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Dites-lui que je suis comme elle
Que j'aime toujours les chansons
Qui parlent d'amour et d'hirondelles
De chagrin, de vent, et de frissons
Dites-lui que je pense à elle
Quand on me parle de magnolias
Quand j'entends ces musiques nouvelles
Qui résonnent comme des bruits de combats.Chantonnant cette ode à la ville de Magnolia, composé et interprété des années plus tôt, par le renommé artiste : François Claude, c'était là, un artiste de la vielle génération. Il avait eut la chance de le voir en prestation, à Lotrana, accompagné de sa tendre mère, alors qu'il n'était qu'un être minuscule, mais qui déjà bercé par ces chansons, magnifiquement interprété par la meilleur des femmes, connaissait à force, les paroles sur le bout des doigts.
S'émerveillant, laissant parler le cœur de l'artiste, voyant la joie parcourir les visages des petits et des grands, l'agent du ce résigner à passer à l'action. Oui, il n'était pas là pour la fête, il était là parce qu'on l'avait missionné, lui qui oui, était sur l'île avant tout les festivités, était ainsi l'agent le plus proche de cette mission. Le réseau étant ce qu'il est, les supérieurs vinrent à entendre dire qu'un criminel répondant au nom de Isaac Inkman, terroriste révolutionnaire, dont le rapport n'avait pas aucunes éloges à son sujet. Les informations avaient étés intégré par l'agent, comprenant que celui-ci était, tout comme lui, un utilisateur de fruit du démon, ce qui n'était pas pour le réjouir. En tout cas, il était temps pour lui de rentrer dans son rôle.
Passant une main sur sa pommette, changeant de faciès, de taille et s'empressant d'en faire de même avec sa tenue, d'un claquement de doigts, l'expert en transformisme vint à ce dévoiler sous une nouvelle apparence. Sortant de la ruelle sombre de cette fin de journée, laissant derrière lui ces quelques affaires à côté de poubelles, n'ayant pas trop de crainte de ne pas les retrouver, le comédien prit une grande inspiration et s'engagea dans la foule, devenant un simple élément parmi temps d'autres.
***
Déboulant dans la foule, étriqué dans sa tenue de force de l'ordre local, un jeune homme d'un grand sérieux c'était arrêté à quelques mètres d'un stand. Là, son regard c'était arrêté sur un être étrange, rien de particulier s'il on prenait en compte les festivités et les accoutrements de certaines personnes, mais là, l'homme de paix avait reconnu, ni plus, ni moins, qu'un criminel. Attendant ainsi, dissimulé dans la foule, dégustant une pomme d'amour et fredonnant un petit air de musique, il vit alors l'être disparaitre dans les quartiers réservés aux personnelles.
S'approchant ainsi du stand délaissé, il retira des mains d'un jeune garçon le livre qu'il dévorait du regard. Surprenant celui-ci, l'enfant ne tarda pas à devenir larmoyant. Feuilletant ce qui était pour lui de la propagande anti-gouvernemental, l'homme rejeta le bouquin derrière lui et dégaina son sabre. Abattant sa lame sur le stand, tranchant structure et piles de livres, la foule ne tarda pas à s'écarter de lui. Ravageant la propriété du criminel, l'agent ce retourna vers les badauds.
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Je m'appelle Gordo Markez, brigadier chef... et agent de la paix avant tout.S'adressant à la peuplade avec son accent quelque peu occitans, emprunt de soleil et de garigue, l'homme rengaina son sabre et leva les bras au ciel.
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Je vous prierais de vous débarrasser de cette propagande calomnieuse ! L'homme derrière ce stand est un criminel recherché. Pour votre sécurité, je vous prierais de calmement dégager de la zone, une arrestation est sur le point de ce faire. Veillez circuler !! Merci !! - HRP:
— Déon.