Aaaaah, la haute mer. Pas une île à l’horizon, juste une étendue sapphire qui s’agite sans grande conviction. Je suis allongée sur le pont, flottant sur les planches blets que je viens de récurer. Le vent iodé, les clapotis des vagues sur la coque, le froissement des voiles et des cordages… Ce n’est pas la plage, mais c’est très agréable ! Il fait beau aujourd’hui, l’air est frais, un temps idéal pour des vacances. Aaaaah, les vacances. L’ultime objectif de tout bon employé. La cristallisation de la liberté du monde du travail. Un droit inaliénable dans la marine que tout bon soldat possède lorsqu’il s'enrôle. Et puis, ce n’est pas rien les vacances ! C’est le moment parfait pour tester les cuisines locales, nouer des amitiés, des amourettes. Ah la la, que j’aimerais rencontrer un beau jeune homme au sourire éclatant. On pourrait éclater des pastèques sur la plage et il me mettrais de la crème solaire…

Je pousse un long et puissant soupir agacé.

La respiration ! Quel moyen étonnamment efficace pour penser à autre chose et se détendre. Pour décompresser et ne plus penser aux horreurs du monde. Au crimes, aux guerres, aux pirates et aux supérieurs qui sucrent les vacances de l’étoile montante de la marine.

Nouveau soupir long, puissant et agacé.

Le sucre. Une sensation agréable et enfantine. Quelque chose de doux et qui pétille sur le palais. Une myriade de possibilités. Gâteaux ! Jus de fruits ! Glaces ! Tant de choses à déguster pour se reposer. Actuellement, j’ai d’ailleurs une bonne sucette à la cerise dans la bouche. Aaaah, que j’aime le sucre, ça sent les vacances !!!

Je soupire longuement, fortement, agacée.

Lieutenant … Lieutenant … Lieutenant !

Aaaaah, la petite voix de Cadona. Ma subordonnée la plus fidèle qui tente de communiquer. De me parler alors que mes oreilles sont immergées grâce à mon pouvoir. Je l’aime beaucoup, c’est …

LIEUTENANT !!!

Je redresse la tête et retire mes lunettes de soleil, surprise par la ton de voix de ma subordonnée. J’étais persuadée que m’immerger ainsi, dans le pont me protégerait contre ses appels et que je pourrais feindre l’ignorance. Dire que je n’ai pas entendu ou même mieux ! Mettre mes doigts dans mes oreilles et parler plus fort qu’elle. Ce serait un bon moyen de ne pas entendre les mots de ma subordonnée. Subordonnée qui me parle, sur le pont du navire avant une mission. Une mission qui existe car JE NE SUIS PAS EN VACANCES. MOI QUI A TANT TRAVAILLEE POUR CES VACANCES. DESPERADO, LE COMMANDANT, ILS ONT OEUVRES DE CONCERT POUR M’EMPECHER DE PROFITER DES PLAISIRS DES VACANCES …

J’en pleurerais presque. En réalité, j’ai déjà pleurer à chaudes larmes devant le commandant. Il n’a rien voulu entendre. Mes vacances et ma vie d’adolescente … Je jure sur mon nom que lorsque je serai capable d’avoir ma propre compagnie, aucun homme ne viendra sur le pont. Ces … voleurs de vacances.
     

        Je suis arrachée à mes songes par une poigne ferme qui me secoue. Ses petites mains me tiennent les épaules et, à force de mouvements de balanciers désagréables je me tourne vers elle. J’ai un air dépité, dépressif et profondément malheureux sur le visage.

Mmmmmh ?

Lieutenant … Vous ne pouvez pas bouder sur le pont comme ça … dit elle de son ton froid et monotone habituel

Et pourquoi pas ? T’as eu des vacances toi ! Pendant que le commandant me tapait dessus jour et nuit… Et je suis la supérieure ici. Si j’ordonne que votre travail c’est de me regarder bouder, vous me regardez bouder…

C’est vraiment un ordre que vous allez donner ? Vous seriez vraiment tombée bas, Lieutenant.

Cette fois-ci, je pousse un soupire léger qui ne vient pas vriller les tympans du reste du navire. Ma fierté vient de prendre un coup bas. Je me redresse, défaite en passant mes mains sur ma tenue pour aplatir les plis. Mes vacances ne sont donc qu’un douloureux souvenir. Disparues et lointaines. La journée risque d’être longue maintenant que je ne peux plus fuir cette douloureuse réalité.

Lieutenant !!! Lieutenant !!! Nous venons de reçevoir une communication urgente de Port-Larrit !

Je tourne doucement la tête vers le préposé radio avec un sourire radieux sur le visage. Une communication urgente ? Une petite mission sympathique pour venir embellir cette douce journée ? J’hoche la tête pour lui signifier que je l’écoute.

Un braquage de grande envergure à eu lieu à la capitale ! Les fuyards seraient Dagonoir et son équipage ! Notre navire est le seul suffisamment proche du passage vers la route de tous les périls ! C’est par là qu’ils se dirigent !!!

Mmmh. Dagonoir ? Ça me dit quelque chose. Une prime qui tourne autour de cinq millions un truc comme ça ? Je verrais ça plus tard. D’un bond je me hisse sur la rambarde du pont supérieur, mains sur les hanches. Le soleil est dans mon dos et je fait face à tout les membres d’équipages que le commandant à mis entre mes mains pendant qu’il se repose dans sa cabine.

Allez les gars ! J’ai envie de voir cette voile se gonfler face au vent ! Pareil pour les focs ! On à pas une seule minute à perdre, aujourd’hui, on se bat contre des pirates !!!

Dans cet équipage, tout le monde aime la castagne. C’est peu commun de ce que m’en a raconté le commandant. La douzième flotte de South Blue bénéficie visiblement d’une réputation particulière. Des marins au sang chaud et avides de batailles. D’hommes et de femmes au sang salé qui brisent les vagues dans la tempête pour affronter pirates et corsaires. C’est si cool ! Depuis que tout le monde m’a vu me faire rétamer par le commandant, matin midi et soir pendant plusieurs semaines, j’ai l’impression d’avoir réussi à gagner leur respect. C’est une bonne chose et ça me rend profondément joyeuse !
     

        J’observe quelques instants tous les marins se mettre en place. Je les vois tirer sur les drisses et enrouler les petits focs. Le tout d’une respiration commune et avec une efficacité remarquable ! J’ignore comment manoeuvrer un navire efficacement. Comment dresser l’océan et accompagner le vent salé. Comment prévoir les tempêtes grâce aux nuées d’oiseaux ou de visualiser les récifs avec les bancs de poisson. Néanmoins, donner des ordres devient de plus en plus naturel grâce à l'expérience. Même si je suis encore jeune, celà commence à faire un moment que je suis dans la marine. Et au début, moi aussi je ne faisais que tirer les cordages et préparer les canons. Maintenant, je m’en suis éloignée a moins que ça ne soit nécessaire, comme en pleine tempête par exemple. C’est chouette de naviguer en pleine tempête. C’est terrifiant, usant et angoissant, mais il y à quelque chose d’épique à affronter les éléments ! Je me redresse bruyamment en me tournant vers ma seconde. Elle me tends un petit dossier au papier ocre jaune relié par une petite cordelette bleue de frauce. Cadona à toujours sur elle les avis de recherches et les dossiers d’équipage dans ses affaires. Malgré sa faible force physique et sa paresse naturelle, elle me complète parfaitement et correspond parfaitement à ce que le commandant attend de mes futurs lieutenants. Des gens qui savent se tenir et intelligents. Il m'aurait fallu une bonne heure pour mettre le doigt sur autant de documents, et encore pire dans l’urgence. Que c’est rassurant d’être bien entouré.

Les registres du gouvernement sont terriblement ennuyeux mais heureusement, super complets. Avec le temps je commence à savoir ou chercher pour obtenir mes informations. Je manque encore de rapidité, mais ça viens !

Alors … Équipage, une trentaine de membres dans un brigantin, canons sur le pont … Une bordée de 6 … Pas de fruits connus … Le capitaine utilise des techniques étranges et son second est juste fort. Okay ! Ça me semble faisable. Ils sont nombreux mais ils ne m’ont pas moi tehe !

Lieutenant ! Reverse moutain en vue ! On devrait pouvoir faire barrage d’ici une vingtaine de minutes.

J’hoche la tête à cette nouvelle agréable, c’est l’heure d’aller se préparer au combat. Je me hisse une nouvelle fois sur la rambarde pour donner mes ordres.

Soldats !!! Aujourd’hui, nous nous attaquons à un véritable navire de pirates ! Pas un sloop de boucaniers ou à des alcooliques sur un radeau. Non ! Des pirates recherchés par le gouvernement mondial ! Notre cible est brigantin aux voiles noires ! Nous devons capturer le navire et en aucun cas le couler. Ils ont de l'expérience, des armes et même des canons ! Mais eux, n’arborent pas notre pavillon. Celui de la paix et de la justice ! Armez les canons de boulets chaînés, leur mat coiffé de leur jolly roger tombera. Ce soir, les familles de Port-Larrit se coucheront en sachant que leurs enfants sont en sécurité !!! Et n’oubliez pas, combattez avec le cœur !!!

Les bottes claquent à l'unisson, accompagnées par le cri ordonné des soldats qui se tiennent au garde à vous. Ce salut marque le début de l’opération, tout le monde est prêt à en découdre. Les lames chuitent, les fusils cliquètent, les hommes se placent. C’est l’heure de rendre cette mer plus sûre.
     

        BAISSEZ VOUS !!!

Une pluie de fonte s’écrase sur nous dans un tonnerre difficilement supportable. Des débris de bois, d’eau et de métal virevoltent à chaque impact. Le navire lui, chavire, ballotté par les tirs et leurs impacts alors que le pont devient rapidement un véritable capharnaüm. Les tonneaux et les cordages sont trainés de babord à tribord et menacent d'éjecter certains marins derrière la rambarde arrachée. Heureusement, il n’en est rien. Les tirs sont passés et leur bordée de canon n’est pas suffisamment grande pour être une menace dans l'immédiat. Je me tourne vers mes camarades pour avoir une idée rapide de l’état de notre navire.

Lieutenant, la première voile à été percée, le pont supérieur à été démoli et on à un trou dans la coque...

Ils tirent diablement bien avec aussi peu de canons, je ne m’attendais pas à un tel bilan après que nous soyons entrés dans leur portée de tir. Et surtout, leurs canons tirent vraiment loin. En tant qu’officier, je dois réagir vite et donner mes ordres rapidement. C’est mon rôle et ce à quoi je m’entraîne depuis tant de mois déjà.

Bien, je veux six hommes dans la calle pour colmater la brèche et écoper. Pour la voile et le pont ça peut attendre. Préparez les canons, on va riposter. Si leur mât tombe, on les contourne et on commence l’abordage.

Les sergents hochent la tête et tout le monde se met en branle après s’être relevé. C’est l’heure de riposter, en espérant que tout ce baroufe ne réveille pas le commandant. Cela ferait de cette opération un échec cuisant. Les bruits du métal et de la fonte se taisent et tout les marins se tournent vers moi, ils attendent l’ordre. Ordonner le feu, c’est une grande responsabilité, celà demande un timing correct et une bonne visualisation du champ de bataille. Mais plus que tout C’EST MEGA COOL.

A mon commandement !!! FEUUU !!!!

Les canons reculent un à un après avoir craché leur enfer de poudre et de métal. Le pont tremble à mesure que les tirs se terminent mais je ne fléchis pas. Je suis concentrée sur le résultat de ce tir de bordée. Les canonniers ont visé haut, bien plus haut que la ligne de flottaison du bateau aux voiles noires. L’objectif est le mat et rien d’autre. Si il tombe, on les rattrape, sinon, nous serons obligés de les couler. Il y aura beaucoup de blessés et probablement des morts. Je préfère éviter cette éventualité même si en tant que soldat je dois m’y préparer.

La moitié des projectiles finissent dans l’eau et l’un d’eux vient s’encastrer dans le pont. Le dernier lui … YES !!! Les boulets s’enroulent autour du mât obscure et l’arrache de sa base. Les voiles bien trop lourdes embarquent les cordages en direction de l’océan.

PARFAIT !!! ON SE RAPPROCHE

Les voiles se tournent, la barre crisse et notre frégate fait maintenant face à leur vaisseau amputé de sa mobilité. Une nouvelle bordée est tirée dans notre direction, je ne m’y attendais pas. Grâce à notre profil seul un des tirs fait mouche mais s’enfonce profondément au niveau des cales. Ni une ni deux j’enfonce ma tête dans le sol liquide pour savoir de quoi il en retourne. Le sol est recouvert d’eau et les soldats travaillent d’arrache pied pour empêcher que ce rafiot n’aille nourrir les poissons. Ce serait dommage, surtout que ce n’est pas le mien !!! Mais au moins personne n’est blessé. Super, on va bientôt pouvoir aborder sans que je n’ai à m’inquiéter !!!
     

  A l’abordage !!!

C’est après une salve de tirs de la part de mes hommes que je donne cet ordre. Les crochets sont lancés et les deux ponts se collent. Les cris de guerre fusent et les lames s’entrechoquent après les lâchers de poudres des tromblons et pistolets. Il y à des blessés de chaque côté, je dois vite intervenir ! Evidemment, je suis la première à ma jeter sur le pont mal lavé de mes adversaires du jour. Un pont gras, glissant et couvert de débris. Et bientôt, couvert de brigands qui appellent leurs mamans. C’est ça ! On va faire un appel de groupe ! Quelle riche idée. Attendez quelques minutes gentilles mamans des cinq mers, je vais donner une corrections à vos fils !

Je suis le lieutenant Anémone D. Victory de la 12e … ah… flotte de south blue, vous êtes en état de … mais … arrestation !!

MAIS ILS VEULENT PAS ME LAISSER PARLER EN FAIT ? Quand quelqu’un parle on l’écoute c’est genre, le minimum. Aaaah, j’aime pas quand les gens font ça. C’est difficile de parler de rester concentrer quand on tente de te planter avec une épée. Tss. Je m’abaisse d’un coup et balance mon bras en direction de la jambe de l’un des deux fauteurs de troubles. Mes doigts se referment sur son mollet poilu. Cet homme vient de passer de pirate à arme de la justice en seulement quelques instants. Si c’était si simple tous les jours, on aurrait plus besoin de prison. Une petite flexion sur les épaules, on accompagne ça avec tout le corps et

PAAAAF

Monsieur le pirate s’écrase sur un autre monsieur pirate avec une grande violence. Ils pourront se couper la parole ensemble maintenant, plus besoin de me déranger. J’évite quelques autres coups de sabres sans trop de difficulté, juste à l’instinct en cherchant monsieur Dagonoir. Peau sombre, cheveux longs … Ca devrait pas être difficile à trouver au vu de la taille du pont, surtout que y’a même pas le mat pour me cacher la vue. Mais heureusement, je suis plus visible que les pirates primés et un coup de marteau s’écrase là où je me trouvais il y à un instant. Tehe ~ Et de un ! Le second. Un bandit violent qui ne loupe jamais une occasion de martyriser les innocents, du moins, c’est ce qui est écrit dans son dossier. Je n’ai pas à juger ! Après tout, de près, il ne fait pas très peur.

Hopla !

Une attaque essaie de me prendre en traître alors que je suis au prises avec Dr Marteau. Des tentacules sombres qui s’agitent dans tous les sens, décorées de bijoux et d’autres petites perles de bois. C’est répugnant. Je tourne le regard et vois que le point d’ancrage de ces petits serpents est la tête de Dagonoir, visiblement énervé de me voir ici. C’EST RÉPUGNANT. C’est … ses cheveux ? Mais quelle horreur, ils sont sales en plus ? Mais … il à le fruit des cheveux sales alors ? Ou le fruit des cheveux propres et IL est sale ? A moins que ses cheveux ne bougent tout seuls à cause de vers et de poux ? Cette idée m’arrache une grimace de dégout profond. Vraiment, ils ont l’air un peu dangereux, mais l’idée qu’ils soient pilotés par des petits parasites avec des grandes dents toutes poisseuses me donne une raison supplémentaire de ne pas y toucher.

… Mmmmh. C’est étonnamment facile d’éviter tout ça. A part les angles d’attaques qui sont pénibles à visualiser et l’autre taré qui agite son morceau de pierre des mes angles morts c’est … lent ? A croire qu’autant de temps à me battre contre une arme de destruction massive ont porté leurs fruits. Je m’agite dans des positions visiblement étonnantes au vu des réactions des combattants autour de moi. De plus, grâce à mes propres pouvoirs c’est encore plus simple. Quoi de mieux que de plonger au pont inférieur en cas de pépin ? Rien.

Par contre … TOI TU ME SOULES EN FAIT !!!

Je fais volte face contre le second de Dagnoir et empoigne son marteau qui se relève péniblement. La tête de sa masse est faite d’une sorte de granite clair et rugueux. Pff. Mes doigts s’y enfoncent sous le regard terrifié de son manieur. Mes muscles entrent en congestion et la pierre craque puis se brise entre mes mains cuisse de nymphe.

Voilà !!! Va agiter ton bout de bois ailleurs maintenant j’ai des comptes à régler avec ton capitaine…

Je détourne le regard quelques instants en faisant craquer mes mains légèrement éraflées par l’éclatement de la roche. Bah … il est où ? J’agite la tête dans tous les sens à la recherche d’une menace. Rien.

Bah … Il peut pas être invisible c’est de la triche ?

Je commence à me détacher du rythme du combat, sincèrement inquiète de la disparition de mon criminel. Derrière moi, les bruits métalliques commencent à s’arrêter doucement. Un simple regard me fait comprendre que la marine à encore triompher. Après tout, même contre des pirates primés, ils restent des vétérans entraînés par le commandant.

Lieutenant ... Une barque essaie de s’eloigner.

En haute mer ? Mais qui c’est ce débi…

Dagonoiiiiiir ! Oooh oh ! Tu t’en vas ? T’es sur ?

Je vois l’homme si menaçant sur les avis de recherche se plier en deux pour se faire tout petit, visiblement effrayé. N’ayant pas trop le temps de me demander “pourquoi” je demande à quelqu’un de m'emmener une rame et une corde. Pas besoin de trop attendre pour que ces deux objets finissent dans ma main. Un simple coup de genoux et je prive mon futur harpon de sa tête plate comme un canard. Quelques nœuds marins et … Parfait ! Je profite de quelques instants de la tentative vaine du pirate de s’enfuir. Seul, dans une barque et sur une haute mer agitée. Il recule plus qu’il n’avance, c’est presque mignon.

Je prends mon élan en veillant à éviter les pirates ligotés et les hommes blessés.

Victory !!!

Un pas en avant, puis deux, puis trois et je lance !!!

Torpedo !!!

Le projectile de fortune part avec force dans la direction de la petite barque. Touché ! Je tire d’un coup pour ramener la barque et qu’elle n’est pas ma stupeur lorsque je vois une planche revenir à la place.

Ah…Qui se porte volontaire pour empêcher ce pirate de se noyer ? Tehe ~

Plus tard, dans mon rapport j’ai écrit que c’était un accident. Qu’un caporal avait valeureusement plongé à l’eau pour sauver le pirate d’une noyade certaine. S’en est suivi une punition à base ce copies de lignes sur un tableau noir, répétant en boucle “Je ne dois pas tester de nouvelles techniques stupides sur le terrain”.

500 fois.

J’ai mal aux mains.

Au secours.