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    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    I'm fucking starving | Bastard | Terminée AzZ01ar5/5I'm fucking starving | Bastard | Terminée 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    I'm fucking starving | Bastard | Terminée AzZ01ar3/5I'm fucking starving | Bastard | Terminée 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    I'm fucking starving | Bastard | Terminée AzZ01ar0/5I'm fucking starving | Bastard | Terminée 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    I'm fucking starving | Bastard | Terminée AzZ01ar0/5I'm fucking starving | Bastard | Terminée 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    I'm fucking starving | Bastard | Terminée AzZ01ar3/5I'm fucking starving | Bastard | Terminée 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    I'm fucking starving | Bastard | Terminée AzZ01ar0/5I'm fucking starving | Bastard | Terminée 2YXT7J2  (0/5)

    I'm fucking starving | Bastard | Terminée

    Mer 16 Mar 2022 - 2:28

    Bastard

    surnom ;

    Bast... ou Taré, Dégénéré et autres sobriquets tout aussi fleuris

    âge ;

    Il ne le sait pas lui-même, mais il ne doit pas avoir plus de la vingtaine

    origine ;

    West Blue, île de la patte d'ours

    blue de départ ;

    West Blue

    genre ;

    Masculin

    race ;

    Humain de la tribu des Kumate

    traits particuliers ;

    N/A

    métier ;

    Squatteur marin et meurtrier cannibale

    situation financière ;

    Plus pauvre que pauvre.

    temps passé en mer ;

    Cela doit faire un peu moins d'une dizaine d'années.

    moyen de déplacement en mer ;

    Bateaux squattés clandestinement, barques et parfois nage (quand il a la foi et a de la veine).

    pourquoi être devenu pirate ?

    Ce n'était pas forcément son choix, il était juste au mauvais endroit au mauvais moment et il se trimballe depuis cette étiquette (avec la prime et les embrouilles qui vont avec).

    vision de la piraterie ;

    De son point de vue la piraterie, c'est vivre sa meilleure vie, parce qu'en somme, les pirates font ce qui leur chante, quand ils veulent. Mais dans les faits, il s'entend rarement avec les autres pirates. (à raison, qui aimerait voir un clodo des mers débarquer sur votre navire pour becter vos vivres ou vos camarades ?)

    idée de la liberté ;

    Vivre ça vie comme il l'entend sans que quelqu'un ou quelque chose le force à faire un truc dont il n'a pas envie.

    avis sur le gouvernement mondial ;

    Bast ne sait même pas qu'une pareille entité existe. Mais, sans surprise, il est du genre à haïr l'autorité et tout ce qui entraverait sa liberté. Donc peu de chance qu'il soit un fan.

    avatar ;

    Soul -Soul Eater

    particularités physiques ;

    Cheveux blancs, yeux rouges, dents pointus, air de dépravé, grande cicatrice au torse, style vestimentaire plus qu'aléatoire.

    groupe sanguin ;

    F-

    rire ;

    « Kekekekekek »

    tics et manies ;

    Mange avec les mains, sa passe souvent la langue entre les dents, cracher, slav poser.

    passions ;

    La bouffe, la violence et l'alcool.

    peurs ;

    Devenir comme les autres fragiles qu'il croise sans cesse. Réfléchir.

    idéal ;

    Vivre une vie sans contraintes et limites.

    avenir ;

    Trouver une créature plus balèze que lui...La buter et la manger.

    rêve ;

    Trouver un endroit où les bêtes (gens compris) se battent, mangent (potentiellement entre eux) et baisent sans cesse et sans chichi. L'enfer quoi, pour peu qu'on soit sain d'esprit.

    mort ;

    La mort est un concept un peu poussé pour lui, il ne peut pas vraiment concevoir "ne plus être" et donc n'y pense pas du tout.

    régime alimentaire ;

    Carnivore avec tendance anthropophage.

    snack préféré ;

    La viande crue et bien juteuse ça reste le must à ses yeux.

    boisson préférée ;

    Le Rhum, bizarrement c'est l'alcool qu'il trouve le plus souvent dans les bateaux qu'il aborde.

    caractère

    Au premier coup d'œil, on pourrait simplement dire que Bastard est fou et considérer le travail sur sa psychée comme plié. D’un point de vue “normal” il est vrai qu’on ne peut pas vraiment le classer autrement que comme un dangereux dégénéré et ennemi de la société. Violent, vulgaire, sans mœurs, le jeune homme semble juste être une bête sauvage ayant, on ne sait comment, pris les traits d’un être humain. Mais s’arrêter à cet aspect ne serait qu’effleurer ce qui sert d’esprit à Bast et n’explique pas vraiment comment un être humain peut à ce point dévier de tout ce qui fait justement de nous des Hommes.

    Pour peu que vous connaissez Freud, dites vous que Bastard est un être entièrement sourd à son moi et surmoi. Le premier sert à chacun à construire l’image qu’il veut présenter aux autres, le second sert de morale ou de conscience, se construisant face aux interdits de l’enfance. Sans ces deux limitations, on se retrouve donc avec une créature comme Bast où seul le ça subsiste, ses envies et ses pulsions bouillonnantes dans un chaos émotionnel et influençant sa vie quotidienne. En somme, il n’agit que sur la base de ses envies, sans se soucier du résultat sur le long terme, s’il a le droit de le faire ou bien si cela porte atteinte à autrui. Seule la satisfaction de ses pulsions l’intéresse, on peut même dire que c’est la seule raison qui l’anime. S’il n’a envie de rien, Bast restera inerte dans son coin, jusqu’à ce qu’une envie vienne à lui.

    N’ayant de toute évidence pas bénéficié d’une éducation ou même d’un rapport normal avec les autres humains, Bast est ce que l’on peut appeler amoral. Il n’a pas conscience que ses actions sont mauvaises (ou bonnes), il fait juste ce qu’il veut. De façon générale, il ne fait que suivre ses besoins les plus primaires, à savoir dormir et manger. À cela, s’ajoute la quête de plaisir et les choses se corsent un peu à ce stade-là. Car outre la reproduction (et Dieu sait que je ne veux pas du tout parler de ses penchants en la matière tant ils sont nombreux et répugnants.) notre bon ami semble effectivement être un masochiste. La douleur semble jouer une grande partie dans ses désirs, le poussant toujours à chercher des créatures fortes et dangereuses pour les affronter. Qu’il gagne ou pas lui importe peu dans les faits, seule la violence compte. Plus sa proie est forte et le fait souffrir, plus il aura envie de continuer le combat, car il en retire véritablement du plaisir. Et si cet adversaire est véritablement puissant alors Bast peut développer une sorte d'obsession pour cette personne. Allant jusqu’à la traquer pour l’attaquer encore et encore ou être très “territorial” et s’en prendre à quiconque ose toucher à sa proie. Sans surprise, ses relations sont donc souvent antagonistes et tordues.

    Passons à l’intellect maintenant et, chers lecteurs, je peux vous dire que là aussi c’est le bordel. Une chose évidente, quand on rencontre pour la première fois Bastard, est qu’il ne maîtrise pas vraiment le langage. Son moyen d’interagir avec autrui se limite à : des grognements, des insultes et des provocations. Le tout hurlé et où les mots sont à moitié bouffés comme s’il dévorait lui-même ses propres paroles. Ainsi, au lieu de dire “Bonjour, je suis venu pour la bagarre”, Bastard dirait : “ESH L’SACS D’MERDE J’VIENS V’FONCEDER !”. Il n’est pas rare qu’on ne le comprenne que rarement tant il charcutte parfois la syntaxe quand il ouvre son clapet. Il ne sait également ni lire, ni écrire, ni même compter. Ses notions de “peu” et “beaucoup” pouvant ainsi vouloir dire à peu près tout et n’importe quoi. Sans surprise la culture non plus ne prend pas. Pour lui la musique reste du bruit et il ne comprend pas les arts visuels même les plus simples. Il semble vraiment posséder un intellect plus bestial qu’humain, néanmoins il est parfois capable de faire preuve d’intelligence, dans une moindre mesure bien sûr. Par exemple, le simple fait de porter des vêtements est un acte qu’il a appris, difficilement, au fil des années passées à vadrouiller sur West Blue. Il s’est en effet rendu compte que les autres humains le laissaient plus facilement en paix quand il avait quelque chose sur le dos et de fait mime les autres en s'habillant (mal, il s'habille très mal faut pas se mentir). Mais bon, Bastard reste quand même un abruti complet et il oublie parfois cette leçon qu’il a apprise, ne comprenant pas l’agressivité de ses “pairs” quand il se pointe dans une ville, nu comme un ver.

    Pour résumer, Bastard est une créature de pulsions et d’envies. Coupé de toute éducation, il n’a absolument acquis aucune norme de la société ou tout simplement l’envie de renvoyer aux autres une image positive de sa personne. N’ayant connu que des relations conflictuelles avec les autres humains, c'est ainsi qu’il interagit avec eux, ne les voyant que comme des animaux parmi tant d’autres. Ah et bien sûr il est con comme une pierre.

    technique

    • style de combat ;

    Hum… On peut dire que la façon de se battre de Bastard est… Simple. Très simple. Le jeune homme use principalement de ses poings et pieds, misant sur sa force herculéenne pour casser tout ce qui se met sur son passage. Ses crocs sont également une autre partie de son arsenal qu'il use et abuse, blessant souvent fatalement ses adversaires en les mordant jusqu'au sang, arrachant peau et chair avec ses morsures. Mais outre cela il n’y a pas vraiment de tactique ou autre dans sa façon de faire, il fonce tête baissée et si cela ne marche pas, c’est tout simplement qu’il n’y a pas été assez fort.

    Il n’utilise pas d’arme et il les balance dès qu’il se retrouve avec une dans les mains. Il ne faut pas non plus interpréter cela comme une sorte de sens de l’honneur mal placé qu'il aurait. C'est juste que l'intellect limité du cannibale ne lui permet pas de concevoir sabre et tromblon comme au mieux des projectiles, au pire une gêne. Son intellect, parlant en. Il est rare (voire impossible) que les combats dans lesquels il s’engage ne tournent pas rapidement au n’importe quoi. Le cannibale agit avant tout en suivant ses envies et pulsions, si un besoin pressant se fait sentir alors qu’il lutte contre vous ne vous étonnez pas s'il se lâche sans gêne contre vous. S'il s'ennuie, il s'en ira s'amuser ailleurs voire taper un roupillon juste là, en plein affrontement. Et s'il la faim, hé bien plus qu'une bagarre c'est potentiellement un duel jusqu'à la mort qui vous attends. En somme, imaginez que vous vous tapez contre un singe qui parle vaguement notre langue. À partir de là, vous ne devrez pas trop être déboussolé par ce qu’il se passera.

    • voie de combat ;

    Voie du Dépassement de soi - Plus Grand que nature

    • inventaire de départ ;

    Bast n'a quasi rien si ce n'est les habits de son dernier casse-dalle et une vieille barque qui vogue au pif sur les flots.

    • idée de l'évolution du personnage ;

    Bast va se concentrer à gagner en force, tout simplement, sans chercher à prendre de "raccourcis" en usant d'un fruit de démon ou d'armes. Il veut simplement faire ce qu'il veut et devenir la bestiolle la plus balèze du coin, et par coin il veut dire le monde.

    histoire

    J’imagine que c’est le moment fatidique où je vais devoir vous compter l’histoire de ce dégénéré connu seulement sous le pseudonyme de Bastard. Qui suis- je ? Erf, à vrai dire je ne le sais pas vraiment moi-même. Un narrateur éthéré lié à l’existence de cet individu en particulier ? La conscience enfouie et impuissante de ce foutu cannibale ? Un rando d’internet qui c’est dit que ça serait cool de mettre un peu de meta dans la narration de son personnage d’un forum de role-play ? Qui sait ? Quoiqu’il en soit, je suis le seul témoin du passé de Bast et le rempart entre ses rares pensées et le reste de l’univers.

    Et on peut dire que le destin lui en a foutu plein les dents dès la naissance. Il est issu de la tribu des Kumate, des cannibales reclus sur l’île de la patte d’ours de West Blue. N'importe qui peut se dire que naître dans pareil cadre n'est effectivement pas de chance… Dîtes vous que dans le cas de Bastard cela fut plus compliqué encore. Car même parmi des sauvages barbares et anthropophage il est une abomination et leurs standards sont pourtant pas spécialement haut. Génétique favorable, malédiction ancestrale, superstition devenue réalité ou simplement bizarrerie de la nature, notre cher protagoniste avait, avant même sa naissance une force anormale et les crocs si caractéristiques des siens déjà fort bien développés. Avec pareil attribut il n'est pas forcément surprenant qu'il se soit frayé lui-même un passage à travers les entrailles de sa génitrice, volant sa vie pour venir au monde dans le sang et la terreur. Si elle était à table ça aurait été une réplique parfaite du Huitième Passager, mais je m'égare. Les Kumate avaient bien des histoires de “monstres” vivant parmi eux. Des bêtes déguisées en homme et n'apportant que malheur à la tribu. Des histoires que peu pensaient fonder jusqu’à voir le carnage apporté par ce nouveau-né. Les anciens se réunirent, selon leurs lois il était interdit pour un kumate d’en tuer un autre. Coupable du meurtre de sa mère (même si, en étant un poil taquin on pourrait dire qu'on peut difficilement dire que cela ait été vraiment prémédité de la part du fœtus sanguinaire) on le condamna à l’exil. Une solution jugée comme la plus simple pour se débarrasser de cet être de mauvais augure. Et sans la pitié de son père, sans doute que l'histoire de Bastard se serait arrêtée ici.

    Le Père était un grand chasseur et véritable héros de la tribu. Beaucoup disaient qu’il était le plus fort des Kumate et c’est peut-être cela qui influença l'influença à penser qu’il était responsable de l’étrangeté de son fils. Malgré les interdits il s’était assuré que son enfant soit en sécurité dans la jungle, loin de tout prédateur et ne manquant jamais de nourriture. Ayant déjà des crocs, il pouvait facilement nourrir le bambin de bouts de viande qu’il trouvait de-ci de-là. Un vrai viandard de naissance donc. Les années passèrent, le fils grandissait et gagnait en force et en brutalité. Il chassait seul sa nourriture du haut de ses quatre ans, bondissant de la cime des arbres sur les pauvres proies inattentives. Lasse de s’occuper de sa progéniture, mais surtout du confort d’une couche chaude, le père jugea qu’il n’avait plus à veiller sur son enfant. Retrouvant une vie bien plus stable et plaisante au sein de la tribu sans avoir à garder plus longtemps cette seconde vie secrète qu’il menait. Bastard était trop jeune pour vraiment se souvenir de cet abandon, mais sans figure parentale durant sa croissance, il n’est pas étonnant que l’on se retrouve aujourd’hui avec un gars à peine plus intelligent qu’un animal sauvage. Et encore, le rodéo n’est pas terminé.

    Des années plus tard, un nouvel événement étrange frappa la tribu des Kumate. Des disparitions sporadiques. Ancien, homme, femme, enfant. Chaque année comptait son lot de disparus et il devint bien vite clair que quelque chose rôdait dans les bois. Nouveau prédateur ou bien étrangers dissimulés dans la jungle ? Qu’importe la réponse, la tribu devait agir. Là encore, je veux pas être méchant, mais bon faut pas être Sherlock Holmes pour deviner ce qui pouvait bien se passer à ce moment-là. Les chasseurs s'organisèrent, dirigés par le père, ils fouillèrent la jungle épaisse de la patte d’ours. Leurs recherches les menèrent dans un antre étrange, une caverne isolée dans l’une des “griffes” de l’île et où les restes des disparus pourrissaient, rongés jusqu’à l’os. Dans ce charnier à l’odeur infâme se tenait le coupable. Une créature à peine humaine, se délectant de sa dernière proie sans se soucier de la présence des chasseurs. Le fils avait survécu et subsistait du sang et de la chair des autres Kumate. Un crime infâme. Le père fut le premier à lever la main sur son monstrueux fils, suivit par les autres chasseurs. Même s'il était vif et fort, le petit Bast ne pouvait rien faire face à l’ire d'une vingtaine d’hommes voulant sa peau. Roué de coups jusqu’à l’inconscience, il fut ramené au village et jugé pour son crime. Déjà exilé du village, c’est cette fois-ci de l’île qu’on le chassa. Tous maudissaient son existence. Il fut attaché à un radeau de fortune, destiné à chavirer loin des côtes. Et pourtant, malgré le désir ardent de toute la tribu à le voir périr en haute mer, la créature survécu. Enfin, en même temps s'il avait claqué là il n'y aurait pas vraiment d'histoire.

    Il ne sait pas combien de temps, il avait dérivé sur ce qui était censé être son tombeau. Il se souvient juste de la faim, de la soif. Du soleil brûlant sa peau. Des oiseaux, venant le picorer et connaissant une triste faim pour peu qu’ils s'approchaient de sa gueule. Il se souvient de bruits étranges, un rugissement sourd, ou était-ce un souffle ? De l’immense créature de bois qui vint à sa rencontre. Des serpents de chanvre venant s’enrouler autour de ses membres et l'amener sur le dos du mastodonte. Il se souvient avoir été trop faible pour bouger. De ces créatures semblables à celles l’ayant chassé de son antre, battu et laissé pour mort sur cette étendue infinie d’eau. Elles semblaient plus faibles que les autres. Plus faible que lui. C’est du moins ce qu’il comprenait face à leur aide. Ils lui amenèrent de l’eau, de la nourriture. Un signe évident de soumission. Une meute de faiblards ayant perdu leur alpha ? Peut-être. Il profita de leur servitude, retrouvant lentement de ses forces. Ils communiquaient entre eux de façon étrange. Des bruits disgracieux, rapides, incohérents. Des bruits parfois lancés dans sa direction, ce qui l’irritait plus qu’autre chose. Puis les premiers signes de rébellion se firent sentir. Il avait déjà vu des bêtes interagir entre elles sur son île, il savait que parfois la meute pouvait se retourner contre son chef si celui se faisait trop doux. Il devait agir, et vite, pour le grand malheurs de ce pauvre équipage de marchands lui ayant sauvé la vie. Ils mangeaient, tous ensemble, autour de ce qu’il ignorait être une table. Dévorant d’une traite son morceau de viande, mais toujours affamé, l’enfant monta sur cette étrange plateforme en bois pour prendre un autre bout. Une des femelles fut prompte à agir, frappant vivement sur sa main tendue et aboyant à nouveau dans leur langage incompréhensible. Les paroles sèches et rires se transformèrent bien vite en cris de terreur quand ses crocs vinrent se ficher dans le visage de la femme. S’il était l'alpha, il ne pouvait tolérer d’écart de conduite de la part du reste de la meute. Le chaos éclata. Un autre mâle lui fonce dessus, cherchant à le séparer de la pauvre femme défigurée sur laquelle il s'acharne. Terrible erreur. Il y perdit la main. La panique s'intensifia parmi les autres, ils couraient dans tous les sens, restaient sourds à ses cris autoritaires cherchant à ramener l’ordre. Enragé face à leur réaction, il se jeta sur une troisième victime, puis une quatrième, mordant profondément dans leurs chairs, cherchant à les mettre au sol. Prouver à toute la meute qu'il était l'alpha. Puis vint le tonnerre. Assourdissant. Et la brûlure. Il voyait un trou dans son ventre, un trou d’où le sang jaillissait. Confus, le cannibale fut surpris par une autre détonation, l’emportant au sol alors que c’était cette fois-ci son épaule qui le faisait atrocement souffrir. Il hurla de douleur, se roulant au sol, ne comprenant pas comment le tonnerre et la foudre pouvait le frapper sans qu’il ne puisse voir le ciel. Une troisième détonation, le bois près de sa tête, fut soufflé. Au-dessus de lui, se tenait un autre mâle, pointant vers lui un étrange bâton brillant et fumant. Il grommela quelque chose dans sa barbe, rechargeant son arme, alors que sa cible se redressa sur ses pattes pour prendre la fuite. Il eut une dernière détonation, un tir raté une nouvelle fois de peu avant que le cannibale ne saute à l’eau. Furieux face à ce qu’il ne comprenait pas, Bastard ne savait pas encore que ce premier épisode au contact de la civilisation résumerait sa vie à venir.

    Des années durant le jeune adolescent vécu plus ou moins encore et encore la même chose. Survivant tant bien que mal à la dérive dans cette mer infinie. Croisant le chemin d’un navire de pauvres âmes ne lui voulait que du bien (ou pas) et se terminant dans un carnage de plus en plus violent le forçant à prendre la fuite et recommencer le cycle. Il avait appris à se méfier des “autres” voire à être le premier à passer en l’offensive. C’était parfois la solution la plus facile, lui permettant de vivre aisément avec plusieurs semaines de nourriture et une bonne tanière où dormir. D’autres fois il montait lui-même sur les navires, profitant du couvert de la nuit pour se trouver un coin reculé et isolé, festoyant des vivres de ces stupides primates jusqu’à ce qu’ils le trouvent et le chasse, ou meurt en essayant. Durant ces moments de calme où il vivait caché à leur insu, il écoutait attentivement leurs paroles, essayant de comprendre ce que les bruits signifiaient et apprenant lentement leur langage. De façon approximative du moins. La plupart des individus qu'il écoutait étant de sordide scélérats le vocabulaire qu'il se construisait se révéla rapidement limité à des insultes et expressions grivoises. Après, je dois bien avouer que vu les rares pensées qu'il peut avoir dans son petit crâne c'est là plus que suffisant pour lui.

    Il ne devait pas avoir plus de quinze ans lorsqu’il reposa enfin le pied sur la terre ferme. Le navire qu’il avait “accosté”, sans équipage pour le manœuvrer, avait fini par s’échouer sur une île. Une île habitée. Le cannibale se souvient des paroles pleines de colère des hommes de l’île face à la destruction que le navire avait apportée sur leurs quais. Il comprenait vaguement qu’il cherchait le responsable, et étant le seul être vivant à bord Bast jugea que c’était probablement de lui qu'on parlait. Il se présenta à eux… Enfin, façon de parler. Il se planta devant eux, grogna et attendit une réponse. On ne va pas se mentir, les gardes du port furent un poil surpris quand ils ont vu un ado à poil, puant et couvert de sang atterrir devant eux comme ça. Des hommes furent envoyés sur le navire et prirent conscience qu’un véritable massacre avait eue lieu. L’enfant sauvage n’avait pas vraiment compris ce qu’on lui aboya alors, tout ce qu’il savait, c’est qu’il était fatigué et que ces gens énervés parlaient de “le garder pour la nuit, le temps de comprendre ce que c’était que tout ce bordel”. Ce qui pour lui signifiait qu’ils lui offraient l’hospitalité. Ce fut le premier contact qu’eut Bast avec la Marine. Enfermé dans une cellule (qu’il pensait être une tanière un peu bizarre mais suffisamment confortable) il passa une nuit de sommeil tranquille. Ce fut le lendemain que les choses se corsèrent lorsqu’il fut surpris de voir que la porte restait fermée. Sans surprise, il s’énerva très rapidement, beuglant comme un bœuf et s'acharnant à essayer de briser les barreaux de sa cellule (essayant même de les ronger). Le spectacle amusait ses geôliers, en même temps, c’est vrai que c’est un petit peu rigolo, quand on est un poil sadique, de voir quelqu'un se frapper le crâne encore et encore contre des barreaux jusqu’à se fendre le crâne et sombrer dans l’inconscience. Comprenant qu’il était de toute évidence l’auteur du massacre sur le navire qui l’avait amené ici, ou du moins ayant la flemme de mener une véritable enquête quand un coupable parfait était sous la main, les marines s’occupèrent de la paperasse affublant le jeune garçon de sa fameuse étiquette de forbans des mers. Ils trouvèrent amusant de le nommer officiellement Bastard, compte tenu qu’il était incapable de leur donner un nom concret de lui-même et que, il fallait le reconnaître, c'était là un petit bâtard sournois (quelques uns faillirent y perdre des doigts en s'approchant trop près de sa geôle).
    Une semaine plus tard, le fameux Bastard s’évada. La faute à un de ses gardiens qui, pour rire, lui avait conseillé d’essayer de passer par le mur de briques plutôt que la grille. Le pauvre gars devait être assez surprise quand le dit mur se brisa après les coups de tête répétés du prisonnier décérébré. Poursuivi, le nouveau pirate prit la fuite de la façon la plus simple qu’il connaissait, la nage. Il s’apprêtait à reprendre sa vie tranquille de squatteur marin (à tendance meurtrière), inconscient que ce nouveau titre de pirate allait lui attirer moult ennuis.

    Cela fait quelques années maintenant que Bastard erre sur West Blue. Depuis son évasion, de nombreuses personnes le cherchaient activement, chose qui l’intriguait grandement. La plupart étaient des abrutis, tout de blanc vêtu comme ses geôliers. Ils n’étaient pas vraiment une menace tant qu’il ne restait pas suffisamment longtemps pour tomber sur tout un essaim. Outre les “BLANCOS”, comme il les appelait, sa route croisait souvent celle d’autre gars et gueuzes bizarres. Certains étaient sympathiques au début, disant qu’ils étaient des pirates aussi. Des mauviettes qui se pensaient alpha et faisaient dans leur froc dès qu’il montrait les crocs. D’autres encore disaient être des chasseurs, ayant de toute évidence décidé de faire de lui leur proie. Comme s’il était un stupide longue oreilles qu’on pouvait dépiauter d’un coup. Kekekek. Hum,désolé, je me perd parfois dans son esprit… Ah et par grandes oreilles il veut dire un lapin. Il ignore tout des noms que l’on donne aux objets ou animaux et appelle souvent les choses par ce qu’elles sont. Heureusement que je suis là pour servir d'interprète hein ? ... Quoiqu’il en soit, sa vie était rarement tranquille à cause de tous ces personnes le traquant. Il n’était même pas sûr du pourquoi tant de gens se foutaient aussi souvent sur son chemin, peut-être que c’était quelque chose en rapport au bout de papier qu’ils trimballent tous sur eux. Il ne savait pas ce que c’était, en s’en fichait pas mal. Peut-être qu'avec un peu plus de curiosité (ou de conscience tout simplement) Bast aurait compris qu’il était devenu un criminel recherché dont la prime grimpait toujours un peu plus au fil de ses exactions et des victimes qu’il laissait dans son hasardeux sillage. De plus en plus de gens sur West Blue étaient au courant de son existence, marines en quête de gloire facile, chasseurs de prime cherchant à se faire quelques berries ou encore pirates imaginant cet étrange phénomène comme un potentiel camarade. De façon quasi-quotidienne son train-train était chamboulé par l’arrivée de quelqu’un ayant ardemment envie de se foutre sur la gueule avec lui. Dans tout ce foutoir, la seule chose sûre c’est qu’il kiffe totalement ça !

    Le fameux bout de papier que tous trimballent:

    Hello there ! Moi c'est Karu. Je suis un random des internets, qui aime le jdr, le rp, les comics, les mangasses et le jeu vidéal. Je lis depuis un bail One Piece et je kiffe son univers wtf à souhait. Je suis là, déjà parce que je connais un peu les monarques du coin, mais aussi parce que mon premier fo' rp était un fo' One Piece et que j'était assez hypé pour raviver ma flamme de role-play dans cet univers. Sinon mon slip est noir.
    La volonté des dés
    Admin
    La volonté des dés
    Messages : 447
    Dorikis : 533

    I'm fucking starving | Bastard | Terminée

    Sam 19 Mar 2022 - 16:56

    Félicitations !



    Ta fiche est validée ! Bastard est un MALADE MENTAL, AU SECOUUUUUUUUUURS !!! Avec tous ces petits éléments si particuliers, et un avis de recherche en prime... tu reçois un bonus de 45 dorikis. Je suis à la fois horrifiée et en admiration devant ce personnage, bravo ! Tu es également le premier pirate validée avec une prime ! Qui s'élèvera donc à 2.500.000 millions de berry, tu as fais une bonne estimation ! Mais on a hâte de voir tout ça grimper.

    Tu peux rp dès maintenant, ainsi que faire ta fiche technique et si tu le souhaites, ta fiche de liens !  Amuse-toi bien !

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