Je suis une femme très technique le savez vous ? Par exemple : techniquement quand l’on m’a donné l’ordre d’être présente à Loguetown dans un mois pour ma première affectation, on ne m’a jamais explicitement ordonné de rester dans les baraquements de ladite ville. De plus, toujours aussi techniquement, on ne m’a même pas ordonné de rester dans la ville tout court. Aussi, dans le cas théorique où je trouverais le moyen de prendre un navire de croisière vers le royaume de Frauce. Une destination touristique que j’avais hâte de visiter pour la simple raison qu’elle était le décor de plusieurs des romans les plus “intéressants” que j’ai pu lire. Un lieu magnifique où le romantisme et l’élégance domine, où les femmes sont courtisées par de preux chevaliers servants et où la beauté passe avant la force. Un lieu idéal pour me changer les idées de l'environnement macho, puant la sueur dans lequel j’étais aujourd’hui forcée d’évoluer dans mon travail.
Bref, si je me fais prendre, que vont-ils faire ? Me passer troisième classe ? Pour ce que ça changerait. Non, n’y pensons plus et fonçons sur ces belles terres. Une fois le navire arrivé sur l’île, je me lance immédiatement en direction des champs de fleurs. Fièrement habillée de ma tenue de ville, une des seules tenues qui n’avait pas été choisie par mes parents et par conséquent l’une de mes favorites.
“C’est exactement comme dans les serpents du champ de fleurs !”
Excitée par la beauté du décor, je crie malencontreusement le titre d’un roman quelque peu tendancieux. Je regarde à gauche puis à droite, il y a quelques passants mais je ne crois pas que quelqu’un se soit offusqué. Je ne vais pas laisser pourrir le moral par ce genre de détails de toute manière. Le simple fait de me trouver ici me donne la sensation d’être l’une de ces princesses fuyant leurs palais pour se promener dans les champs de fleurs que je vois si souvent dans les romans. Un peu trop souvent même, enfin les romans à l’eau de rose ne sont pas spécialement connus pour leur créativité, il faut s’y attendre. Bref.
C’est là que j’ai commis une erreur. Je ne sais pas pourquoi j’ai cru que c’était une bonne idée de caresser ce chien. Je pense que le sentiment d’être une princesse m’est un peu trop monté à la tête et que j’ai donc soudainement cru que comme pour elles, les animaux seraient sympathiques avec moi, clairement ce n’est pas le cas. Ce chien qui se promenait en liberté dans les champs de fleurs semblait si adorable et calme pourtant, je me suis approchée, je l'ai regardé de près et il ne bougeait toujours pas, alors forcément je me suis dit que lui caresser la tête serait une bonne idée.
“Ah ! Sale bête !”
J’ai retiré ma main juste à temps pour éviter la morsure et cours maintenant pour ma vie. Bon probablement pas ma vie, mais mes mollets en tout cas. Dans la panique je ne songe même pas à utiliser l’un des nombreux moyens à ma disposition pour m’en débarrasser et finis par arriver à bout de souffle en haut d’une colline pensant qu’il m’avait laissée tranquille, je m’arrête et prend de longue et disgracieuse bouffées d’air. Malheureusement la bête qu’était ce petit chien n’allait pas abandonner et de sous les fleurs il surgit. Je croise les bras, fait un pas en arrière, et avant de réaliser mon erreur commence à rouler le long de la colline jusqu’à un autre chemin, désorientée et couverte de terre meuble.
“Décidément quel que soit le lieu c’est pas ma journée.”
Bref, si je me fais prendre, que vont-ils faire ? Me passer troisième classe ? Pour ce que ça changerait. Non, n’y pensons plus et fonçons sur ces belles terres. Une fois le navire arrivé sur l’île, je me lance immédiatement en direction des champs de fleurs. Fièrement habillée de ma tenue de ville, une des seules tenues qui n’avait pas été choisie par mes parents et par conséquent l’une de mes favorites.
“C’est exactement comme dans les serpents du champ de fleurs !”
Excitée par la beauté du décor, je crie malencontreusement le titre d’un roman quelque peu tendancieux. Je regarde à gauche puis à droite, il y a quelques passants mais je ne crois pas que quelqu’un se soit offusqué. Je ne vais pas laisser pourrir le moral par ce genre de détails de toute manière. Le simple fait de me trouver ici me donne la sensation d’être l’une de ces princesses fuyant leurs palais pour se promener dans les champs de fleurs que je vois si souvent dans les romans. Un peu trop souvent même, enfin les romans à l’eau de rose ne sont pas spécialement connus pour leur créativité, il faut s’y attendre. Bref.
C’est là que j’ai commis une erreur. Je ne sais pas pourquoi j’ai cru que c’était une bonne idée de caresser ce chien. Je pense que le sentiment d’être une princesse m’est un peu trop monté à la tête et que j’ai donc soudainement cru que comme pour elles, les animaux seraient sympathiques avec moi, clairement ce n’est pas le cas. Ce chien qui se promenait en liberté dans les champs de fleurs semblait si adorable et calme pourtant, je me suis approchée, je l'ai regardé de près et il ne bougeait toujours pas, alors forcément je me suis dit que lui caresser la tête serait une bonne idée.
“Ah ! Sale bête !”
J’ai retiré ma main juste à temps pour éviter la morsure et cours maintenant pour ma vie. Bon probablement pas ma vie, mais mes mollets en tout cas. Dans la panique je ne songe même pas à utiliser l’un des nombreux moyens à ma disposition pour m’en débarrasser et finis par arriver à bout de souffle en haut d’une colline pensant qu’il m’avait laissée tranquille, je m’arrête et prend de longue et disgracieuse bouffées d’air. Malheureusement la bête qu’était ce petit chien n’allait pas abandonner et de sous les fleurs il surgit. Je croise les bras, fait un pas en arrière, et avant de réaliser mon erreur commence à rouler le long de la colline jusqu’à un autre chemin, désorientée et couverte de terre meuble.
“Décidément quel que soit le lieu c’est pas ma journée.”
- Tenue du jour: