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    Glase Neussa
    Glase Neussa
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    Qui est-ce que vous vendez ? [PV Jun]

    Jeu 29 Sep 2022 - 0:13
    “Nous avons de bonnes raisons de croire que ces disparitions sont liées au marché noir qui se tient en ville.”

    - - -

    Il était encore tôt à Spider Miles. Au loin, on pouvait entendre le bruit des marins et pêcheurs sur les docks, déjà occupés à charger des marchandises ou vendre en gros le fruit de leur sortie en mer. Mais dans la rue commerçante qu’arpentait Glaise, les magasins commençaient tout juste à ouvrir. Les passants étaient rares, et le gros de l’animation venait des vendeurs qui achevaient de préparer leurs étals ou d’ouvrir leurs devantures.

    - - -

    “Passer du marché noir aux enlèvements ou aux éliminations, c’est un sacré saut.”

    “C’est notre meilleure piste. Toutes les victimes ont été entendues proposer de révéler comment accéder au marché peu avant leur disparition. Et la première victime a disparu au moment où les rumeurs d’une cargaison de très haute valeur ont commencé à circuler. On dirait que quelque chose de gros se prépare, et qu’ils ne veulent prendre aucun risque.”


    - - -

    La jeune femme en profitait pour prendre son temps, pour s’arrêter devant chaque vitrine et examiner les articles. Il y avait des tailleurs, des fripiers, des chapeliers, des bijoutiers, tout pleins de vendeurs aux articles bigarrés et colorés, dont la plupart étaient bien au-dessus de ses moyens. Pas qu’ils soient particulièrement chers, mais elle n’avait pas emporté grand chose et devait garder de quoi manger à midi.

    - - -

    “Et s’ils ont l’impression que personne ne réagit quand ils se débarassent de quelqu’un, et qu’en plus ils ont une grosse rentrée d’argent…”

    “Ils vont étendre leurs activités. Nous ne pouvons pas laisser ça arriver, il faut donc agir au plus vite.”


    - - -

    Alors elle regardait, elle s’imaginait avec tel chapeau ou telle écharpe. Elle guettait une occasion en or à ne pas manquer, ou une babiole qui lui taperait particulièrement dans l'œil. Parfois elle s’arrêtait devant une broche ou une bague, alors le commerçant s’approchait et essayait de l’inciter à acheter. Sans succès, elle finissait toujours par se redresser et leur dire gentiment au-revoir avant de continuer sa marche.

    - - -

    “Très bien. Mais quel rapport avec un importateur ?”

    “D’après nos sources, il se serait déjà approvisionné au marché noir par le passé. Comme un moyen de blanchir leurs marchandises. S’il est encore en lien avec eux, alors il est notre meilleure piste. Mais faites attention, s’il est vraiment un danger pour le marché noir, alors ils chercheront sans doute à le faire disparaître également.”


    - - -

    Le civil qu’elle devait amener au poste tenait un de ces magasins. Un certain Jun Sungyee - comme la famille Sungyee, bien que le briefing n’ait pas évoqué le moindre lien réel - et c’était à peu près tout ce qu’elle avait comme information. Enfin, ça plus le nom et l’adresse de sa boutique. Alors sans se presser, pour ne pas attirer l’attention malgré son uniforme, elle s’arrêtait à chaque commerce avant le sien. Et si jamais elle trouvait vraiment de quoi décorer un peu plus sa cape ou sa casquette… ce serait tout bénef’

    Elle n’avait cenpendant toujours rien trouvé, et déjà elle était arrivée. Son regard se leva vers l’enseigne du magasin, c’était bien le nom qu’on lui avait donné. Plus qu’à trouver le propriétaire et le convaincre de l’accompagner au QG local de la marine pour poser quelques questions. Les ordres avaient été clairs, ce n’était pas une arrestation. Elle ne pouvait pas l’embarquer de force, il devait venir de son plein gré. Mais elle n’était pas non plus autorisée à rentrer les mains vides…
    Jun Sungyee
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    Qui est-ce que vous vendez ? [PV Jun]

    Jeu 6 Oct 2022 - 16:30

    La Coopérative des Embruns

    Refuge de Jun Sungyee

    A la jonction entre les docks et le quartier commerçant, il y a cette bâtisse au toit de tuiles rouges. Il s’agit visiblement une vieille chapelle désaffectée, du genre un peu rustique, qui aurait été entièrement retapée par les habitants de Spider Miles… et pas que par des professionnels.  
    Une pancarte massive orne la façade, sur laquelle il est écrit : “Coopérative des Embruns”. L’enseigne, tout aussi rudimentaire, évoque une myriade d’espèces marines différentes qui se rassemblent pour former la silhouette d’un très gros poisson.

    La boutique a deux entrées : la première est suffisamment large pour faciliter les mouvements de marchandises et donne sur les docks, tandis que la seconde, plus modeste, dessert la rue marchande.
    Les connaisseurs en matière de maçonnerie s’aviseront que le bâtiment a été récemment consolidé de briques d’argile blanche, cuites à partir de la terre boueuse qu’on trouve sur les berges de l’île.
    Qu’il s’agisse du toit, des vitraux ou de la charpente, de nombreux matériaux de récupération ont été utilisés, conférant à l’ensemble le lustre patiné d'une bâtisse d’époque ; le revêtement est relativement frais et pourtant les couleurs semblent vaguement délavées, comme si on avait dilué autant que possible la peinture pour mieux la faire durer.

    L’édifice ne passe inaperçu. Surmonté d'une flèche qui semble prendre d’assaut le ciel, et doté d’une superficie qui avoisine les 750m² (comprenant aussi bien une boutique, qu’un atelier et un vaste espace de stockage), la Coopérative des Embruns est un mastodonte rénové à peu de frais. Son apparence attire aisément l’attention, et il s'avère que les travaux de construction ont fait grand bruit dans l’ensemble du district.
    Où qu’on porte son regard, un esprit sagace remarquera que la structure semble avoir été pensée avec un souci d’économie et de praticité : dans le but de valoriser les ressources déjà existantes.
    Récupérer, exploiter et faire fructifier.
    La Coopérative des Embruns, dans sa conception même, est un hommage à l’idéologie de Jun Sungyee.
    …mais si vous demandez à voir le responsable, personne ne vous donnera son nom.

    Le propriétaire de l’établissement se nomme Suzanna Dias.
    Jun Sungyee n’en est que le co-signataire, un détail qui n’aura pas échappé au CP4 (sans doute aurait-il été plus difficile de mobiliser les efforts de la communauté s’il s’était su qu’un étranger était à l’origine du projet).
    Propriétée de Suzanna DiasUne vingtaine d’employés recensés / Chiffre d'affaires annuel : modeste (350 000 ฿)


    A l’intérieur.

    Les perles du boulier claquaient avec une effervescence mesurée.
    Les petits doigts agiles de Raquel faisaient fuser les billes de bois sur leurs tiges, soustrayant les charges et les frais annexes de leur budget mensuel. Sa courte chevelure jaune canari et ses lèvres pincées dans une mimique de concentration lui donnaient des airs de petit caneton fâché, une chose que Jun – qui supervisait ses calculs – se retenait très fort de lui dire, pour éviter de la déconcentrer.
    La petite Raquel était installée derrière le guichet. Le rush matinal de la clientèle – des marins et des pêcheurs qui se découvraient soudain manquer d’un bout de cordage, ou bien qu’il y avait des trous dans leur grand filet de pêche, voire qu’ils étaient à court de peinture étanche – était passé, et l’adolescente utilisait ce répit pour travailler sur les comptes de l’établissement.
    Pour votre information : Raquel avait 12 ans (et elle manquait l’école aujourd’hui).

    Non loin du bureau de l’enfant, une matrone à l’embonpoint prononcé – et au sourire communicatif – s’occupait de restocker les étagères en marmonnant une vieille chanson de marin. Et de l’avis de Jun, elle chantait avec beaucoup de talent.
    Sur ces étagères, on trouvait un peu de tout. Du matériel de pêche et des produits d’entretien, tant pour les outils que les navires. Des bocaux d’huile de foie de morue (supposément bonnes pour la santé, si on en croyait l’étiquette sur laquelle était dessinée une grand-mère en train de soulever de la fonte) et des conserves mijotées (supposément ultra-délicieuses, toujours selon l’étiquette, puisque les petits-enfants qui en mangeaient tiraient littéralement des rayons lasers de délice par la bouche et les yeux). Et même des colifichets en verroterie ou des badges décorés d’écailles de poisson d’une extraordinaire finesse (supposément des écailles de sirène, mais à ce stade, j’espère que vous aurez compris qu’il valait mieux éviter de se fier aux étiquettes).
    Cette dame s’appelait Andréa (et celle-ci n’était jamais allée à l’école). D’ici quelques minutes, elle retournerait à l’atelier pour y mitonner la délicieuse soupe de poisson qu’on vendait ici-même, sur les éventaires de la Coopérative, et dont les arômes épicés imprégnaient l’atmosphère et titillaient les appétits.

    Tout au fond de la boutique, un grand tableau recensait les tâches du personnel, les besoins en approvisionnement pour que la Coopérative continue de fonctionner, et les primes modestes qu’on associait à chacun de ces articles. Beaucoup d’employés qui transitaient entre l’atelier et l’entrepôt venaient faire un crochet devant le tableau, afin de mettre à jour les stocks et d’actualiser le bonus qui leur serait versé en fin de mois selon leur activité.
    L’ambiance était éclectique et dynamique ; les salariés semblaient tous avoir des profils très différents et des millions de choses à faire ; le seul élément détonnant, au milieu de toute cette fièvre, était la présence de Jun Sungyee.

    Comme une araignée au centre de sa toile, la petite étrangère rousse attendait patiemment que ses employés viennent papillonner à proximité pour leur prodiguer conseils et recommandations. La posture sereine, les mains jointes dans le dos, son sourire relaxé ne vacillait jamais, et ce, en dépit de tous les problèmes qu’on pouvait lui annoncer (le prestataire chargé de la livraison s’était d’ailleurs cassé un bras ce matin, et la Coopérative se retrouvait avec 220 kilos de denrées à livrer dans pas moins de six restaurants différents).
    Certes, son sourire ne vacillait jamais… mais pour vous dire la vérité, ces complications supplémentaires devenaient difficiles à gérer. Son personnel n’était pas suffisamment formé pour se prendre en main tout seul (et cela devait changer), mais les aiguiller dans la bonne direction sans pour autant régler tous leurs problèmes à leur place requérait un certain doigté (...de plus, ce n’était pas le premier rapport lui signalant un blessé parmi les prestataires employés par la Coopérative : les docks étaient devenus plus dangereux que de coutume, récemment).
    En clair, Jun Sungyee avait de nombreuses affaires à traiter
    …et comme si les choses n’étaient pas suffisamment graves, son guetteur venait de faire irruption dans la boutique : ce qui n’était jamais une bonne nouvelle.
    Se faufilant par l’entrée arrière, un jeune homme maigre – aux yeux profondément enfoncés dans ses orbites  – se rapprocha pour lui chuchoter à l’oreille.
    Jun, y’a un manteau-blanc qui d’scend la rue.
    Merci, Krill.
    Celui-ci hocha sèchement la tête, renfonça ses mains dans les poches de son veston, et ressortit la tête basse. Plus discret qu’une ombre, il ferait tranquillement le tour du quartier avant de se poser sur la terrasse du bistrot voisin, surveillant les allées et venues, une chope à la main.

    Elle médita brièvement l’information.
    Un officier de la marine, ce n’est vraiment pas le moment.
    Les agents du gouvernement s’engageaient rarement dans cette partie de la ville, et pour autant que Jun en eût connaissance, il n’y avait que deux endroits susceptibles de légitimer une visite officielle : le chantier naval en face des quais – qui acceptait souvent de travailler pour les forbans désireux de se rendre sur la Route de tous les périls – et sa propre Coopérative. Juste au cas où, mieux valait se tenir prêts.
    Sans attendre, la mercanti siffla entre ses doigts ; l’intérieur de la boutique se figea d’un seul coup, et se réanima dans un tourbillon frénétique.
    Les enfants échangèrent prestement leurs places au guichet avec les adultes, et piochèrent des jouets ou des crayons de couleur dans un coffre en bois.
    On fourra à la va-vite dans la réserve les objets tranchants et les produits dangereux (médicaments, acides et allez-savoir-quoi-d’autre…) que la Coopérative fournissait sans licences.
    Deux employés dont les têtes avaient été mises à prix par le passé se claquemurèrent dans l’entrepôt.

    Lissant les étoffes écarlates de son costume traditionnel du Pays des Fleurs (pour s’assurer que sa tenue demeurait impeccable), la jeune femme se prépara à accueillir l’importun.
    Si celui-ci venait bel et bien pour leur rendre visite, alors, il sera là d’ici…
    …quelques secondes.
    La porte s’ouvrit.

    Trois marches d’escalier se situaient face à l’entrée. Leur hauteur était telle qu’en interceptant un client à leur sommet, Jun compensait effectivement sa différence de taille avec n’importe quel mastodonte. C’est ainsi qu’elle se retrouva instantanément face à face avec l’agent du gouvernement. Les yeux dans les yeux, à peine fut-il entré ; le dévisageant d’un regard qui possède l’intensité bleue du saphir.
    La jeune femme étudia la silhouette drapée de blanc de leur invitée.
    Celle-ci était grande et robuste. Il n’était pas étonnant que Krill ait pensé qu’il s’agissait d’un soldat ; ce genre de profil n’était pas bon signe, car cet individu était potentiellement un officier de la marine ou un agent rompu aux missions sur le terrain…  mais certainement pas un gratte-papier qui venait vérifier que leurs affaires étaient en ordre.

    Pour autant, rien dans le sourire de Jun, ou dans sa voix, ne trahissait sa méfiance.
    Bienvenue à la Coopérative des Embruns, annonça-t-elle sur un air mélodieux. Quel bon vent vous amène, mademoiselle ?
    Son attitude semblait commerciale et onctueuse, mais son langage corporel racontait une toute autre histoire ; la jeune femme était fermement plantée dans le passage, lui interdisant l’accès de son petit corps frêle.
    Son maintien, droit et raffiné, évoquait la dignité d’un grand arbre majestueux.
    Qu’importe la douceur de ses manières, c’était la posture de quelqu’un d’habitué à se faire obéir.

    Derrière elle, le personnel avait cessé tout mouvement, et lorgnait sur la casquette blanche de Glase avec un soupçon d’inquiétude.
    Pour ces gens-là, les visites officielles étaient rarement de bon augure. Une tension à peine palpable semblait planer dans l’air ; une frénésie contenue émanait de ces hommes, femmes et enfants pour qui la justice était souvent synonyme d’un jugement impitoyable. Leurs regards convergeaient sur le dos de leur jeune leader, qui se dressait entre leur seul gagne-pain et l’individu qu’ils identifiaient comme une menace.
    Glase Neussa
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    Qui est-ce que vous vendez ? [PV Jun]

    Dim 9 Oct 2022 - 16:45
    “Hmm ?”

    Glase baissa les yeux quand on l’interpella. Car il n’y avait pas trop de doute possible, c’était à elle que la jeune femme dans l’encadrement s’adressait. Pas très grande mais athlétique, quelqu’un habitué à l’exercice. Peut-être une vigile d’un genre ou d’un autre. Ce qui expliquerait pourquoi elle se tenait comme ça, dans l’encadrement, à bloquer le passage de façon aussi explicite. L’agente du gouvernement aurait dû se douter qu’il y aurait des gros bras pour assurer la sécurité, et que son approche ne passerait pas inaperçue. Déjà, parce que la boutique - si on pouvait encore parler de boutique - était immense. Elle leva de nouveau les yeux et promena son regard le long du bâtiment.

    C’était plus un genre de gros hangar, avec un coin dédié à la vente. Rien de bien nouveau pour Glase, qui avait grandi dans un port. Elle pouvait même se faire une idée de la personnalité des propriétaires. Des gens pas forcément riches à l’origine, plus proches des petites gens que des riches compagnies marchandes, qui aimaient l’aura de travail artisanal et d'authenticité que procurait un bâtiment fait de bric et de broc. Sans doute qu’ils employaient pas mal de personnel un peu douteux, des gens qui auraient du mal à trouver du travail ailleurs, et qu’ils acceptaient facilement les marchés pas très légaux mais qui arrangeaient tout le monde. Ce genre d’affaires était soit en lien direct avec la pègre locale, soit c’était des cibles de choix pour du racket. Et vu la teneur de sa mission, la sangsue supposa qu’ils appartenaient à la première catégorie. Ce qui la laissait profondément indifférente, à vrai dire. Acheter au marché noir et esquiver les taxes, c’était pas très sympa mais ça ne faisait de mal à personne. Restait à espérer qu’ils n’étaient pas impliqués dans des histoires plus sordides.

    Elle baissa de nouveau les yeux et planta son regard dans celui de la vigile. Oui, en y réfléchissant deux secondes, Glase aurait pu deviner qu’elle ne serait pas la bienvenue. Seulement voilà, elle était venue en paix et décontractée, donc elle n’y avait pas réfléchi.

    “Rien de précis. Je fais du lèche-vitrine.”

    Et, ignorant l’attitude presque belligérante de la personne en face d’elle, Glase s’avança. Une personne normale n’aurait pas eu la place de se faufiler autour de la jeune femme, la porte n’était pas assez large pour ça ; mais la sangsue n’avait pas ce genre de soucis, elle n’eut qu’à compresser son torse et soudainement, elle avait toute la place nécessaire. Elle en profita tout de même pour se tourner vers la rouquine.

    “Vous pouvez vous détendre. Si j’étais venu chercher des ennuis, j’aurais apporté des renforts - ou un déguisement. Glase faisait partie du Cipher Pol, pas de la Marine. Elle n’avait rien contre les méthodes plus déloyales. Mais l'essentiel restait là : elle ne serait pas venue les mains dans les poches. - Vous n’auriez pas des livres de médecine, à tout hasard ?”

    Ça ne semblait pas la spécialité locale, donc la question était un peu vaine. Mais elle avait parfois l’impression que ce n’était la spécialité de personne, et peut-être qu’un magasin à la fois immense et populaire avait une section brocante avec de tout et n’importe quoi.
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