Des flammes sur le port
Isaac Inkman
Cela peut parfois étonner, mais de temps à autre, après un travail éreintant qui nécessite de faire profile bas quelque temps, Isaac aime aller vagabonder sur une île pour découvrir les coutumes locales et faire la rencontre des habitants. Après tout faire quelque bonne action ici est la et voir quelque sourir apparaître sans faire partie de longue machination est attendrissant et lui rappel que la vie peut se montrer un peu niaise… Et puis quitte à mêler l’utile à l'agréable, cela lui permet de regagner quelques points auprès des locaux.
Cette fois-ci notre homme d’encre à décider de se poser sur la petite iles de grim Citadel, des nuages noires qui filent plus loin que l'horizon, l’aspect noirâtre du ciel, c'est reporter sur les végétaux morne et sur l’architecture de grey foncer et d’ardoise noir. Le tout mélangé donne un effet gothique des plus intéressants que beaucoup jugerait lugubre, mais qu’Isaac trouve évidemment formidable.
Enfin, rapprochons-nous de notre diable d’encre pour savoir ce qu’il est en train de faire.
Dans une auberge montant sur 4 étages, biscornus à souhait et dont chaque pas vers les hauteurs se fait dans le défis des lois les plus simples de la physique,” Le Chaudron noire accepte d'accueillir Isaac en échange de monnaie sonnante et trébuchante. Le tenancier morose l’a placé dans la chambre la plus haute, une grande suite située dans le grenier comprenant un grand lit à baldaquin, de grande tapisserie et une splendide vue depuis la fenêtre sur la grand place.
Issac profitait de ces quartiers, ayant installé ci et là les ébauches de dessins qu’il serait susceptible d’utiliser plus tard. S'ajoute à cela l'impressionnante quantité de papier disposée en tas dans le fond de la pièce, preuve que notre éditeur profite de ces vacances pour imprimer des tomes des Inktoon. Ouvrant les fenêtres, humant l’air à plein poumon, l'amalgame d’encre parle à haute voix, lui qui aime s’entendre parler.
- Bien, écrire c’est une bonne chose, mais je crois qu’il est temps de goûter l’air de la liberté, de voir ce que la providence m’a donné comme grain à moudre ce matin.
Il penche sa tête par la fenêtre, regarde longuement à droite puis à gauche. Soudain, le sourire qui fend déjà son visage semble s’étendre de plus belle.
- Et bien, on dirait qu’il y a du grabuge sur le port… hehe voilà qui est parfait pour faire une entrée remarquée !