Summer Quest !!!
Anémone D. Victory
Je nage à toute vitesse en direction du campement dissimulé sous cette grotte. L’effet de surprise doit être parfait, c’est ce que j’ai appris à l’école militaire. Mon second est sur mon dos, se tenant le chapeau afin qu’il ne s’envole pas. On mets les gazs !!! En un instant j’arrive à l’endroit indiqué, quelques mêtres devant notre objectif. D’un mouvement vif et précis, je redresse ma première classe sur le sol avant de plonger. Une dizaine de mètres suffira si je veux prendre de la hauteur. Je sors du sol, d’un coup, me projetant dans les airs en écoutant le discours que Cadona à apprise par cœur, et qu’on à écrites ensemble.
Quand … les justes sont en danger et que … eu … le monde à besoin d’aide … c’est la qu’arrive …
Ça manque d’entrain, de fougue, de puissance ! Mais ce n’est rien, c’est la première fois qu’on fait ça en situation réelle, ça doit être le traque. A moi d’assurer maintenant !
ESCOUAAAADE …. VICTORY !!!!
Je retombe dans le sol dans un craquement violent, soulevant un épais nuage de poussière. Ce brouillard est rapidement par une bourrasque légère, révélant les étoiles montantes de la marine tenant la pose. Les hommes face à nous, probablement éblouis ne réagissent pas. Non, mieux ! Ils sont si abasourdis que leur visage oublie de réagir. C’est incroyable ! Je me retourne d’une joie immense vers ma partenaire.
Ouaaah c’était trop bien ! Mais la prochaine fois il faut que ça vienne de ton torse, utilise pas ta voix de tête pour quelque chose comme ça, et les timings étaient pas parfaits… Mais c’était super chouette !!! Je comprends pas pourquoi les autres veulent pas faire ça, c’est important de soigner son entrée.
Hey on te parle le mutant là.
Je me retourne, souriante. Aucune de leur brimade ne pourra effacer la joie que m’a procurée ce moment. Je penche la tête, montrant que je suis toute ouïe.
T’es de la marine toi ?
Ils semblent tendus. Leur pantalon est d’ailleurs beaucoup trop grand vu qu’ils amènent leur mains à leur ceinture.
Lieutenant, il est recherché lui … C’est Al pachinko, le contrebandier a 800 000 berries qu’on cherche … depuis plusieurs semaines.
J’attrape l’avis de recherche tout juste sorti de la sacoche de ma précieuse aide de camp. Je regarde : Grand, laid, balafre, ne sait pas se raser. Je lève la tête : Grand, laid, balafre, ne sait pas se raser, épée. Epée ? J’évite d’un pas de côté le coup lent et pataud de ce commerçant illégal.
Al Pachinko ? C’est vraiment ton nom ? Pas terrible comme nom de brigand, j’en ai connu avec des sobriquets plus … stylés.
Ma jambe se lève d’un coup et termine dans son ventre. Il roule sur le sol, s’agite. J’y ai peut être été un peu fort tehe ~
Bon 1ère classe, vous m’arrêtez ce bandit, je m’occupe des autres !
Un simple hochement de tête pour réponse, ça manque de punch, mais c’est suffisant. Mieux en tout cas que les discours longs et compliqués qu’on apprend à l’école. Un coup, puis deux, puis trois. Ca fait quatre bandits sur le sol, probablement aussi des receleurs. Tiens ? Il est ou le scientifique. Ni à gauche ni à droite en tout cas. J’entends une détonation en provenance du ciel. Je saute par réflexe sur le côté. La balle est tombée assez loin. Je lève le regard et vois cet homme, habillé en blanc qui semble difficilement concilier le tir et le vol. PAR CONTRE SON INVENTION ELLE EST TROP BIEN !!! Je la veux !!! Pourquoi tout les marines ils volent pas ? C’est plus cool que les bâteaux.
En tout cas, si il veut jouer à ça … J’attrape un caillou sur le sol et le lance de toute ma force dans sa direction. Je pense l’avoir touché au vu du bruit et au vu de sa chute. Je l’attrape en me précipitant sous lui. Monsieur le binoclard vient de troquer ses lunettes pour une belle marque rouge sur le front. Désolé monsieur le scientifique !
La situation redevient rapidement calme, tous nos adversaires sont saucissonnés et serviront de poids pour ma descente. C’est un peu ambitieux, mais j’arrive à descendre sans me blesser.
Lorsque j’arrive sur le plat de la ville, mes jambes flagellent, surtout depuis que ma première classe à décidé que cet amas de criminels, que je traîne sur le sol, comme si j’étais un super chien de traîneau , était un endroit agréable pour dormir. A l’entrée de la caserne, je tombe sur le sol, les jambes en compote, devant le commandant qui, une fois n’est pas coutume, m’attends de pied ferme. Il m’observe, inquisiteur.
Vous étiez inquiet commandant ?
Peut-être.
Bon, on à retrouvé le … aaah … scientifique et le chien, ils s’étaient visiblement acoquinés avec ce mec là, celui qui à une affiche collée sur le visage. Elle est collée car sinon j’oublie son nom mais, c’est un contrebandier recherché.
Je vois, on s’en doutait un peu, on va les faire parler et ils iront passer quelques nuits en prison. Bon, embarque ton subalterne, et va dormir. On commence demain, ton rapport suffira pour aujourd'hui.