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    Saul D. Asgar
    Saul D. Asgar
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    Excusez-moi, mais vous fumez Madame ! [ft. Manoa]

    Ven 29 Avr 2022 - 15:39
    Le royaume de Frauce était un endroit bien atypique pour Saul.

    Ses champs de fleurs emplissait l’île entière d’un parfum printanier, où le chant des oiseaux se mêlait au bourdonnement des abeilles, pollinisant constamment ce qui semblait être pour elle une corne d'abondance. Malgré l’apparente uniformisation des multiples terrains fleuris, un véritable écosystème s’y était développé et y avait élu domicile, faisant des champs de fleur du royaume un microbiome unique, même à l’échelle des quatre mers, ou plusieurs milliers d’espèces de fleurs, de fruits et d’insectes uniques à cette île prospéraient sous les doux rayons du soleil.

    Ces mêmes champs de fleur étaient bordés par de verts pâturages ou plusieurs têtes de bétail broutaient avec insouciance l’herbe issue de terres labourées avec amour et fertilisées dans le respect de l’environnement. Cela avait un impact direct sur la qualité des denrées issus de l’élevage : le lait, surtout utilisé comme matière première pour leurs fromages et leur pâtisserie était reconnu mondialement pour ses qualités nutritives, au point même que les médecin recommande sa consommation pour régler les problèmes liés au os et au déficit de calcium. La viande, qu’elle soit issue de la volaille, des ovins ou des bovins, sont élevés jusqu’à la mort avec tendresse et amour, et traitée comme des être humains. Avant de les abattre, on leur fait inhaler une drogue aux vertus soporifiques, créée à base des fleurs du royaume, pour garantir aux bêtes un départ respectueux et sans douleur. L’amour et le respect porté aux bêtes se ressentait en bouche, procurant une viande d’une tendresse et d’une douceur inégalée, avec un excellent apport nutritif, lui aussi recommandé par les médecins !

    Ces éléments font du Royaume un lieu mondialement réputé pour sa gastronomie. N’importe quel fin gourmet digne de ce nom l’incluerait dans un marathon gustatif et bien des spécialités de l’île figurent dans les top des consommateurs.

    Le royaume de Frauce était un endroit bien atypique pour Saul, car il correspondait en tout point à son idéal écologique en matière de nutrition et de respect de l’environnement. L’air pur qu’il humait était doux et parfumé naturellement. Une odeur de nature et de romance séduisait en permanence ses narines, faisant naître sur son visage un doux sourire, bonifié par les rayons du soleil.

    Il aurait aimé que sa mère puisse voir cette île. Les gens avaient l’air beau et heureux. Dans d’autre circonstances, il aurait pu être comme eux, et vivre de la vente de fleurs par exemple. Il se serait bien vu en fleuriste. Après tout, beaucoup de ses oeuvres d’arts ont pour thème l’éclosion, et il n’est pas rare pour lui de faire des bouquets.

    Mais il n’était pas venu sur cette île pour passer des vacances, non. Il était venu pour voir une personne en particulier. Un chevalier de l’île, condamné à mort, nommé Maiden Fairre. La liste de ses crimes était considérée comme honteuse et déshonorante dans un pays ou la chevalerie fait figure de norme. C’est pourquoi il voulait voir de ses propres yeux quel genre d’individu immonde s’amuserait à ternir la réputation d’un paradis écologique à ce point. Mais il avait encore le temps, l’exécution était dans cinq jours. Et aujourd’hui, il ira donc se balader en ville, manger un bon petit plat local et lire un bon petit livre en papier recyclé.

    Après quelques minutes de marche, il vit une brasserie avec une terrasse accueillante, spécialisé dans les burgers. Une file d’attente conséquente, sans doute signe du succès de l’enseigne, se présentait à lui. Tant pis, il prendrait son mal en patience.
    Lorsque vint son tour, la serveuse se présenta à lui avec un sourire chaleureux et une hospitalité sincère. Saul lui rendit son sourire.

    “Bonjour monsieur et bienvenue à la Brasserie des Lys ! Ça sera pour manger, ou juste boire un coup ?”

    “Bonjour mademoiselle, ça sera pour manger et boire, s’il vous plaît. Pourrais-je rester en terrasse ? Je tiens à profiter du joli soleil de Frauce.”

    “Bien évidemment ! Suivez-moi, afin que je vous installe !”

    Saul emboita donc le pas derrière la serveuse qui l’installa à une table simple munie de deux chaises.

    “Que souhaitez-vous commander ?”

    “Une entrecôte saignante avec des frites ainsi que votre meilleure bouteille de vin rouge, s’il vous plaît, mademoiselle.”, termina t-il avec un clin d'œil.

    Un léger rougissement suivi d’un balbutiement quasiment inaudible à base de “oui, je vais vous préparer votre plat de suite” précédant un départ en trombe, qui esquissa un sourire chez le tueur en série. En attendant, il allait entamer son livre “Les grands artistes de Grand Line Vol.1 : Peintres et sculpteurs”

    Visiblement, Saul ne vit pas le temps passer, car la serveuse revint avec une assiette richement garnie, ainsi qu’un seau contenant une magnifique bouteille de vin.

    "V-voilà votre plat, monsieur, bon appétit et j’espère que vous passerez un bon moment !”

    “Merci, mademoiselle, mais c’est déjà le cas.”

    Nouveau rougissement, nouveau départ en trombe. Saul ne put cette fois-ci s’empêcher de rigoler légèrement. Mais trève de bavardage, il était temps de goûter à son repas !
    Il fut convaincu à la première bouchée. La viande, saignante et tendre, fondait en bouche et le goût emplissait sa bouche de son arôme légèrement poivré et salé. Les frites, ni trop chaudes, ni trop molles, étaient faites maison et s'accommodaient parfaitement avec la moutarde fournie avec. Le vin, quant à lui, était doux et frais, avec un arrière goût légèrement fruité.

    Saul était convaincu qu’il avait affaire à la quintessence du repas bio et que c’était le meilleur plat qu’il eut mangé de sa vie.

    Life was good.
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    Lun 9 Mai 2022 - 9:51


    excusez-moi, mais vous fumez madame !

    ft. saul // royaume de frauce

    Ton corps passe la porte du fleuriste avec élégance et tu te retournes pour le remercier une dernière fois, un peu trop polie par rapport à ton habitude détachée. La couronne fleurie trône sur ta tête, encadrant délicatement ton visage de teintes vives en accord avec tes yeux d’un bleu-vert particulier aux notes de menthe à l’eau. Le beau chat noir qui te suit se faufile dans l’entre bâillement de la porte avant qu’elle ne se referme complètement, jette un regard derrière toi, puis un autre devant, et se met à marcher à tes côtés en silence, attentif à tous les bruits de la rue.

    Tes pas lents s’enchaînent l’un après l’autre, presque au ralenti. Les deux mains serrées autour d’une petite liasse de papiers plus ou moins abimés, tu feuillettes le tas d’avis de recherches en chantonnant pour toi-même. Le visage de ta sœur passe sous tes yeux mais tu ne t’attardes pas dessus, préférant vite plonger ton regard dans les yeux du criminel suivant. Un bonhomme aux sourcils épais et au cou solide. Sa moustache te fait frémir alors que tu passes délicatement tes doigts sur sa joue de papier. Tu ne ramasses que les primes des hommes. Ta sœur… est une exception ; tu ne la chasses pas, pourquoi tu ferais ça ? Le visage suivant apparaît. C’est un des trois nouveaux que tu as récupéré dans les rues récemment. Son visage de métal est vraiment étrange, où sont ses yeux, son nez, son caractère ? Tu te perds, doutant que tu ne partes à sa recherche un jour. Surtout avec une prime aussi mince.

    Un courant d’air te force à tourner la page un peu trop vite, découvrant l’avant dernier criminel. Des cheveux magnifiques, un regard profond et intime, des lèvres légèrement féminines, une peau sans défauts. Il semble vouloir attraper le photographe. Mais ton esprit préfère interpréter cette pose comme si c’était toi, qu’il voulait attraper. Des milliers de papillons prennent leur envol dans ton estomac à cette idée, alors que tu fermes les yeux quelques instants pour savourer ce coup de foudre qui te frappe, comme toutes les autres fois où tu as regardé ce visage. Tu imprimes son image dans ton cœur, et tu reprends ta marche avec un peu plus d’entrain, pliant les avis de recherches pour les ranger dans ton sac en oubliant de regarder le dernier.

    Si tu es ici, dans cette ville spécifique de Frauce, ce n’est pas par hasard. Tu traques Saul depuis plus d’une semaine, cherchant ton chemin à coup de questions et de services rendus. Et comme tu es chasseuse depuis longtemps, on te fait confiance, tu connais des noms qui font pression, tout ça rend ton travail plus facile, plus rapide. Aujourd’hui, il serait dans cette ville. Tu sens le destin pencher sa tête au-dessus de toi ; il t’observe, il réfléchit. Auras-tu assez de chance aujourd’hui ?

    Les rues de Frauce sont larges et lumineuses, certaines personnes se retournent sur ton passage, tu leur souris. Artie grogne sur quelques passants mais surtout sur un chien un peu trop curieux bien que tenu en laisse, qui retourne bien vite se réfugier auprès de son maître après un coup de patte bien placé sur le museau. D’un coup sec, tu siffles et le chat noir s’arrache à sa démonstration de force pour revenir vers toi en trottinant. ▬ C’est bien Artie, mais ne soit pas trop méchant. Tes yeux passent sur la foule avec détails. Tu le cherches. Cela dure bien plusieurs dizaines de minutes, pendant lesquelles tu ne marches pas très vite.

    Quand soudain. Ton cœur s’arrête. Le temps d’un instant, cette sensation magique d’un moment qui s’étire pour durer plus longtemps. Tu le reconnais, ayant appris son visage par cœur au fil des derniers jours. Il est là, le destin t’encourage. Une main sur le cœur, tu inspires un grand coup et lorsque tu exprimes profondément, tes mains se frottent l’une à l’autre dans une petite gerbe de pétales blancs. Parfait.

    Sans hésiter, sans demander, sans montrer ni ressentir une once de doute, tu t’approches à pas bruyants et tire la chaise libre en face de ta proie. L’instant d’après, tu croises les jambes élégamment et poses ton coude sur la petite table afin d’y faire reposer ton menton, relevé dans sa direction. Un sourire amusé mais sincère habille tes lèvres teintées de vermillon et ta voix grave et rouillée ne tarde pas à sonner, emplie d’une réelle camaraderie pour cet homme qui ne te connaît pas, ou peut-être seulement de renom. ▬ Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, très cher Saul ? Tu avances ton autre main délicate vers son assiette d’un geste précis mais pas trop vif, pour lui dérober une frite que tu manges sans attendre, ton regard bleuté plongé dans celui de ton meurtrier préféré. Tu te tiens prête à profiter du moindre faux pas, des premiers cristaux de doute qui perleront dans son expression. Pour sublimer cette image surréelle, Artie saute sur tes genoux et s’assied proprement, la queue enroulée autour des pattes. Il fixe lui aussi ta cible mais d’un regard méfiant, sondant son attitude et prêt à réagir à ses moindres mouvements.
    bonne chance

    dandy ♫
    Saul D. Asgar
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    Lun 16 Mai 2022 - 16:17
    “Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, très cher Saul ?”

    Une voix douce et cristalline le tira de ses pensées. Il leva doucement la tête et soudain, le monde se figea.

    Une longue et belle chevelure noire décorait des trains fins et harmonieux. Des lèvres,pulpeuses comme la chair d’une orange, brillaient au soleil d’un éclat rouge sang tandis que ses yeux, au premier abord marron, semblait changer de couleur au gré des rayons du soleil.

    Saul croyait rêver.

    C’était impossible qu’une telle situation ait lieu.

    Elle ne pouvait pas être la.

    Maria D. Asgar avait perdu la vie à Tequila Wolf. Elle était morte. Saul avait vu le cadavre puant de sa mère sous ses yeux.
    Et pourtant…

    “Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, très cher Saul ?”

    Elle parlait comme elle.

    Elle bougeait comme elle.

    Elle se maquillait comme elle.

    Elle était elle.

    “Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, très cher Saul ?”

    Elle lui parlait. Son odeur l’enivrait, il allait bientôt perdre possession de ses moyens.
    Sa mère était la. Mais elle était morte. Le cadavre jeté depuis le haut du pont, après l’avoir mis dans un cercueil. Donc elle était morte. Mais en plus sous l’eau. Mais elle était la. Elle était la ? Non ce n’est pas possible, elle était morte. Mais du coup ? Qui est sa mère ? Pas celle du pont, non elle, elle était morte. Celle qui était en face de lui, c’était qui ?


    Sa vision devient trouble, sa respiration saccadée. Vite, du sang. Il devait voir du sang. Ou juste boire un verre d’eau peut-être. Ou un verre de sang. Ouais. C’est ça. Saul allait demander au bar s'il ne servait pas un sang de verre. Comme ça, il pourra couper la gorge de la jolie serveuse avec, et payer l’addition.

    “Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, très cher Saul ?”


    Peut-être que sa mère était plus forte que lui et que les Gullverg ? Elle aurait cassé le cercueil d’un puissant coup de poing et aurait nagé sans problème jusqu’à la surface. Ouaip. Sauf que Maria ne savait pas nager et que la pression de l’eau sur le cercueil rendrait ça impossible. Maria D Asgar était morte et pourtant elle était la. Non. Il devenait fou, ce n’était pas possible. Il devait se ressaisir, et vite.

    Sans aucune forme de cérémonie, il prit la bouteille de vin et commença à la boire au goulot. Une gorgée, puis deux, puis trois. Il la reposa violemment. Secoua sa tête, comme pour chasser cette hallucination. Et il releva la tête. La Doppleganger était toujours la. Mais ce n’était pas sa mère, non. Elle n’avait pas le grain de beauté sur le coin de l'œil, ni les yeux bleus. Sa main, à quelques centimètres de la sienne, semblait l’inviter à s’y reposer. Par instinct, il retira la sienne. Des mains si délicates devaient être prélevées durant un concerto de haute qualité.

    “Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, très cher Saul ?”

    Sa voix résonnait toujours dans sa tête. Elle le connaissait ? Peut-être. Une servante de la maison Gullverg ? Ou une de leur fille peut-être ? Après tout, les domestiques du manoir était la seule chose qu’il avait dans sa vie qui se rapprochait d’un ami. Mais son visage, bien que ressemblant à celui de sa mère, ne lui disait rien

    Peut-être qu’elle était issue de la famille de sa mère, une sorte de cousine qu’il n’avait jamais vu.

    “Comment vas-tu depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, très cher Saul ?”

    Il lui fallait répondre, mais il n’avait toujours aucune de qui elle était. Peut-être qu’au fond, elle était réellement sa mère. Mais peut-être pas. Mais il avait une réponse à donner à son interlocutrice. Une réponse qui, dans le meilleur des cas, la forcera à en dire plus sur elle.

    “Beaucoup mieux depuis que t’es là. Tu pensais quand même pas que j’allais profiter de ce soleil sans toi ?”

    Il remplit son verre ainsi que celle de la jeune femme, puis l’invita à trinquer. Un clin d’oeil discret suivi d’un sourire en coin révélant une dentition éclatante, Saul utiliserais toute ses cartes pour la charmer. Et puis…

    “Après tout, je ne partagerais ce moment avec personne d’autre que toi.”

    …mentir n’a jamais été un problème pour lui.
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    Mar 14 Juin 2022 - 22:04


    excusez-moi, mais vous fumez madame !

    ft. saul // royaume de frauce

    Le temps semble s’arrêter de son côté. Ses yeux se voilent, sa respiration s’affole, tu vois le sang battre à son cou. Un sourire satisfait étire tes lèvres. Bingo. À partir de cet instant, tes yeux s’ancrent dans les siens et tu prends un soin particulier à ne détacher ton regard sous aucun prétexte, clignant des yeux à intervalles réguliers, rythmés par ta respiration qui se calque sur celle de ta proie. Lorsque celle-ci se calme, toi aussi. Tu l’observes vider une partie de la bouteille à l’étiquette élégante dans sa gorge, grossièrement et sans légèreté. Il semble faire partie de ces hommes un peu plus difficiles à amadouer que les autres ; ceux qui ont les idées en place, qui savent ce qu’ils veulent. La queue du chat noir remue, glissant contre ton bras avec douceur. Fais attention. Mais il a aussi l’air fragile, sensible, malléable comme le sable mouillé d’une plage vierge.

    Un rire léger secoue tes épaules à sa remarque. Les coins des yeux se plissent d’un amusement factice quelques instants. Il ment bien, mais pas assez. ▬ Haha, toi alors... J’avais peur de ne pas te trouver, je ne connais pas bien la ville. Radieuse, tu lèves ton verre pour répondre à son invitation. ▬ À nous ! Le tintement cristallin qui retentit l’instant d’après s’accorde parfaitement avec les gestes de ton corps, alors que tu prends une gorgée en douceur, ton regard toujours profondément accroché au sien.

    Puis. Tu t’inclines lentement en avant. Doucement, le verre se pose et, sans un bruit, Artie saute de tes genoux pour se glisser sous la table en fer forgé, fuyant le cadre mais toujours attentif. Ta voix rauque sonne à nouveau, lente mais rythmée, imitant parfaitement la respiration de ta cible.

    Clignement d’yeux.

    Chaque syllabe s’articule.

    ▬ Je sais ce que tu fais,
    Dans l’ombre,

    Quand personne ne te regarde.


    Clignement d’yeux.
    Respiration.

    Vide.

    Que dirait tes parents, Saul ?
    La tête se penche
    sur la droite.

    Mh ?
    Clignement d’yeux,
    Puis à gauche.

    Ta mère ? Les paupières papillonnent, comme si elles prenaient son visage en photo au fur et à mesure que son expression se mue en une autre.

    Que dirait-elle, si elle savait ?

    Pendant que tu parles, petit à petit, la main qui tenait le verre s’avance, paume vers le haut.

    Mh ?
    Ouverte.
    Une invitation muette à venir poser la sienne en son creux.

    C'est un risque que tu prends, d'aborder un tel sujet avec autant de confiance. Mais tu es comme ça, Manoa. Tu arpentes la vie comme une funambule voulant jouer les équilibristes sur le fil d'un rasoir.

    Tes yeux clignent une dernière fois, coïncidant avec une de ses inspirations. Sans dévier le regard, tu le fixes, attentive et concentrée.
    elle passe à l'attaque

    dandy ♫
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    Mar 28 Juin 2022 - 18:25



    “A nous, mademoiselle.”


    Le tintement des verres résonnait dans l’air avec un bruit cristallin, accompagné par le chant des oiseaux et une brise légère d’un vent doux et frais. Les yeux de Saul, fixés dans les siens, se noyait dans leur éclat avant de scruter en détail la jolie femme qui se tenait devant elle.

    Magnifique.

    Sa peau blanche comme de la porcelaine semblait briller au soleil. C’était le genre de peau que Saul adorait. Elle faisait si bien ressortir le liquide de la vie… Cette nuance de rouge que tout peintre digne de ce son, tel que lui par exemple, recherchait au cours de sa vie…
    Ce visage empli de grâce, Saul s’imaginait déjà lui infliger les pires tourmentes. Oh combien il serait délicieux de voir cette beauté se pervertir sous le coup de la douleur, de la peur, de la mort. Résisterait-elle longtemps, en affrontant son regard et celui de son funeste destin ? Ou bien supplierait-elle son bourreau avec des larmes coulant sur ses joues pleines et fertiles ? Il avait hâte de savoir.

    Saul aimerait bien passer du temps avec cette jolie femme. Elle lui plaisait bien.

    “Je me suis occupé de tous les arrangements pour ce soir”, commença t-il. “Je nous ai réservé une suite dans un hôtel très huppé du centre ville. Leur restaurant est aussi l’un des meilleurs de la ville, spécialisé dans les produits de la mer. Des produits locaux bien sûr ! Oh et n’oublie pas que vers 17h nous devons aller chez le tailleur et le bijoutier ! J’ai quelques surprises pour toi, je suis sûr que ça devrait te plaire ! Nous allons passer la meilleure lune de miel de nos vies, mon amour.”

    Saul tentait le coup du jeune marié. Allait-elle continuer à jouer le jeu et le prendre pour son nouvel époux ? Il est vrai que le cadre idyllique de Frauce se prêtait beaucoup à une telle scène. De plus, ils étaient parfaitement assortis, de par leur beauté et leur élégance. D’après Saul, il est totalement possible que dans une autre vie, la belle inconnue puisse être sa petite amie.

    Malheureusement, elle devra se contenter d’être une œuvre d’art.

    Rires.

    Anecdotes.

    Taquineries.

    La nymphe brune répond à Saul, le plus naturellement possible, comme si la discussion  entre les deux était toujours fluide. Puis, elle se pencha, laissant à Saul entrevoir légèrement le contenu de son décolleté ainsi que l’odeur enivrante de son parfum. Saul n’en pouvait plus. Il devait la posséder, la détacher, la démembrer, la vider, l’ouvrir ! Il était si difficile de résister à une telle tentation ! Il voulait lui montrer tout son amour. Oh oui qu’il aimait cette femme. Il était amoureux, c’est sûr. Il y a que l’amour qui te donne l’envie d’égorger ta moitié avec tendresse et douceur. Mais simplement l’égorger n’allait pas rendre justice à la beauté de cette femme, non. Il devait être plus inventif, plus artistique, plus séduisant. Si elle devait devenir son chef-d'œuvre, Saul allait devoir se surpasser.

    Surpasser tout ce qu’il avait déjà fait de base. Voilà une épreuve digne d’un artiste.

    Son regard retourna se plonger dans les yeux de la jeune femme. Un regard si beau. Si délicat. Si profond…

    A nouveau, il se noyait dans son regard.

    Cette fois-ci cependant, ce fut différent. Il avait l’impression d’être submergé dans un océan d’allégresse, de tendresse et de douceur, comme s’il rêvait. Un sentiment de béatitude emplissait son cœur alors que la silhouette de sa nouvelle muse se matérialisait petit à petit, cueillant son corps plongeant dans abysse dans le creux de ses mains, avec une affection maternelle.

    Elle était à la fois sa mère, sa fiancée, sa muse, sa victime.

    Elle était sa déesse.

    Je sais ce que tu fais,
    Dans l’ombre,
    Quand personne ne te regarde


    Sa déesse connaissait tout de sa vie, de ses péchés. Mais pouvait-elle comprendre qu’il faisait ça pour elle ? La véritable dévotion fait fi de la morale et des mœurs, il n'y avait jamais d’excès de zèle quand il est question d’art. Saul vivait pour l’art. Et par conséquent, il vivait pour sa muse. Un tel mode de vie, peu importe les horreurs qu’elle entraîne, ne pouvait être mauvais !

    Que dirait tes parents, Saul ?

    Ses parents ? Qu’est-ce qu’elle racontait ? Il n’avait pas besoin de leur dire. Ça ne les regardait pas. Il avait sa déesse, et c’était tout ce qui comptait.

    Parents… qui étaient ses parents ? Il avait du mal à s’en rappeler. Pourquoi ? Il avait le sentiment… Le sentiment qu’il oubliait quelque chose d’important.

    L’océan d’allégresse dans lequel il se trouvait commença à perdre sa lumière. La voix de la Déesse changea subtilement, prenant dorénavant un ton accusateur.

    Ta mère ? Que dirait-elle, si elle savait ?

    Sa mère… Oui. Il avait une mère. Il en était sur. Mais elle était… Elle lui était arrivée quoi ? Comment se fait-il qu’il ne se souvienne plus de sa mère ? Au plus profond de lui-même, Saul était persuadé qu’il ne pouvait l’oublier. Il devait s’en rappeler !

    Soudain, les traits de la déesse commencèrent à s’émacier. Les yeux devinrent vitreux, les cheveux grisonnants et cassant. Du pus et du sang sec coulait des nombreuses éraflures qui constellaient le visage. Les mains sur lequel il se tenait devinrent eux aussi frêles et cassants, pareille à ceux des sorcières issu des contes que sa mère lui racontait étant petit…

    Electrochoc.

    L’océan d’allégresse disparu, laissant place au pont infini.

    La déesse avait prit l’apparence de sa mère.

    Il savait maintenant pourquoi il n’avait pas besoin de s’inquiéter de l’avis de ses parents concernant ses actes.
    Ils étaient morts, tués par ce monde cruel et injuste qui permettait à des ordures de bénéficier de privilèges pour la seule justification de leur naissance.

    Clignement d’oeil.


    Il était de nouveau à Frauce, devant sa “dulcinée”. Il ne savait pas qui elle était, mais de toute évidence, c’était elle qui l’avait fait subir cette illusion. Il regarda vite les alentours. La terrasse était encore bondée. Bien qu’il avait déjà fait des exécutions publiques, il ne voulait accorder à sa “partenaire” la satisfaction d’une mort remarquée de tous. Non. Il ne savait pas comment elle avait réussi à entrer dans sa tête, mais Saul était très contrarié. Il était en colère. Elle a osé pénétrer dans son jardin secret. Elle allait en payer le prix.

    Le psychopathe repéra la main de sa “femme”, paume ouverte, comme si elle l’invitait à ce qu’il pose la sienne dessus. Une idée se tissa rapidement dans sa tête.

    Naturellement, il rapprocha sa main de la sienne. Alors qu’il se trouvait à quelques centimètres, Saul fit surgir un os de sa paume qui se planta dans la paume de la jeune femme, traversant sa main ainsi que la table. L’os se sépara ensuite en quatre, de la même manière qu’un grappin, avant de s’ancrer sous le revers de la table, immobilisant ainsi sa future victime.

    Avant même qu’elle aie eu le temps de pousser un cri, Saul posa ses délicates mains sur ses lèvres, avec une tendresse qui contrastait fortement avec le mal qu’il comptait lui faire.



    “Je ne sais pas qui tu es”, commença t-il, “mais je dois te féliciter pour avoir réussi à bousiller ma journée. C’est dommage pourtant, tout se passait bien, on jouait tous les deux aux nouveaux mariés en dégustant un bon repas, profitant chacun de la compagnie de l’autre.”

    Il s’arrêta un instant pour se servir un petit verre de vin.

    “Mais il a fallu que tu parles de sujets que tu ne maîtrises pas. Regrettable. Très regrettable ! Tu aurais pu partir d’ici en vie tu sais, mais malheureusement, ton chemin s’arrête ici.”

    Il passa une main dans ses cheveux, plaquant quelques mèches rebelles en arrière, laissant ainsi à son victime une vue pleine sur son regard dément, empli de haine et de violence.

    “Ta mort ne sera pas douce. Tu vas souffrir longtemps, je m’en assurais personnellement. Et ne compte pas sur les autres pour t’aider, personne, PERSONNE ne remarquera ce qu’il va t’arriver. Tu mourras seule, douloureusement, entouré d’inconnu, loin des personnes que tu aimes, sans même qu’une âme aie quelque chose à foutre de toi.”

    Il marqua une pause.

    "Exactement comme ma mère."

    Sa voix, assez audible pour que sa “femme “ soit la seule à entendre, était pareille à un couteau crissant contre la pierre. Il allait prendre tout son temps pour la massacrer en toute discrétion.

    “Je m’appelle Saul D. Asgar et tu m’as fait revivre la pire journée de ma pitoyable existence. Par conséquent, ta vie s’arrête ici. Prépare toi à mourir.”

    Une côte de Saul s'extirpa en toute discretion de sa chemise pour aller sous la table, se dirigeant lentement mais sûrement vers sa victime, prête à l’embrocher.
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    Dim 3 Juil 2022 - 14:49


    excusez-moi, mais vous fumez madame !

    ft. saul // royaume de frauce

    Une lune de miel. Comme c’est romantique. Tu avais rougis à cette mention, émue quelques secondes, le souffle coupé. Que votre mariage avait dû être beau, dans ce royaume magnifique. Le souvenir de ta robe blanche volant dans les champs de fleurs te revient, tout comme celui de Saul te prenant dans ses bras pour t’embrasser sous l’arche champêtre de la réception. Les invités applaudissent et sifflent leurs félicitations, tout en lançant des grains de riz et de pétales séchés. Tu n’oublieras jamais cette journée. Ton bonheur, ton amour, tout était magnifique ce jour-là.

    Mais pour l’heure. Tu es là. Main ouverte vers le ciel. Quelques battements de cils suffisent à l’inviter. Mais son regard change. Tu ne le montres pas mais tu es légèrement décontenancée. Tu le comprends tout de suite ; l’hypnose a éch—

    Ta bouche s’ouvre sous le choc, poussant un cri réduit au silence par la douleur qui rayonne dans tout ton bras. Dans tout ton corps. Au moment même où la respiration te revient, ses doigts se plaquent sur ta bouche, empêchant le souffle de s’en échapper. En un instant, tu es devenue la proie.

    Un feulement puissant de colère se fait entendre sous la table. Le chat noir se ratatine, effrayé mais crachant avec toute la haine du monde sur le grappin d’ivoire. Tu ne peux pas parler mais un claquement fébrile de ta langue suffit à lui imposer de rester à sa place sans bouger. Tu sens son corps trembler contre ta cheville. Peur. Mort.

    Tu as pris trop de risques, trop vite. Et l’assurance t’as coûté cher. Néanmoins... ce n’est pas la première fois que tu fais une erreur de ce genre. Tu as surmonté pire. Ça ne rend pas les choses plus faciles, mais tu peux le faire. Malgré la douleur qui semble vouloir faire exploser ta poitrine, ta main libre se dresse, bien que tremblante, et vient se poser sur l'épaule de son bras tendu. Comme si tu voulais le repousser mais finalement… ta main glisse jusqu’au coude, puis au poignet et effleure du bout des doigts les siens plaqués sur tes lèvres. Les pétales blancs s’envolent. Le plat de ta main se pose sur ta joue. Le cycle commence. Les regards indiscrets qui s'étaient tournés vers vous se détendent et retournent à leurs occupations premières. De loin, tout semble bien aller, malgré ta pâleur. Lorsqu’il se sert à nouveau du vin, tu entames un chant hypnotique rien que pour toi. Rythmé, mais sans mélodie.

    ▬ La douleur n’existe pas.
    Je n’ai pas mal
    Ton amour,
    me guérit.

    Car notre amour,
    est plus fort que tout.


    Tu es anormalement blanche, mais les mots te rassurent. Les mensonges remplacent la vérité dans ton esprit. Je n’ai pas mal. Ton rictus douloureux se change en véritable sourire amoureux. Il reprend sa tirade criminelle, mais la beauté n’a pas quitté son visage. ▬ Ton chemin s’arrête ici. Tu fermes les yeux, remplaçant ses paroles par les tiennes, franchissant tes lèvres à demi-mots, rien que pour toi. ▬ La douleur s’efface. ▬ Tu mourras seule. ▬ Comme la pluie fait fondre la glace. ▬ Comme ma mère. ▬ Ton amour me guérit. ▬ Prépare toi à mourir. ▬ Je n’ai plus mal. Tu rouvres les yeux et alors que tu dis ça, les doigts de ta main piégée se muent en tissus et tu tires d’un coup sec et sans hésitation sur ton bras. La main informe se dégage de son emprise, ne devenant au dernier moment que l’angle déchiré d’un drap de soie couleur menthe à l’eau. La seconde d’après, tu tombes toute entière telle un chiffon sur ta chaise jusqu’à glisser sur le sol pavé. Comme si tu t’étais volatilisée. Ce sacrifice était ta seule issue.

    Tu savoures ce moment où tu ne ressens plus rien. Un instant de flottement. Pendant ton coma instantané, Artie gonfle l’échine, le poil hirsute. Son regard est fixé sur ce qu’il ignore être une côte déformée cherchant sa maîtresse disparue. Sous la pression et soumis à l'adrénaline, il n’hésite pas un instant de plus et bondit sur le côté de la pointe osseuse, s’y accrochant de toutes ses forces et la mordant si fort qu’il y fait des marques. Ton esprit prend une grande inspiration. Je n’ai pas le temps. Je dois aimer mon époux. Rapidement, tu reprends forme, maintenant sous la table. Une douleur démesurée te lance immédiatement dans tout le bras. Mais avec l’agilité féline qui a inspiré ton surnom au grand public, tu bondis hors de ta cachette. Apparaissant dans son dos, les mains tendues devant ses yeux. Ta voix chante, la douleur y ajoute un vibrato particulier. Le sang coule sur ton mari. ▬ Comment peux-tu ne pas connaître le nom de ta propre femme ? Sourire crispé de souffrance. Je m’appelle Manoa. Mon corps sera à toi mon amour, mais avant, laisse moi te rendre ce service. Tes deux mains amorcent leur descente et en un seul geste vif, glissent de la pointe de son menton jusqu’en haut de ses oreilles, les paumes finissant à plat sur ses tempes. Les pétales jaillissent à nouveau alors que tu fais le ménage dans sa tête, effaçant la colère et la haine.

    Les mains retombent en arrière, s’alignant le long de ton corps. La droite est parcourue de spasmes alors que le sang coule rapidement à tes pieds. Une fente irrégulière part de ta paume jusqu’à la jonction de ton majeur et ton annulaire. Le diagnostic est simple ; elle est presque coupée en deux. Inspiration. Voix rauque. Tu te rapproches, lentement. ▬ Ressens-tu l’apaisement ? Le calme plat de tes sentiments. Ferme les yeux, rien qu’un instant. Penchée derrière lui, tu murmures ces derniers mots dans son cou, comme on chuchote les confessions les plus intimes à son amant. Les mensonges fusent dans ta tête. La douleur n’existe pas. Je n’ai pas mal. Je ne sens rien. Les mains se relèvent avec effort pour se poser avec la délicatesse d’une plume sur ses épaules. Et alors qu’elles descendent le long de ses biceps, de nouveaux pétales dansent dans le ciel. ▬ Notre lune de miel sera inoubliable, Saul chéri. Un cri strident retentit, celui d'une femme qui vient de constater la blessure grave de ta main et l'abondance de sang qui s'en échappe.
    c'est beau l'amour

    dandy ♫
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