Ce matin, il pleut.

Être dehors par ce temps n’est pas vraiment agréables, les fines gouttelette d’eau humidifies mes cheveux, et trempe mes vêtements, tant et si bien que l’air des hauteurs venu du nord font trembloter mes doigts.
Toutefois, je dois rester immobile, une créature étrange a établi sa grotte 200m plus bas et je note les différentes observations sur cette dernière avant de rentrer au bateau. D’après ce que j’ai compris de l’ile, elle domine le territoire de la montagne et ceux jusqu'à la cascade aux poissons. Quoi de plus normal pour ce majestueux animal. Un bec proéminent, des pattes palmées une queue de castor et un corps de mouton. Bien sûr l’animal, j'ai prénommé Boy-Boy perdrait de sa superbe sans une tête affreusement mignonne clouer sur un corps laineux de 3m de haut ayant une forme trop parfaite de body-builder.
A tient il semble que Boy-Boy rentre chez lui avec…. Ça a l’air d’être un délicieux saumon… J'aime les délicieux saumons
« gerlllll,grlll… »
Mon ventre est d’accord avec ma tête… je donnerais cher pour ne pas remanger encore une fois ces rations de survie, surtout qu’il ne me reste que de salades niçoises…Herk… En tout cas bravo Anne, tu étais déjà trempé par la pluie, voilà maintenant que tu baves et que tu pleures.
Bon garde courages dès que le temps va s’améliorer, tu verras mieux et pourra enfin prendre tes dernières notes avant de rentrer


Ce midi, il pleut

À mon plus grand bonheur, le crachin, c'était transformé en corde d’eau, j’ai dû rapidement quitter mon poste pour creuser une tranchée autour de mon petit camp et maintenir la bâche qui protègent mes affaires.
Je voulais regarder de plus près les dégâts et est donc été forcée de sortir mes lunettes sans lesquelles tous ceux qui se situe à 1m de moi ne devenais qu’une masse informe.
La carte que j’étais en train de faire est légèrement mouillée, mais rien de grave, l’encre n’a pas bavé sur le papier alors avec un peu de séchages tout irais pour le mieux. Il y avait bien deux trois chose à rattraper, mais le temps mettait un veto sur toutes mes activités…
De toute façon, il n’y a aucune raison que Boy-Boy sorte, les moutons n’aime pas la pluie, j’imagine que c’est pareil pour ce musculeux mammifère.
Je n’aime pas la pluie, mais bon après plusieurs heures cela va finir par passer.


Cette après-midi, il GRÊLE

Le vent, c'est lever et les corde d’eau se sont densifié en grêlons, ma bâche est partie danser avec les vents, pendant que mes affaires jouaient à qui dévale la pente le plus vite… Sachez qu’ils étaient meilleurs que moi à ce jeu et j’ai mis près d’une heure à collecter l'ensemble de mes bibelots désormais tremper d'eau et de boue. J’ai bien sûr du faire le deuil de carte, petit ange partie trop tôt qui se baigne dans un ruisseau. Autant vous dire que là tout de suite après avoir encore escaladés cette maudite hauteur, j’ai faim et je vais devoir manger une foutu salade niçoise !!!
Attend quelle est cette date ? Nan il ne m'ont pas donnée des produits périmer (ouvre la boite et vois un mélange de légume se battre férocement avec diverses moisissures pour le contrôle de la conserve). Au, c'est vrai, j’ai dû aller chercher moi-même les rations dans une caisse qui trainait, car on ne m’a pas remarqué lors du partage du matos…
Dépits… Colère… RAGE
HAAAAAAA !!!!
Sans m’en rendre compte, je grimpe à toute vitesse sur ce foutu arbre, fusils dans le dos. Le vent essaye de me ballotée et par deux fois mes pieds quittent leurs prises, mais je tiens bon !!! Elle va m’entendre crier cette satanée tempête, ! La grêle me fouette le visage et mes lunettes remplie de goutte d’eau et de glace m’empêche de bien saisir mes prises, mais pas grave je monte !!!
Ça y est je suis tout au-dessus et je crie en plein poumons !!!
« LE TEMPS VA BIEN TE FAIRE ******** »
la rage s’expulse dans un vent insonorisant, une rage inutile, puis un souvenir me remonte…
Je suis sur la piste de course en uniforme, je m’entraine pour les sélections, il fait chaud, et mon arme bien plus grande que moi se balade dans mon dos ; faisant des va et viens aléatoire…
D’autre marine rigole à mon passage, apparemment quand il s’agit d’avoir l’air ridicule là on me remarque toujours.
« Regarde la petite courir avec son fusil dans le dos, on dirait un paratonnerre. »
Je remonte de mes songes et contemple ma situation, seul en haut du plus grand arbre en pleine tempête…
Paratonnerre…
La vue est belle ici quand même, je resterais bien ici
Paratonnerre…
En plus la grêle, ce n'est pas si mal que ça hein…
Paratonnerre…
Donc bah excuse-moi le temps hein, tu ne m’en veux pas j’esp...

« GROND !!! ». Pour la première fois de ma vie, j’ai eu le coup de foudre.

Le monde c’est quelque chose quand même.
tu est là on te demande d'étudier un animal marrant et le jours d’après tu est dans la boue, le corps qui ne peut plus bouger. Après j'suis pas médecin mais j’imagine etre pas vraiment faite pour résister à un éclair, à moin que ce ne soit à cause de la dégringolade de la colline… Voyons le bon côté des choses, je profite d’un superbe bain de boue gratuit. De ce que je vois c’est de l’ocre blanche parfait, pour le teint ça c’est sur.

tient cette flaque semble vibrer légèrement, cela fait de petite vaguelette à intervalle régulier. dooom, dooom, dooom. Cela prend quelques secondes entre chaque secousse d’eau.
Dooom, doom, doom. tient maintenant même le sol semble trembler. je me demande ce qui pourrait provoquer cela…

“Coooheeee” parfait mélange d’un cannement et d’un bêlement

je connais ceux cris, qu’elle fin de vie quand même, manger par boy-boy…..noooonnn je veux pas mourir, je suis jeune, et j'ai encore jammais danser la chenille...

Marie-Anne se met a pleurer a chaude larme
Une créature s’élève par dessus le Corps boueux de marie-Anne marchant sur ces deux pattes arrière, l'ornithorynque laineux saisie de ces deux doigts la petite. La soulève à 3m du sol pour regarder de plus près qui est cette petite chose. le bec se met à renifler mmmh elle sent le poisson et la boue. du liquide sort de ces yeux c’est… étrangement attendrissant…

—

Mais qu’es qu’il me veut. je suis super haut là, chuis sur qu’il va me gober d’un coup…OUINNNNN
de là où je suis il paraît encore plus massif, je ne pensais pas que la laine pourrait parfaitement prendre la forme de bicepts et d'abdominaux.. attent il me rapproche de son corps, au nom il va m’écraser contre ces pectoraux noooonnnnn !!!!

Tiens il fait plutôt chaud, et c’est tout doux, suis-je au paradis.. je vais essayer de sortir ma tête de ces beau nuage blanc et…
Hooo, j’ai l’air de mettre enfoncer dans la laine de ces pectoraux. La carrure herculéenne de boy-boy est donc un leurre ???
j’ai vraiment beaucoup de place la dedans, sont vrai corps est tout maigre ou quoi?
Toujours est t’il qu’il me ramène à cette grotte. Une marche lourde, saccadée et légèrement balançante. En fait, j’ai l’impression qu’il n’est pas un bipède, il marche certes mais avec difficulté un peu comme un gros ours.

Boom Boom Boom.
Sous ces pas les oiseaux et autres animaux s’écarte, je vois des lapins-serpents qui décampent de peurs glissant entre les rochers, boy boy lui ne quitte pas la grotte des yeux, il à l’air extrêmement concentrée sur la tache de mettre un pas après l’autre
Boom Boom Boom.

Nous voilà devant l’entrée, la ou Le colosse de laine dort, un immense rocher de plusieurs mètres de diamètre en bloque l’entrée Boy-Boy saisie les bord du rochet, bande chaque fils de laine de ces muscles duveteux, puis tire. La montagne elle-même semble souffrir, la roche craquele, frotte dans un son strident assourdissant mais cela ne suffit pas, il faut encore plus de force!!!
Boy-Boy plante profondément ces pieds dans le sol boueux et ces mollets semble rebondir sous la tension .il se plaque contre ce qui lui sert de porte pour pouvoir utiliser l’ensemble de ces capacités. Mon visage se retrouve prisonnier entre la roche et le pectoral laineux.
ces dents grince pendant qu’il tire et un crie échappe au titan
.
“COOOINNNN” là, cela ressemble plus au cris d’un canard sous prot

Le rocher râpe sur le côté, je sens que mon visage s’étale….
Et la porte de la grotte s’ouvre. le puissant Ornithorynque-mouton s’avance, ma tête dépassant de son torse.
je relève la tête et ne vois aucun signe de joie sur l'animal, il semble juste plisser les yeux dans un regard concentré…
Boy-boy me pose sur un petit monticul de laine avant de me poser un morceaux de saumon devant moi

“grlll grlll” mon ventre gargouille

j’ai faim et toi boy-boy tu es mon héros !!!
il s’assoit à côté de son nid sur lequel trônent plusieurs pierres blanches ovoïdes…
Mais attends ce sont des œufs du coup….

“AU MON DIEUX BOY-BOY EST UNE FEMMELLE”

J’espère que Jean-jean ne s’inquiète pas trop.

Cela fait maintenant deux jours que Boy-Boy m’a accueilli dans sa grotte, je profite ainsi d’un endroit calme et chauds. De temps à autre, sort pour elle nous ramener de quoi manger, les plats varie allants de fruits forestiers à des poissons, je me demande pourquoi elle fait des efforts pour varier les repas ? Pourquoi cet animal me laisse vivre avec elle ? Pourquoi une mère me laissait seul avec ces œufs ? Et surtout pourquoi les rares fois où elle souriait était en réponse à mes moments de joie que je peine à dissimuler.

En vérité, je pense que Boy-Boy se sent seul. Oui cela peut paraître étrange, mais ils s’avèrent que les autres moutons Ornithorynque plus classique vivent en troupeaux, alors que les caractéristiques disons « spécial » on dut l’ostracisé. Peut-être qu'elle est stressée, après tout devenir mère n'est pas choses faciles et avoir du soutien ou simplement de la sollicitude peut t'aider. Peut-être qu'elle a juste un cœur d'or sous cette laine, une qualité bien trop rare dans ce monde (le fait d'avoir un cœur d'or, pas la partie sur la laine).

Encore un jour de passer, je commence à mieux bouger bien que je sois un peu plus lente que d'habitude, j’en profite donnée quelque coup de balais dans cette grotte, il y a pas mal de morceaux de laine, de branche et autre joyeuseté qui traine, on dirait que la vie de mère célibataire de boy-boy l’a un peu éloignée des aspects comme le ménages, à moins que cela vienne juste fait qu’à la base, c'est un animal.
L’endroit est quand même assez vaste, une grotte sphérique d’une dizaine de mètres de diamètre avec en son centre une très grosse stalactite du qu’elle goûte de l’eau à intervalle régulier. Un trou dans la roche au niveau du toit laisse passer suffisamment de lumière pour éclairer l’intérieur.

« GROOON » un bruit de roche frottant sur le sol

-   A tu es rentrée Boy-Boy, tu vas être contente, j’ai bricolé une petite surprise pour toi

La colosse affichant un sourire sur le visage referme la porte rocheuse, un saumon à la main.

-    Baisse-toi, je ne peux pas atteindre ta tête… et voilà. Un nœud confectionné avec la laine qui trainait, je l’ai teint et y ai également mis quelques fleurs séchées pour agrémenter et est marqué ton prénom

Boy-boy semble s’illuminer et voilà maintenant qu’elle court vers la flaque centrale pour contempler son reflet, elle semble ravie, C’est trop bien ^^ elle fonce désormais vers moi avant d’entourer ces bras autour de moi en un gros câlin de laine muscler. Si doux et agréable !

À force, j'avais commencé à comprendre comment le corps de Boy-boy fonctionnait, en vérité, elle a la taille d’un mouton ornithorynque classique, c’est-à-dire un peu moins d’un mètre au Garrot tout au plus, par contre elle a une ÉNORME couche de laine, 4 à 5 m³ si ce n’est plus.
Quant au fait qu’elle ne soit pas juste une boule de laine qui roule, mais qu’elle semble parfaitement contrôlée chaque file pour lui donner cette forme caractéristique de colosse de muscle, ça…
J’ai déjà entendu des vagues bribes d’un art martial permettant de contrôler son corps, mais je ne suis pas sûr. En tout cas, ça expliquerait pourquoi Boy-boy est si cool est forte !!!

-  Bon maintenant regardons le poisson que tu m’as ramené, au, c'est un Bar, bon je vais le cuisiner.

Boy-boy salivait déjà et sa bave semblait faire un petit torrent liquide, je pense que l’on va encore passer une chouette journée.

Cela fait maintenant 4 jours que je suis avec Boy-boy.

Nous avons réussi à récupérer la plupart de nos affaires lors de nos balades quotidiennes.
Ce sont toujours des moments agréables, je me perche sur les puissantes épaules de ma copine et nous nous baladons, je me suis même surprise à chanter ce qui ne m’est pas arrivé depuis longtemps, c’est sorti tout seul si bien que je me suis presque fait peur.
Une fois que je me suis rendu compte de ce que j’avais fait, les animaux, c'était tue, Boy-Boy c’était arrêter pour m’écouter... pourtant je n’avais pas le sentiment de honte du casino, je crois que j’aime bien chanter pour la nature, le regard de tous était seulement emplie de gentillesse et mon auditoire transpirait d’une sincérité que l’on retrouve que dans la nature. La nature, elle écoute, ne prête pas attention, ou te fait rapidement comprendre que cela l'énerve, mais au moins aucune pensée n’était cachée. Aucun regard ne dissimulait d’autre désir, la nature avec mon ami n’est pas un sombre casino.

Enfin haha… tout ça pour dire que c’était cool de se balader avec Boy-boy. Une belle carte de l'ile avait été faite, elle m’a montrée plein de chose et j’ai essayé de reproduire au mieux. Nous avons peint la grotte avec de l’ocre de plusieurs couleurs pour donner de la gaité. Bref, nous vivons un bon moment ensemble.

Aujourd’hui c’est le dernier jour, il y a une ambiance un peu triste dans la grotte. J’ai réussi à faire comprendre à ma gardienne que pour ne pas partir triste, on devrait s’offrir une sorte de souvenir, si bien qu’elle était partie en quête de quelque chose de cool.

De mon côté, je suis en train de fabriquer un sac bébé pour 4 petits ornithorynques avec la laine disponible. Les œufs vont bientôt éclore et je pense qu’elle va en avoir besoin. Je ne sais pas quelle sera la tête des prochains visiteurs de l'île lorsqu’ils verront une maman ornithorynque musclée marcher sur deux pattes avec ces quatre bébés attachés devant elle, cela me fait déjà rire « pfff pfff pfff ».

Il y a un léger courant d’air qui vient de dehors, Boy-boy trop pressé n’a pas complètement fermé la porte, je ne sais pas ce qu’elle va me ramener, mais j’espère que je pourrais le porter et que cela ne sera pas trop lourd.
Aller pour qu'elle se souvienne de moi aussi je vais me dessiner sur ce mur avec l’ocre que j’ai récupérée tout à l’heure, tous di-doom di-doom.

Un bruit de glissement se fait entendre au niveau de l’entrée, petit, discret, chaque pas précautionneusement réalisé, sept créatures entrent dans une grotte, elles ont l’avant du corps d’un lapin et la moitié inférieur d’un serpent. De leurs deux dans de devant plate semble couler un liquide violacé. Une femelle à laisser ouverte, pour eux il n’y a personne dans cette grotte et les lapin-serpent sont prêts à avoir un splendide repars composer d’œufs.

Mais quel est ce bruit…. Mon Dieu, bordel, il faut que je fuis, il faut que je… Non les œufs, je ne peux laisser les enfants de Boy-boy il faut que je fasse quelque chose, mais ils sont trop nombreux, je je… va y Marie-Anne Réfléchis, réfléchis RÉFLÉCHIS !!!

Ok point de la situation :

-7 animaux plus grands que moi, je peux surement les éviter, mais leurs morsures empoisonnées de lapin me seront fatale
-Mon fusil est à l’entrée de la grotte, il va falloir que j’aille le chercher avant tout
-Boy-boy est surement trop loin dans la foret il faudrait que je trouve un moyen de la prévenir à longue distance
-ces animaux sont bêtes, dès qu’ils me verront ils vont m’attaquer, mais si je ne fais que gagner du temps pour rien, ils se désintéresseront aux profils des œufs.
-en terme d’équipement, j'ai mon fusil à l’entrer, plusieurs fils solides et même une corde de laine de boy-boy, quelque bâton et quelque ustensile de cuisine.
-qu’elles sont les possibilités de mon terrain ? Le gros stalactite au centre… OK j’ai un plan !

One hundred percent, Ghost !

D’abord je bricole ça et voilà et j’attache se fils ici !
À pas de loup des mers, je me faufile, Hope les serpents se retourne vers moi et je suis déjà derrière un rebord, vites je lance un caillou dans une direction opposer et il se déplace, pat pat je grimpe sur le mur et voilà je suis à coter de mon fusil.
Les serpents se dirigent prudemment vers les œufs, je tire un petit fils en laine qui entraine plusieurs morceaux de métal à l’endroit où je me trouvais précédemment. Les bestioles relèvent brusquement leurs têtes pour se diriger vers la source du bruit.
Pendant ce temps-là, je prépare bien cette longue corde de fils et, aller Marie-Anne, c’est ton moment !

One hundred percent shooot !

Un bruit d’arme à feu retentit dans la grotte et la balle va se ficher dans une partie du stalactite, ce dernier vibre et se craquelle par endroit.

-   Et vous... vous les les mé-méchant ven-nez vous en pr-prendre à qu-quelq’un de votre ta-taille… !

Les trois lapins se précipitent vers moi, dans des mouvements de petit bon et glissement, des yeux rouges et les crocs en avant, je sais que là, la moindre erreur me sera fatale, je ne dois pas me faire toucher.
Marie-Anne lâche son fusil au sol et se saisie de la longue corde
One hundred percent retributive stance !
J’esquive, je ne pense qu'à ça, vas-y ! Les lapins prennent d’abords légèrement appuis sur leurs pattes avant de sauter, Hope celui-là et maintenant celui-là. Le plus gros est plus lents je l’utilise pour gêner les mouvements des autres. Celui-là répète toujours la même séquence. Je sens le vent de leurs passages, j’entends les claquements de leurs Crocs, mais vite il faut être encore plus rapide, encore plus rapide !
Je me déplace, sautant d’un point à l'autre, esquivant au dernier moment les crocs fatals, et pendant ce temps-là, a leur insu, la corde se déroule, et eux continuent de glisser sur les sols de sautée.
Esquive, ressent, prévoir, ici, là, danse pendent qu’eux s’emmêlent.
La maintenant, la fin de la corde je tire d’un coup sec et Hope !!!
Une boule de nœud, de fils et de serpent, mais ces créatures sont agiles et cette prison n’est qu’éphémères. Elles mordent déjà le fils de laine et commence à se défaire de leurs liens. Mais moi je me tiens devant eux, fusil à la main.

One hundred percent shoot, shoot, shoot

Plusieurs tires retentissent, le stalactite est la cible, il vacille, se craquelle de plus en plus. Les craquelures se transforment en fissure, les fissure en troue béant. Le stalactite s’effondre sur les individus piéger en dessous. La roche se brise dans un fracas et résonnent dans toute l'ile, ça y est Boy-Boy est prévenus.

Enfin j’ai gagné plus besoins de lui désormais, vous n’êtes pas d’accord monsieur l’Alpha lapin serpent qui vient de rentrer dans la grotte… attend quoi !?

Bon, ça va être du sport

Un lapin serpent, faisant 2m au garrot viens de rentrer dans la grotte, ils me contemplent avec colère, normal, j'ai couché ces petits copains sur plusieurs kilos de caillasse. Certaine partie de mon corps sont encore en train de se soigner et les esquives de tout tu as l’heure m’ont pas mal fatigué, va falloir que je gagne du temps-là.

Point positif, j’ai dû suffisamment attirer sa colère pour qu’il ne se concentre pas sur les œufs. Point négatif, j'ai peur HAAAAAA !!!
Il me court après je vais être manger courront !!!
J’utilise ma course particulière et court dans cette grotte pendant qu’il me poursuit, je slalome, grimpe court, j’entends à plusieurs reprises le bruit de la mâchoire qui claque dans le vide, vite, plus vite on actionne le plan B.

Il est à mes talons en colère, ayant pris un peu d’avance, je concentre l’énergie dans mes pieds pendant que ce dernier s’élance pour me gober. Allez saute !!!
Je roule pour esquiver en espérant qu’il se contente de me poursuivre, mais non, voilà qu’il s’arrête au milieu de la pièce. J’aurais préféré qu’il se contente de me poursuivre, mais temps pis, il lève sa queue haut dans les airs puis fracasse le sol à répétition dans l’espoir de me toucher. Le sol tremble sous mes pas et je lutte pour garder mon équilibre.

Je continue à me déplacer, mais cela ne va pas durer longtemps et il le sait, la fatigue commence à monter dans mes jambes et je ralentis à vue d’œil, je dois trouver un plan. Je profite des esquives pour tirer Piou, Piou Piou. Je ne vise que la jambe droite pour l’instant et suis partie pour suivre le nouveau plan.

Je cours vers le centre de la pièce, la queue du serpent finit par heurter CRACK le haut de l’épaule. J’entends une immense son qui résonne dans mon corps et mon bras se à pendouiller lâchement en suivant les mouvements de mon corps. J’ai mal, je pleure, mais j’ai ce que je cherchais. Je saisis un des jeunes lapins serpent moins emmêlés que les autres. Alpha est en fureur, il ne veut plus m’écraser au vu de ce que j’ai dans la main, mais ce qu’il souhaite me faire pourrait être pire. Il charge, mué par la puissance de sa rage, c’est TERRIFIANT

Je concentre les dernières forces dans mes jambes, et une fois la créature proche de moi, la tension dans mes jambe se relâche comme un ressort, et voilà que je m’élance vers le troue au niveau du toit de la grotte, me retourne en l’air et arrive à prendre un appui sur le toit, il prépare déjà ces pattes pour sauter à ma rencontre mais, pas assez rapide, le bruit de tire de ma dernière balle siffle, du sang éclate de la cuisse de la créature qui saute tout de même déséquilibrée par les blessures de sa jambe. Son saut est mauvais, il n’a pu pousser que d’une jambe et je la voie s’écraser contre le toit.

Je retombe avec grâce au sol, le lapin-serpent s’effondre avec fracas. Mais il se relève, étourdit, blessé. Je fais rempart entre lui et les œufs pendant qu’il me bloque la sortie. Dans un ultime effort il s’élance pour me manger… puis s’arrête net, une mère rentrée et elle est très en colère !

Je ne sais pas comment je devrais appeler ce serpent, mais la, “victime” serait parfaite.

Boy-boy à attraper sa queue et commencer à le balancer à travers la grotte, à chaque fois que victime heurter une surface des dents volait.
Victime ne se laisse pas pourtant pas abattre, le voilà à se dépêtrer de la prise de boy-boy et à tenter la même technique que contre moi, il élance sa queue comme des milliers de fouet vers boy-boy elle reste stoïque. Sa laine forme des vagues, chaque brin s’entremêle pour former 4 paires de bras… Elle avance vers Victime, déviant les coups comme si rien était, elle ne prend pas la peine de courir, marcher suffit. Une fois au contact, elle toise le minuscule serpent, les nombreuses paires de bars mitraillent sans arrêt enfonçant victime le sol mètre par mètre. après un arrêt le silence se fait entendre, a son regard on voyait que Boy-Boy n'en avais pas finie. Les paire fusionne en une seuls, les deux bras semble comporter trop d'articulation et surtout trop de fibre musculaire de laine.

Elle saisie la peau du coup de la créature. soulève sont poing et enfonce le visage du lapin par plusieurs coup répétitifs... Victime malgré une étonnante résilience ne pouvait rien faire. À chaque coup, le sol tremblait et j’en étais arrivée presque à avoir de la pitié pour cette créature. Enfin j'en aurais eu s’ils n’avaient pas essayé de manger les bébés de ma copine.

À tient Boy-Boy a l’air de grimper sur le tas de gravats qui était autrefois une stalactite. Je crois qu’elle se prépare à faire un finish. Elle s’élance dans les aires, plaçant ces brans en forme de V. la lumière se dégageant du trou du toit donne l’aspect d’un spot éclairant l’ange du muscle. Elle fait un salto puis sont corps d’apollons se tord pour former un U parfait. Enfin, comme un ressort protéique, le U s'inverse, les deux coudes en avant, elle écrase face du lapin serpentaire….
Je crois qu’il est plus que chaos

Une fois les animaux jetés dehors on s’est fait un gros câlin avec Boy-boy, des larmes humectai nos yeux et les larmes coulaient à flots, on avait tous les deux eu très peur, mais c'était passé maintenant. Nous avons un peu rangé la grotte. Elle déblayait les cailloux pendant que je passais un coup de ballet, puis nous avons préparé ce qui allait être notre dernier repas ensemble. Un vrai festin aux menus, du saumon crue, du saumon cuit, de la mangue, de l’ananas et même quelque raisin fermenté que Boy-Boy ne garde que pour les grandes occasions, nous nous sommes échangés nos cadeaux. Elle était ravie de ces sacs, ils étaient parfaitement ajustés, je suis un peu triste de ne pas être là pour les éclosions et j’aurais aimé voir des bébés à l’intérieur, mais ce n’est pas grave voyons ce que tu m’as offert. Du tissu c’est hooooo
Des larmes commence à perler sur la joue de Marie-Anne et cette dernière s’empresse d’étreindre Boy-Boy

Cette écharpe est magnifique, tu es même aller la teindre en bleu pour moi. L’ornithorynque semblait très content d’elle et il y avait de quoi. Je regardais l’écharpe faite d’une laine toute douce, elle semblait très solide également, je me demande comment elle l’a cou, si je crois savoir. Elle a dû utiliser la maîtrise de sa propre laine pour pouvoir lui donner cette forme sur son propre corps avant de la couper…
Je mets l'écharpe, je suis si contente et si triste en même temps, mais au moins cela fait du bien de ressentir toutes ces choses. Je ne suis pas un objet, quelqu'un me tient à moi et moi je tiens à quelque chose… des petits craquements s’entend dans la grotte suivie de petits bruits de bébé, moi et boy boy, on se regarde tous les deux surpris et heureux.

Je crois que le bateau de la marine va devoir m’attendre un peu