you said you’d love me forever
rp solo // il y a un peu plus de deux ans
Ses mains glissent contre ton cou, ramenant tes cheveux en arrière pour les laisser tomber avec élégance dans ton dos. Il se tient là, juste derrière toi. Les doigts chatouillent la peau de ta nuque et font frissonner celle de tes épaules. Tu rouvres les yeux lentement, ton regard perdu instantanément dans l’immensité du ciel, inondé par les couleurs de fin de journée. Assise sur le bord d’un des remparts en pierre qui court autour de la ville de Yotsuba, tu laisses pendre tes pieds nus dans le vide. Un coucher de soleil au bord de l’eau… il n’existe rien de plus beau. Une brise chaleureuse à l’odeur chargée de sel vous étreint. Tu vis dans un paradis extatique.
Tu sens la force dans ses mains changer, il t’attrape les épaules avec délicatesse, s’appuie dessus pour amortir sa chute lente vers ton cou à découvert. Tu refermes les yeux, tournes à demi la tête dans sa direction par instinct. Ses lèvres frôlent ta joue puis reculent, descendent, cherchent un creux pour s’abriter et murmurer. ▬ Tu es un véritable joyau, unique, inestimable et envoûtant. Je n’arrive pas à croire que notre amour existe réellement. La pointe d’émotion dans sa voix le rend fragile, rien qu’un tout petit moment. Tu te laisses fondre dans ses bras alors que les siens s’enroulent autour de ton corps. Les baisers brûlent ta peau autant que ton âme.
Cela fait quelques semaines que tu vis ce rêve chaque jour. Se réveiller aux côtés de Finnigan, passer ta journée avec lui, ne penser à rien d’autre. Se coucher dans ses bras. Et la musique recommence. Tu te sens légère, comme libérée d’un poids, celui qui t’écrasait quotidiennement et t’empêchait d’être en paix avec toi-même. Cette obsession que tu avais, de ne jamais vouloir être seule. Disparue. Tu danses avec légèreté dans les bras de Finnigan, qui te porte, te soutient, te réconforte et te fait sourire.
Malgré ça.
Tu ne peux t’empêcher d’avoir peur. Que… comme toutes les autres personnes que tu as aimé un jour, il ne te laisse derrière lui… pour continuer son chemin seul, sans toi. Dès que de telles pensées ressurgissent tu passes un petit coup d’éponge sur ton cœur fragile, et les soucis disparaissent. Mais tu ne peux pas les empêcher d’exister, de revenir. De te hanter. De te réveiller la nuit. Parfois, au milieu de ta journée, tu souris, tu rayonnes, et ton expression ternie d’un seul coup. Paralysée, pâle, fatiguée. C’est le poids des doutes qui revient t’écraser, jusqu’à ce que tu l’effaces, et que tu continues de rire comme si tu avais tout oublié. En réalité tu n’oublies pas, tu effaces juste les sensations. L’amour que tu ressens, celui qui chauffe tes joues, qui fait trembler ton estomac, qui rend tes jambes si faibles que tu dois t’asseoir pour encaisser certains baisers. Est-il bien réel ? Ta réponse est oui.
Finnigan t’embrasse de tout son corps, ses mains de chaque côté de ton visage. Sa voix douce qui fait trembler tout ton corps te réchauffe. Il demande encore, pour la troisième fois cette semaine. ▬ Manoa ma chérie, tu veux bien me prêter un peu d’argent aujourd’hui ? Délicatement, tu te décolles de lui, relevant les yeux pour le voir. Il est là pour toi, il éclaire ton chemin. Tes mains partent à la recherche de ton porte-monnaie. Les joues roses, le sourire timide. ▬ Bien sûr mon amour, sers toi, je n’en ai pas besoin. Il tend la main pour l’attraper, puis t’embrasse le front avant de partir en premier, direction la rue marchande. Tu le suis, juste derrière. Jamais il ne t’abandonnera.
Si l’amour rend aveugle, alors toi Manoa, tu es née les yeux fermés. Tu ne vois que ce que tu imagines.
Tu sens la force dans ses mains changer, il t’attrape les épaules avec délicatesse, s’appuie dessus pour amortir sa chute lente vers ton cou à découvert. Tu refermes les yeux, tournes à demi la tête dans sa direction par instinct. Ses lèvres frôlent ta joue puis reculent, descendent, cherchent un creux pour s’abriter et murmurer. ▬ Tu es un véritable joyau, unique, inestimable et envoûtant. Je n’arrive pas à croire que notre amour existe réellement. La pointe d’émotion dans sa voix le rend fragile, rien qu’un tout petit moment. Tu te laisses fondre dans ses bras alors que les siens s’enroulent autour de ton corps. Les baisers brûlent ta peau autant que ton âme.
Cela fait quelques semaines que tu vis ce rêve chaque jour. Se réveiller aux côtés de Finnigan, passer ta journée avec lui, ne penser à rien d’autre. Se coucher dans ses bras. Et la musique recommence. Tu te sens légère, comme libérée d’un poids, celui qui t’écrasait quotidiennement et t’empêchait d’être en paix avec toi-même. Cette obsession que tu avais, de ne jamais vouloir être seule. Disparue. Tu danses avec légèreté dans les bras de Finnigan, qui te porte, te soutient, te réconforte et te fait sourire.
Malgré ça.
Tu ne peux t’empêcher d’avoir peur. Que… comme toutes les autres personnes que tu as aimé un jour, il ne te laisse derrière lui… pour continuer son chemin seul, sans toi. Dès que de telles pensées ressurgissent tu passes un petit coup d’éponge sur ton cœur fragile, et les soucis disparaissent. Mais tu ne peux pas les empêcher d’exister, de revenir. De te hanter. De te réveiller la nuit. Parfois, au milieu de ta journée, tu souris, tu rayonnes, et ton expression ternie d’un seul coup. Paralysée, pâle, fatiguée. C’est le poids des doutes qui revient t’écraser, jusqu’à ce que tu l’effaces, et que tu continues de rire comme si tu avais tout oublié. En réalité tu n’oublies pas, tu effaces juste les sensations. L’amour que tu ressens, celui qui chauffe tes joues, qui fait trembler ton estomac, qui rend tes jambes si faibles que tu dois t’asseoir pour encaisser certains baisers. Est-il bien réel ? Ta réponse est oui.
Finnigan t’embrasse de tout son corps, ses mains de chaque côté de ton visage. Sa voix douce qui fait trembler tout ton corps te réchauffe. Il demande encore, pour la troisième fois cette semaine. ▬ Manoa ma chérie, tu veux bien me prêter un peu d’argent aujourd’hui ? Délicatement, tu te décolles de lui, relevant les yeux pour le voir. Il est là pour toi, il éclaire ton chemin. Tes mains partent à la recherche de ton porte-monnaie. Les joues roses, le sourire timide. ▬ Bien sûr mon amour, sers toi, je n’en ai pas besoin. Il tend la main pour l’attraper, puis t’embrasse le front avant de partir en premier, direction la rue marchande. Tu le suis, juste derrière. Jamais il ne t’abandonnera.
Si l’amour rend aveugle, alors toi Manoa, tu es née les yeux fermés. Tu ne vois que ce que tu imagines.
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comme à chaque foisdandy ♫