Le royaume de Frauce était un endroit bien atypique pour Saul.
Ses champs de fleurs emplissait l’île entière d’un parfum printanier, où le chant des oiseaux se mêlait au bourdonnement des abeilles, pollinisant constamment ce qui semblait être pour elle une corne d'abondance. Malgré l’apparente uniformisation des multiples terrains fleuris, un véritable écosystème s’y était développé et y avait élu domicile, faisant des champs de fleur du royaume un microbiome unique, même à l’échelle des quatre mers, ou plusieurs milliers d’espèces de fleurs, de fruits et d’insectes uniques à cette île prospéraient sous les doux rayons du soleil.
Ces mêmes champs de fleur étaient bordés par de verts pâturages ou plusieurs têtes de bétail broutaient avec insouciance l’herbe issue de terres labourées avec amour et fertilisées dans le respect de l’environnement. Cela avait un impact direct sur la qualité des denrées issus de l’élevage : le lait, surtout utilisé comme matière première pour leurs fromages et leur pâtisserie était reconnu mondialement pour ses qualités nutritives, au point même que les médecin recommande sa consommation pour régler les problèmes liés au os et au déficit de calcium. La viande, qu’elle soit issue de la volaille, des ovins ou des bovins, sont élevés jusqu’à la mort avec tendresse et amour, et traitée comme des être humains. Avant de les abattre, on leur fait inhaler une drogue aux vertus soporifiques, créée à base des fleurs du royaume, pour garantir aux bêtes un départ respectueux et sans douleur. L’amour et le respect porté aux bêtes se ressentait en bouche, procurant une viande d’une tendresse et d’une douceur inégalée, avec un excellent apport nutritif, lui aussi recommandé par les médecins !
Ces éléments font du Royaume un lieu mondialement réputé pour sa gastronomie. N’importe quel fin gourmet digne de ce nom l’incluerait dans un marathon gustatif et bien des spécialités de l’île figurent dans les top des consommateurs.
Le royaume de Frauce était un endroit bien atypique pour Saul, car il correspondait en tout point à son idéal écologique en matière de nutrition et de respect de l’environnement. L’air pur qu’il humait était doux et parfumé naturellement. Une odeur de nature et de romance séduisait en permanence ses narines, faisant naître sur son visage un doux sourire, bonifié par les rayons du soleil.
Il aurait aimé que sa mère puisse voir cette île. Les gens avaient l’air beau et heureux. Dans d’autre circonstances, il aurait pu être comme eux, et vivre de la vente de fleurs par exemple. Il se serait bien vu en fleuriste. Après tout, beaucoup de ses oeuvres d’arts ont pour thème l’éclosion, et il n’est pas rare pour lui de faire des bouquets.
Mais il n’était pas venu sur cette île pour passer des vacances, non. Il était venu pour voir une personne en particulier. Un chevalier de l’île, condamné à mort, nommé Maiden Fairre. La liste de ses crimes était considérée comme honteuse et déshonorante dans un pays ou la chevalerie fait figure de norme. C’est pourquoi il voulait voir de ses propres yeux quel genre d’individu immonde s’amuserait à ternir la réputation d’un paradis écologique à ce point. Mais il avait encore le temps, l’exécution était dans cinq jours. Et aujourd’hui, il ira donc se balader en ville, manger un bon petit plat local et lire un bon petit livre en papier recyclé.
Après quelques minutes de marche, il vit une brasserie avec une terrasse accueillante, spécialisé dans les burgers. Une file d’attente conséquente, sans doute signe du succès de l’enseigne, se présentait à lui. Tant pis, il prendrait son mal en patience.
Lorsque vint son tour, la serveuse se présenta à lui avec un sourire chaleureux et une hospitalité sincère. Saul lui rendit son sourire.
“Bonjour monsieur et bienvenue à la Brasserie des Lys ! Ça sera pour manger, ou juste boire un coup ?”
“Bonjour mademoiselle, ça sera pour manger et boire, s’il vous plaît. Pourrais-je rester en terrasse ? Je tiens à profiter du joli soleil de Frauce.”
“Bien évidemment ! Suivez-moi, afin que je vous installe !”
Saul emboita donc le pas derrière la serveuse qui l’installa à une table simple munie de deux chaises.
“Que souhaitez-vous commander ?”
“Une entrecôte saignante avec des frites ainsi que votre meilleure bouteille de vin rouge, s’il vous plaît, mademoiselle.”, termina t-il avec un clin d'œil.
Un léger rougissement suivi d’un balbutiement quasiment inaudible à base de “oui, je vais vous préparer votre plat de suite” précédant un départ en trombe, qui esquissa un sourire chez le tueur en série. En attendant, il allait entamer son livre “Les grands artistes de Grand Line Vol.1 : Peintres et sculpteurs”
Visiblement, Saul ne vit pas le temps passer, car la serveuse revint avec une assiette richement garnie, ainsi qu’un seau contenant une magnifique bouteille de vin.
"V-voilà votre plat, monsieur, bon appétit et j’espère que vous passerez un bon moment !”
“Merci, mademoiselle, mais c’est déjà le cas.”
Nouveau rougissement, nouveau départ en trombe. Saul ne put cette fois-ci s’empêcher de rigoler légèrement. Mais trève de bavardage, il était temps de goûter à son repas !
Il fut convaincu à la première bouchée. La viande, saignante et tendre, fondait en bouche et le goût emplissait sa bouche de son arôme légèrement poivré et salé. Les frites, ni trop chaudes, ni trop molles, étaient faites maison et s'accommodaient parfaitement avec la moutarde fournie avec. Le vin, quant à lui, était doux et frais, avec un arrière goût légèrement fruité.
Saul était convaincu qu’il avait affaire à la quintessence du repas bio et que c’était le meilleur plat qu’il eut mangé de sa vie.
Life was good.
Ses champs de fleurs emplissait l’île entière d’un parfum printanier, où le chant des oiseaux se mêlait au bourdonnement des abeilles, pollinisant constamment ce qui semblait être pour elle une corne d'abondance. Malgré l’apparente uniformisation des multiples terrains fleuris, un véritable écosystème s’y était développé et y avait élu domicile, faisant des champs de fleur du royaume un microbiome unique, même à l’échelle des quatre mers, ou plusieurs milliers d’espèces de fleurs, de fruits et d’insectes uniques à cette île prospéraient sous les doux rayons du soleil.
Ces mêmes champs de fleur étaient bordés par de verts pâturages ou plusieurs têtes de bétail broutaient avec insouciance l’herbe issue de terres labourées avec amour et fertilisées dans le respect de l’environnement. Cela avait un impact direct sur la qualité des denrées issus de l’élevage : le lait, surtout utilisé comme matière première pour leurs fromages et leur pâtisserie était reconnu mondialement pour ses qualités nutritives, au point même que les médecin recommande sa consommation pour régler les problèmes liés au os et au déficit de calcium. La viande, qu’elle soit issue de la volaille, des ovins ou des bovins, sont élevés jusqu’à la mort avec tendresse et amour, et traitée comme des être humains. Avant de les abattre, on leur fait inhaler une drogue aux vertus soporifiques, créée à base des fleurs du royaume, pour garantir aux bêtes un départ respectueux et sans douleur. L’amour et le respect porté aux bêtes se ressentait en bouche, procurant une viande d’une tendresse et d’une douceur inégalée, avec un excellent apport nutritif, lui aussi recommandé par les médecins !
Ces éléments font du Royaume un lieu mondialement réputé pour sa gastronomie. N’importe quel fin gourmet digne de ce nom l’incluerait dans un marathon gustatif et bien des spécialités de l’île figurent dans les top des consommateurs.
Le royaume de Frauce était un endroit bien atypique pour Saul, car il correspondait en tout point à son idéal écologique en matière de nutrition et de respect de l’environnement. L’air pur qu’il humait était doux et parfumé naturellement. Une odeur de nature et de romance séduisait en permanence ses narines, faisant naître sur son visage un doux sourire, bonifié par les rayons du soleil.
Il aurait aimé que sa mère puisse voir cette île. Les gens avaient l’air beau et heureux. Dans d’autre circonstances, il aurait pu être comme eux, et vivre de la vente de fleurs par exemple. Il se serait bien vu en fleuriste. Après tout, beaucoup de ses oeuvres d’arts ont pour thème l’éclosion, et il n’est pas rare pour lui de faire des bouquets.
Mais il n’était pas venu sur cette île pour passer des vacances, non. Il était venu pour voir une personne en particulier. Un chevalier de l’île, condamné à mort, nommé Maiden Fairre. La liste de ses crimes était considérée comme honteuse et déshonorante dans un pays ou la chevalerie fait figure de norme. C’est pourquoi il voulait voir de ses propres yeux quel genre d’individu immonde s’amuserait à ternir la réputation d’un paradis écologique à ce point. Mais il avait encore le temps, l’exécution était dans cinq jours. Et aujourd’hui, il ira donc se balader en ville, manger un bon petit plat local et lire un bon petit livre en papier recyclé.
Après quelques minutes de marche, il vit une brasserie avec une terrasse accueillante, spécialisé dans les burgers. Une file d’attente conséquente, sans doute signe du succès de l’enseigne, se présentait à lui. Tant pis, il prendrait son mal en patience.
Lorsque vint son tour, la serveuse se présenta à lui avec un sourire chaleureux et une hospitalité sincère. Saul lui rendit son sourire.
“Bonjour monsieur et bienvenue à la Brasserie des Lys ! Ça sera pour manger, ou juste boire un coup ?”
“Bonjour mademoiselle, ça sera pour manger et boire, s’il vous plaît. Pourrais-je rester en terrasse ? Je tiens à profiter du joli soleil de Frauce.”
“Bien évidemment ! Suivez-moi, afin que je vous installe !”
Saul emboita donc le pas derrière la serveuse qui l’installa à une table simple munie de deux chaises.
“Que souhaitez-vous commander ?”
“Une entrecôte saignante avec des frites ainsi que votre meilleure bouteille de vin rouge, s’il vous plaît, mademoiselle.”, termina t-il avec un clin d'œil.
Un léger rougissement suivi d’un balbutiement quasiment inaudible à base de “oui, je vais vous préparer votre plat de suite” précédant un départ en trombe, qui esquissa un sourire chez le tueur en série. En attendant, il allait entamer son livre “Les grands artistes de Grand Line Vol.1 : Peintres et sculpteurs”
Visiblement, Saul ne vit pas le temps passer, car la serveuse revint avec une assiette richement garnie, ainsi qu’un seau contenant une magnifique bouteille de vin.
"V-voilà votre plat, monsieur, bon appétit et j’espère que vous passerez un bon moment !”
“Merci, mademoiselle, mais c’est déjà le cas.”
Nouveau rougissement, nouveau départ en trombe. Saul ne put cette fois-ci s’empêcher de rigoler légèrement. Mais trève de bavardage, il était temps de goûter à son repas !
Il fut convaincu à la première bouchée. La viande, saignante et tendre, fondait en bouche et le goût emplissait sa bouche de son arôme légèrement poivré et salé. Les frites, ni trop chaudes, ni trop molles, étaient faites maison et s'accommodaient parfaitement avec la moutarde fournie avec. Le vin, quant à lui, était doux et frais, avec un arrière goût légèrement fruité.
Saul était convaincu qu’il avait affaire à la quintessence du repas bio et que c’était le meilleur plat qu’il eut mangé de sa vie.
Life was good.