alerte criminel en featuring avec @Orion Gull
Depuis sa fuite d'une base de la Marine, Ryuka a enfin réussi à se faire remarquer. Son premier avis de recherche est apparu dans le journal, en tout petit, sur un coin de page mais qu'importe. Sa mère aura enfin des nouvelles de ses périples sur les mers. Et quelles nouvelles elle va avoir ! En lisant la description, Ryuka s'est maudite une bonne centaine de fois, imaginant sans peine la fessée qui l'attendait lorsqu'elle réapparaîtrait devant sa génitrice. Une alcoolique. N'importe quoi... Personne n'allait croire ce mensonge non...? Avec son joli minois, personne ne se méprendrait non...? Après tout, les journaux sont remplis de salades, il ne faut pas y accorder trop d'importance... Et puis, elle a réussi à avoir un avis de recherche, c'est le premier pas pour devenir la pirate la plus célèbre de son ère ! Ce n'est que le début !... Ce n'est pas cette mauvaise réputation qui va la démoraliser !
Après quelques semaines sur les mers, Ryuka a accosté sur les terres du Royaume d'Oykot, attirée par la possibilité de trouver des métaux précieux qu'elle pourrait revendre. Les berrys de son précédent vol n'ont servi qu'à assurer son quotidien. Un vol sans adrénaline, une récompense moins élevée qu'elle ne le pensait. Une aventure qu'elle ne conterait pas tellement elle était plate et futile. Ryuka a déjà passé plusieurs journées à fendre la pierre sans dénicher autre chose que des cailloux sans valeur. Pas très douée, pas très chanceuse. Si elle ne trouve rien aujourd'hui, elle repartira le lendemain.
Pour l'heure, elle attache sa longue chevelure cannelle en une queue haute, prend sa cape et se camoufle dedans. Le sourire aux lèvres, elle quitte le bateau qui lui sert aussi de chambre -c'est gratuit contrairement aux auberges et s'aventure vers le centre de l'île afin de reprendre ses fouilles. Pioche sur l'épaule, au fur et à mesure qu'elle n'approche, elle ne peut s'empêcher de fredonner gaiement. Même si elle ne trouve rien, le plaisir y est. Elle arrive dans une zone composée de roches et s'enfonce un peu plus jusqu'à l'endroit où elle s'est arrêtée la veille. Elle soulève la pioche, l'abat une première fois afin de briser la roche. Deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois. Un geste répétitif qui dure des minutes et des minutes. A la place de fredonner, elle commence à chantonner une vieille chanson en accord avec sa tâche.
— On pioche tic tac, tic tac, tic tac ♪
Dans la mine, le jour entier ♫
Piocher tic tac, tic tac, tic tac ♪
Notre jeu préféré ♫
Pas bien malin d'être riche enfin ♪
Si l'on pioche tic tac ♫
Dans la terre ou dans la roche ♪
Dans la mine, dans la mine ♫
Dans la mine, dans la mine ♪
Où un monde de diamant brille ♫
On pioche tic tac, tic tac, tic tac ♪
Du matin jusqu'au soir ♫
On pioche tic tac, tic tac, tic tac ♪
Tout ce que l'on peut voir ♫
On pioche les diamants par monceaux ♪
Et les sacs de rubis par quintaux...
Ryuka s'interrompt, balance la pioche au sol et bougonne.
— Mais il n'y a aucun rubis ici !
Elle pousse un soupir, s'abaisse et ramasse quelques morceaux de roches colorés pour les mettre dans une petite pochette de tissu. Ça ne doit pas valoir grand chose mais c'est mieux que rien, c'est sa meilleure récolte jusque-là. Un marchand pourra sûrement lui en donner quelque chose. Cette pensée fait naître sur son visage, un sourire optimiste. Ce n'est pas un rubis ni un saphir mais... ce n'est pas si mal ! Ryuka frotte ses mains sales sur la cape, retourne sur ses pas jusqu'au village. Elle se débarrasse de l'outil en le laissant tomber sur le bateau. La destination suivante est toute trouvée, elle quitte l'embarcation et marche quelques mètres avant d'observer la taverne. La même que d'habitude, celle où elle a rencontré une personne intéressante.
Ryuka pousse les portes, jette un regard circulaire dans la pièce avant de repérer un uniforme qui se démarque. Celui qu'ils portent. Elle traverse les rangées de tables, sans un regard vers les autres personnages grossiers qui enchaînent les verres. Délicatement, elle tire la chaise afin de s'asseoir en face de lui, posant son coude sur la table et sa joue dans sa main, elle lui sourit.
— Bonjour Orion !... elle marque l'arrêt, observe l'oiseau à ses côtés. Bonjour Steven !
Sa voix est un éclat joyeux qui ne semble pas correspondre à l'ambiance dans l'air. Une certaine tension se dégage. Quelque chose cloche et curieuse comme elle l'est, elle ne peut s'empêcher d'aborder le sujet. Pas qu'elle se soucie d'un marine, non, elle est une pirate, les marines sont ses ennemis mais... Elle est curieuse ! C'est simplement de la curiosité ! Rien de plus !
— Tu en tires une tête... Quelque chose est arrivé ?
Après quelques semaines sur les mers, Ryuka a accosté sur les terres du Royaume d'Oykot, attirée par la possibilité de trouver des métaux précieux qu'elle pourrait revendre. Les berrys de son précédent vol n'ont servi qu'à assurer son quotidien. Un vol sans adrénaline, une récompense moins élevée qu'elle ne le pensait. Une aventure qu'elle ne conterait pas tellement elle était plate et futile. Ryuka a déjà passé plusieurs journées à fendre la pierre sans dénicher autre chose que des cailloux sans valeur. Pas très douée, pas très chanceuse. Si elle ne trouve rien aujourd'hui, elle repartira le lendemain.
Pour l'heure, elle attache sa longue chevelure cannelle en une queue haute, prend sa cape et se camoufle dedans. Le sourire aux lèvres, elle quitte le bateau qui lui sert aussi de chambre -c'est gratuit contrairement aux auberges et s'aventure vers le centre de l'île afin de reprendre ses fouilles. Pioche sur l'épaule, au fur et à mesure qu'elle n'approche, elle ne peut s'empêcher de fredonner gaiement. Même si elle ne trouve rien, le plaisir y est. Elle arrive dans une zone composée de roches et s'enfonce un peu plus jusqu'à l'endroit où elle s'est arrêtée la veille. Elle soulève la pioche, l'abat une première fois afin de briser la roche. Deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois. Un geste répétitif qui dure des minutes et des minutes. A la place de fredonner, elle commence à chantonner une vieille chanson en accord avec sa tâche.
— On pioche tic tac, tic tac, tic tac ♪
Dans la mine, le jour entier ♫
Piocher tic tac, tic tac, tic tac ♪
Notre jeu préféré ♫
Pas bien malin d'être riche enfin ♪
Si l'on pioche tic tac ♫
Dans la terre ou dans la roche ♪
Dans la mine, dans la mine ♫
Dans la mine, dans la mine ♪
Où un monde de diamant brille ♫
On pioche tic tac, tic tac, tic tac ♪
Du matin jusqu'au soir ♫
On pioche tic tac, tic tac, tic tac ♪
Tout ce que l'on peut voir ♫
On pioche les diamants par monceaux ♪
Et les sacs de rubis par quintaux...
Ryuka s'interrompt, balance la pioche au sol et bougonne.
— Mais il n'y a aucun rubis ici !
Elle pousse un soupir, s'abaisse et ramasse quelques morceaux de roches colorés pour les mettre dans une petite pochette de tissu. Ça ne doit pas valoir grand chose mais c'est mieux que rien, c'est sa meilleure récolte jusque-là. Un marchand pourra sûrement lui en donner quelque chose. Cette pensée fait naître sur son visage, un sourire optimiste. Ce n'est pas un rubis ni un saphir mais... ce n'est pas si mal ! Ryuka frotte ses mains sales sur la cape, retourne sur ses pas jusqu'au village. Elle se débarrasse de l'outil en le laissant tomber sur le bateau. La destination suivante est toute trouvée, elle quitte l'embarcation et marche quelques mètres avant d'observer la taverne. La même que d'habitude, celle où elle a rencontré une personne intéressante.
Ryuka pousse les portes, jette un regard circulaire dans la pièce avant de repérer un uniforme qui se démarque. Celui qu'ils portent. Elle traverse les rangées de tables, sans un regard vers les autres personnages grossiers qui enchaînent les verres. Délicatement, elle tire la chaise afin de s'asseoir en face de lui, posant son coude sur la table et sa joue dans sa main, elle lui sourit.
— Bonjour Orion !... elle marque l'arrêt, observe l'oiseau à ses côtés. Bonjour Steven !
Sa voix est un éclat joyeux qui ne semble pas correspondre à l'ambiance dans l'air. Une certaine tension se dégage. Quelque chose cloche et curieuse comme elle l'est, elle ne peut s'empêcher d'aborder le sujet. Pas qu'elle se soucie d'un marine, non, elle est une pirate, les marines sont ses ennemis mais... Elle est curieuse ! C'est simplement de la curiosité ! Rien de plus !
— Tu en tires une tête... Quelque chose est arrivé ?