Aslan était, il y'a encore quelques années, un vraiment chic type. Le cœur sur la main, toujours prêt à rendre service. Le problème, c'est que dans sa vie, tout le monde en a abusé, au point d'en être désabusé. Qui plus est, il ne savait pas refuser, ne savait pas dire non, ayant toujours peur de froisser ou de contrarier, voir de mourir face à l’oppression d'autrui. Mais aujourd'hui, il c'est renforcé et sait utiliser avec soin ses ''oui'' et agrémenter ses réponses de ''non''.

Passionnée par son métier, il a souvent été trop crédule pour sa propre sécurité, se faisant rouler à plus d'une reprise. D'un enthousiasme débordant et communicatif dans ses jeunes années, ne me laissant jamais décourager, même s'il n'a pas perdu ce dernier trait de son caractère, il est pourtant devenue une personne bien plus renfermé et taiseux. Il crois toujours en la noblesse de sa vocation, même si l'homme qu'il était, ne travaillant pas pour profiter de la crédulité des gens, ni pour conforter ces derniers dans leur ''connerie'', n'est plus. Il longtemps fait cela pour leur facilité la vie, mais il c'est ruiné sans rien en contrepartie. Aujourd'hui, à ses yeux, les clients sont une source d'argent et même s'il ce dois de leur fournir un service irréprochable, eux lui doivent ses berrys.

Il est avant tout un individu réglé, organisé. Actif, épanoui, entreprenant, il est conscient dans un entretient, comme dans un combat, de la réalité de la chose, il sait lorsque l'adversaire est plus puissant que lui. Homme d'affaire avant tout, il ne fait pas de faux pas même s'il déteste savoir qu'une personne peut-être plus avantagé que lui. Un savoir-faire expérimenté, une cohérence qui lui permet de savoir prendre la problématique dans le bon sens du terme et de la résoudre facilement. Il sait ordonner ses envies, mettre de l'ordre et les hiérarchiser. Il a une totale confiance en lui. Il éprouve une aisance dans ce monde un peut perdu. Des ambitions sans limites, un homme qui aime relever les défis. Il sait ce qu'il désire et comment l'obtenir, calme, calculateur avec ses qualités il sait comment jouer son rôle dans un groupe : stratège !

Récit de vie :

Par où commencer ? Le début, mais bon, c'est peut-être pas la meilleur partie...

Donc ! En ce qui concerne mes origines, je suis né ici ou bien là-bas, enfin personne ne le sait à part moi, mais disons que je fus surtout un enfant des rues. Un que l'on dépose devant une porte avant de partir et qui n'a jamais connu que lui-même, un enfant qui s'est fait tout seul, du moins c'est ce que j'aurais aimé...

J'ai grandis grandis dans un orphelinat relativement glauque de Rommel, l'affaire de quelques petites années, deux/trois ans pour tout dire. Un de ces refuges pour enfants qui n’hésitait pas à l'époque d'en faire disparaître un, tué ou même vendre pour subvenir aux autres ou encore, qui ne prêtait même pas attention quand l'un ne revenait pas. L'hygiène laissait à désirer et le seul signe avant-coureur nous permettant de savoir si on risquait quelque chose, était l'état des rats. Ces nuisible étaient partout et avec eux, on était sûr de savoir si on aller tomber malade. Tant qu'il n'y en avait pas de morts, on ne risquait rien, sinon un brin de ménage était plus qu'envisageable.

De plus, il n'était pas rare de trouver au pied de le porte, nul autre qu'un cadavre. Le plus souvent laissé là par des bandits qui sévissaient dans la rue ou par d'autre loubard imbibé d'alcool provenant de la taverne du port, non loin de là. À chaque fois, c'était pour ainsi dire l’euphorie, il y avait toujours quelque chose à ramasser, des nouvelles bottes à revendre, de l'argent, des bijoux. Pour certain, cette idée, n'est pas une vie pour un enfant, mais pas dans ce quartier. Que l'on était un gamin ou un adulte, cet endroit était plus dangereuse que n'importe quel jungle, c'était un véritable nid à coupe-jarret. Celui qui affirmait être à son aise dans ce quartier, était soit un beau parleur, soit un fou, et encore, on avait déjà vu des fous trépassés des pires méthodes qu'il soit.

Enfin bon, j'avais quand même passé quelques années de ma vie dans ce trou à rat. Du moins, même si vers la fin, ce ''trou'' n'était qu'une cachette en cas de coup dur. Arrivé un temps, vint les petits boulots. Espionner un tel, jouer les coursiers, décharger un navire, tous les trucs faciles et fastidieux étaient pour ma poire, même si je n'étais qu'un gamin d'à peine dix ans et avec un physique de gringalet. Je n'avais pas à me plaindre, c'était simple, plutôt bien payé et pas trop dangereux quand on savait y faire. Il est vrai qu'avec le temps, certain boulot étaient plus faciles que d'autres, de même des opportunités différentes s'étaient aussi ouvert à moi. Vers mes seize ans, je fis la rencontre d'une vieille peau, prétendant voir quelque chose en moi de spécial, elle vint à me faire une prédiction fort étrange. C'est en sortant vivant d'une banale bagarre de taverne en suivant son conseil prophétique que je vins à m'intéressé plus à elle. Cela me fit bizarre sur le coup, mais je vins à la croire et à suivre sa voie, dont-elle me disait être très bien disposé pour cela.

En parallèle, de mes petits boulots et de ces cours d'occultisme, je vins à m'entrainer seul au maniement du sabre, car ce fut là, l'arme que m'avait prédit la sorcière, cela que je devais saisir au moment fatidique de l'affrontement, à défaut d'un pistolet qui aurait sans doute été enraillé et aurait causé ma mort. En tout cas, encore aujourd'hui, ma vie tourne à peu prêt pareille, même si j'ai grandis et pas mal évolué depuis.