Bliss & Solbay, après-guerre
Marie-Anne
- Enfin, je papote, mais vous êtes pressé par le temps et je n’ai pas abordé la question principale de notre discussion… Voyez vous, je regardais la liste fournie et je me suis rendu compte qu'est noté 64 adultes et 17 enfants. Alors, je me demande pourquoi vous extrader autant d'enfants… Mais j’aimerais l’entendre de votre bouche
Son regard me glace le sang… Il n’est pas très grand, moins impressionnant que certains criminels que j’ai arrêtés et pourtant. J’ai l'impression que son regard m’emprisonne, me met en cage, m’attache dans un aquarium… que vais-je devenir… j’ai peur, envie de fuir à toute jambe et pourtant je suis paralysée en même temps, j’essaye de réfléchir, mes pensées s'emmêlent ma tête tourne…
-sergent !
Il faut répondre.
- Directeur, comme je vous l’ai dit, nous arrivons au terme des délais de la mission et au regard de l’article n323 de la prison sur les relations en cas d'enquête de la marine. Il est possible dans ce cadre de réquisitionner des prisonniers, ce qui demande une autorisation dans le cas ou ces personnes sont des criminels, mais ce qui n’est pas précisé dans le cadre d’esclave comme ici.
Beaucoup de ces enfants n’ont pas de parent pour les identifier alors, nous vérifions leurs identités à la base avant de déterminer quoi faire d’eux…
-Mais qu’elle est bourreau de travail, sergent. Comme je vous l’ai dit d’un point de vue texte, tout est raccord, bien sûr, je dis non, tout s'arrête comme vous pouvez l’imaginer…
Je déglutis
- Je reconnais votre talent pour le papier sergent, mais il s’avère que je suis moi aussi doué là dans ce domaine… Marie-Anne Godwill, jeune sergente qui a monté les échelons assez vite, à commencer une carrière tardive il y a un peu plus d’un an, aucune information sur le précédent. Dévouer et travailleuse, c'est un élément clés de l’exploration d’east blue, un grand sens du devoir et apprécier par ces collègues, vient tout juste d'être élevé au rang de sergent en intégrant le groupe d’une jeune commandant qui semble venir de south blue bien que je n’en sache guère plus…
Je vois ce que vous essayez de faire sergent… Vous vous dites que des enfants ne doivent pas vivre là-dedans, être frappé d'héroïsme et essayer de sauver ce que vous pouvez pour vous alléger quelque peu la conscience, mais vous êtes intelligente, réfléchissez bon sang…. Une quinzaine d'enfants ? Tequila wolf en compte bien plus, et ce que vous avez vu n’ont qu'autour dès dix ans, il y en a d’autre, plus âgée et il y a également bien plus de section que celle que vous avez visitée. D’après vous en 700ans que représente ces quinze vies face aux centaines de milliers de profils similaires qui ont aidé à battis ce pont… À bâtir cette paix !
Enfin, je comprends. Nous avons tous été comme cela… Sergent, cela fait 700ans que nous sommes en paix, 700ans que notre système fonctionne, 700 ans que le gouvernement assure l’ordre. Vous êtes cartographe, vous savez que le monde est vaste et que l’on ne peut le maintenir unis sans de la poigne et tequila wolf en est la preuve ! L'union du monde nécessite des sacrifices !
Le directeur se lève, pour contourner le bureau, marchant lentement vers moi… Je suis paralysé aucun de mes membres ne veut bouger. Sa main vient avec vitesse autour de mon coue, me soulevant à hauteur de son épaule, qui se rapproche de mon oreille pour me susurrer quelque chose pendant que je m'étouffe.
- Sergent, les années qui vont suivre vont être déterminantes pour vous. Vous aurez le choix entre rentrée dans le rang, garantir l'ordre établi et qui a toujours été, ou être une partisante du chaos, et croyez-moi, si c’est le cas, je ferais en sorte que vous vous retrouviez ici, avec votre ami Ector… Et croyez-moi, je lui donnerai de nombreuses raisons de vous en vouloir… Tiens intéressant ne serait ce pas des marques de fer sur votre coue ?
Il me lâche, avec un sourire. Je chute lourdement au sol puis recule en toussant. La douleur me lance dans le cou, et les larmes viennent emplir mes yeux.
- Cela explique des choses sergente… Enfin, vous pouvez disposer et partir avec vos quinze bouches à nourrir, j’ai des rapports à écrirent sur vous à d’autre personne sur cet "événement"... Faite bien attention à vous mademoiselle Godwill.
Après cela, j’ai quitté le bureau. J’ai quitté le fort. J’ai quitté le pont, j'ai quitté le port… Le voyage est passé. On est arrivé à Yotsuba. D'autres se sont chargés de finir la mission. Je suis rentré dans mes quartiers.
Marie-Anne Godwill