Au secours d'une duchesse
Marie-Anne
Les fleurs, le parfum, le soleil et un bel éclair au chocolat.
Frauce est vraiment une île magnifique, je me demande même si ce n’est pas la plus belle… Après je ne suis pas des plus objectifs, les champs de fleurs qui s'étendent presque à perte de vue… des mers de pétale, mon petit paradis et l'enfer des allergiques au pollen. Cela parait si paisible en apparence… oui en apparence. Il y a eu beaucoup de grabuge dernièrement sur l'île, elle est protégée par ses propres chevaliers ce qui lui confère une certaine indépendance, mais forcée de constater que leurs influences à des limites… Entre terroriste, meurtrier et révolutionnaire, les voix de couloir disent que si cela continue, Frauce pourrait basculer en un « repaire de criminel », autant dire que les gradés doivent vouloir profiter de ces incidents pour serrer les vis du gouvernement mondial sur cette île. J’imagine que la décision de la marine d’envoyer en « vacances » les marines ici n’est pas sans arrière-pensée.
Enfin, je suis en vacances et je ne compte pas spécialement participer à ces machinations. J’ai donc décidé de faire un petit Road-trip dans les fleurs, loin du boucan des cités principales… Objectifs, gagner un petit teint allé ainsi que quelques kilos dus au laissé aller. Parfait, je vois ma destination. Un petit village au loin perce les collines fleuries. L’air marin, le champ des vagues parcourt les terres pour arriver jusqu’à mes sens. Je vois des habitants qui entretiennent les champs en familles, des enfants qui courent jouant à la balle, des chiens parcourant le monde à la recherche de nouvelles odeurs. Sans rentrer dans la ville, je m’imprègne déjà de l’atmosphère de l’endroit, un joyeux bonheur sur l’eau, une simplicité à sauvegarder.
Je serpente dans les petites rues pavées du village, nommée eau-claire. J’ai de la place pour me déplacer, mais j’imagine que l’on peut dire qu’elles sont étroites, quelque mètres de large avec nombres de ruelles qui s’échappe des voit principale menant parfois à des secrets appréciable, une petite place, une balançoire, un puit….Les maisons, elles, montent sur trois étages, s’élevant en l’air pour garder le passage fraie à l’ombre du soleil. Quand on lève la tête, de nombreux vêtements sont étendus entre les bâtiments, les odeurs de lessive fleurie embaume l’espace, c'est très agréable et reposant. Cela me rappelle Manoa d’ailleurs fufufu. On se retrouve très vite à grimper ou descendre, le village se situe au bord des falaises de craie et les hautes maisons sont accrochées à la roche, de nombreux escaliers ou rue anormalement pentus aide à passer d’un niveau à l’autre… Plus je descends, plus le bruit de la houle clapotant sur les Gallet se fait entendre. Maintenant que je suis proche de la plage, je vais trouver une auberge pour loger ici cette semaine.
J’espère rencontrer des gens sympathiques.