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    Meredith Holmes
    Meredith Holmes
    Messages : 83
    Prime : 4 000 000 ฿
    Dorikis : 154
    Berry : 51.000.000 ฿
    Liens : D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal
    Techniques : Danse au coeur des roselières

    statistiques
    Muscles:
    D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) AzZ01ar0/5D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) 2YXT7J2  (0/5)
    Mobilité:
    D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) AzZ01ar4/5D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) 2YXT7J2  (4/5)
    Technique:
    D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) AzZ01ar1/5D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) 2YXT7J2  (1/5)
    Adaptabilité:
    D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) AzZ01ar4/5D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate) 2YXT7J2  (4/5)
    Volonté:
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    Chance:
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    D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate)

    Jeu 30 Juin 2022 - 23:40

     Meredith Holmes    p i r a t e

    surnom ;


    Main de Velours. C'est son surnom officiel en tant que voleuse et pirate. Autrement, au sein de son équipage, tout le monde possède une fleur qui lui est associée : de ce fait, elle est aussi parfois surnommée Amaryllis. Il s'agit de la fleur qui lui est affiliée.

    âge ;


    32 ans

    origine ;


    Village de Syrup, de l'ile des teinturiers de l'archipel des Gekko. Un coin perdu dans East Blue.

    blue de départ ;

     
    East Blue

    genre ;

     
    fille facile Féminin

    race ;

     
    Humaine

    traits particuliers ;

     
    aucun

    occupation ;

     
    « Naturaliste en toute saison et de tout temps, nourrie d'une passion grandissante assurément, je suis d'ordinaire amatrice de botanique et de minéralogie, curieuse de tout ce que nous offre le monde et la vie.
    Autrement il paraîtrait que je sois voleuse aussi, bien qu'aucune preuve ne découle de ces on-dit... »


    situation financière ;

     
    « Plus-ou-moins confortable, mais rien de particulièrement enviable. La richesse n'est jamais assez grande vous savez, et elle ne demande qu'à être amassée. »

    temps passé en mer ;


    « 8 années, je dirais.»

    déplacement en mer ;

     
    « Notre petit bateau n'est certes pas très élégant comme moyen de transport, mais il n'y a pas de petites économies et l'essentiel est d'arriver à bon port. Comme j'aime à le préciser aux plus grincheux, "tout Berry qui n'est pas dépensé inutilement est un Berry heureux". Cela dit j'aspire à investir dès lors que nos moyens nous le permettront, et offrir à notre équipage un navire splendide digne de porter notre étendard et notre nom.»

    pourquoi être pirate ?


    « Pour commencer je dirais qu'à ce jour, et qu'importe le parcours, c'est sans doute le meilleur moyen d'être riche facilement et rapidement, et cela vaut bien tous les dangers à braver courageusement. Mais pour être honnête, il y a quelque chose d'autre derrière cette quête. Il y a aussi le simple plaisir de prendre la mer : ce grand large indomptable, aux flots grandioses et insondables. C'est tout de même une vie bien meilleure, que de moisir enchaînée à une île ou à une famille emplie de leurres.»

    vision de la piraterie ;

     
    « C'est toujours mieux que de faire le trottoir, voilà ce que je me disais au départ. Mais après avoir découvert ce que c'était véritablement, pour rien au monde je ne voudrais quitter la vie de pirate finalement. La piraterie a quelque chose de grisant et insaisissable, elle peut aussi apporter beaucoup à quelqu'un et le rendre responsable. Et même s'ils sont certes sans foi et sans loi pour la plupart, il ne faut oublier que ce n'est pas le cas de tous les pirates quelque part. Certains ont juste choisi cette voie, pour des raisons qui ne regarde qu'eux de surcroit : alors pourquoi pas ? Pourquoi en rester là ? Mer, Aventure, Richesse : autant de raisons de décliner la paresse, et prendre le large pour succomber à la piraterie, comment ne pas comprendre ceux qui l'ont choisie ? »

    avis sur la liberté ;


    « La liberté on ne la trouve jamais vraiment, elle est tellement libre elle-même finalement, qu'elle demeure insaisissable, c'est une entité inatteignable. On n'est jamais vraiment libre je dirais, mais les plus lucides voudraient s'en approcher. Partir sur les mers et se détacher du reste de sa vie, avec en poche quelques Berrys, ne serait-ce pas déjà un bon début de liberté, telle que j'aurais pu la souhaiter ?»

    et le gouvernement mondial ;


    « Ils font leur travail après tout, on ne peut pas dire qu'ils ne sont que des garde-fous. S'ils en traquent certains, il ne faut pas oublier que la plupart protègent des civils de crimes et larcins. Et pour ce fait on peut les en remercier, plutôt que de les accabler ou les accuser. Cela-dit il y a bien des abrutis peu recommandables dans le lot aussi, qui n'en n'ont pas grand chose à faire du bonheur des civils et de leurs vies. »

    avatar ;

     
    Lisa Lisa - Jojo's Bizarre Adventure

    particularités physiques ;

     
    Démarche assurée et gestuelle féline - hanche tatouée - taches de rousseur sur les épaules - change la couleur de ses ongles chaque matin selon son humeur - arbore toujours un sourire malicieux, qu'elle soit heureuse ou énervée - voix feutrée et enjôleuse - Elle s'exprime en rimes pour le style et pour souligner à qui veut l'entendre que la beauté passe aussi par le langage - porte souvent des lunettes de soleil

    groupe sanguin ;

     
    XF-

    rire ;

     
    « hufufufu »

    tics et manies ;

     
    s'inspecte constamment les ongles pour s'assurer qu'ils sont parfaits en toutes circonstances - elle associe souvent chaque personne qu'elle côtoie à une fleur en particulier. De fait, lorsqu'elle oublie les prénoms (ou est ivre), elle dénomme les autres par les noms des fleurs qu'elle leur a attribués... - passe sa main dans ses cheveux quand elle ment - a tendance à parfois refaire la garde-robe de son équipage sans leur consentement - elle joue avec ses lunettes de soleil pour accentuer ses émotions lorsqu'elle parle : les baisser pour forcer le regard, les enlever par agacement, les soulever sur son nez par satisfaction...

    passions ;

     
    Les fleurs, et la botanique de façon générale - la mer - découvrir de nouveaux lieux - la musique et le chant - prendre le temps de bien s'habiller - l'aventure -  le flouze, la moula, la thune, le fric, les radis, la money.

    peurs ;

     
    la pauvreté Peur de l'impuissance, de se retrouver de nouveau démunie dans une situation ou quelqu'un en pâtira pour elle. Peur de cette mer si vaste qu'elle aime tant et par-dessus tout. Peur de la solitude, et de bien des choses au final, qu'elle ne se permet simplement pas de montrer. Par fierté, et par besoin de polir son apparence.

    idéal ;

     
    « La beauté est une éloquence muette insoupçonnée, et l'argent est la clé de mondes inespérés. »

    avenir ;

     
    Devenir richissime sur Grand Line

    rêve ;

     
    → Agrandir son équipage, Les Fleurs du Mal, et conquérir Grand Line pour y devenir riche. Retrouver sa sœur et la convaincre de rejoindre cet équipage à tout prix, afin qu'elle fasse partie de ce voyage d'exception.
    → Elle aimerait aussi participer à un Davy Black Fight un jour, et pouvoir voler le butin de tous ses adversaires tout en faisant grimper la popularité de son magnifique équipage.

    mort ;

     
    Sasageyo  Mourir pour la mer, pour l'argent ou pour l'amour, qu'importe les circonstances ou les conséquences. Ce sont les trois meilleures raisons de perdre la vie pour elle et quelque part, la façon de mourir lui importe peu. C'est véritablement la raison pour laquelle on meure qui prime à ses yeux, et qui donne du sens et de la beauté à sa mort.

    régime alimentaire ;

     
    Omnivore, avec une douce attirance pour la viande et ses dérivés...

    snack préféré ;

     
    Des fines tranches de viande séchée

    boisson préférée ;

     
    Le rhum arrangé : plus il est corsé, meilleur c'est. Le vin rouge pour faire bonne impression en toute classe (oui, c'est plus élégant). Sinon, le café aussi, quand il ne faut pas être ivre.

    - caractère

    Headcanons facts ;



    pansexuelle, demi-romantique prête beaucoup d'attention aux détails pas du matin tient bien l'alcool - mais a l'alcool amoureux team soie et dentelles aime plaire et séduire  mais a toujours été très malchanceuse en amour même familial (lol) ment souvent sur son âge car elle vit mal d'être passée à la trentaine mange le plus souvent salé le matin possède une collection de minéraux et de pierres, ainsi que de diverses plantes séchées rangées dans un livre - il s'agit de choses qu'elle amasse au cours de ses voyages pour son plaisir  espère pouvoir en apprendre plus sur l'astronomie, les constellations et et les étoiles un jour a un très mauvais sens de l'orientation est très nulle en navigation, corrélativement utilise son fruit pour des raisons peu valables 80% de son temps très investie dans les potins elle garde précieusement une petite fiole sentbon contenant de la lavande et de la menthe séchées, l'odeur qu'elle dégage lui rappelle sa soeur étonnement manuelle aime la couleur rouge et ses dérivés, qu'elle porte souvent sur elle par ailleurs   fumeuse, plus pour le plaisir de cracher de la fumée pour agrémenter une ambiance ou un discours que par vraie nécessité




    Traits principaux;



    Expressive - éloquente - avenante - sensible - volontaire - téméraire - réfléchie - franche - curieuse - protectrice - démonstrative - ouverte - dynamique - spontanée

    Obstinée - séductrice - avare - caractérielle - cynique - méfiante - rancunière - tatillonne - lunatique - superficielle - manipulatrice - impulsive


    Fleur  Amaryllis

    Au sein de l'équipage des Fleur du Mal, dont le nom est une obscure référence à un poète de RedLine méconnu, Barles Chaudelaire, chaque membre possèdent une fleur qui lui est associée. À l'origine, il s'agissait d'un simple tic (pour ne pas dire caprice) de Meredith, mais finalement tout le monde s'est prêté au jeu. Les fleurs attribuées au sein de l'équipage sont tant un surnom qu'une représentation même de la personne : elle reflète aussi bien son physique que sa personnalité, mais il n'en existe pas deux qui soient semblables à bord. Cela dit, à chacune leur façon, toutes les fleurs sont belles : et c'est un peu le crédo de l'équipage.

    La fleur qui représente Meredith est l'Amaryllis.

    L'Amaryllis, aussi surnommée "Naked Lady", est une fleur sensuelle et délicate de la famille des Narcisses, dont les pétales ont l'aspect du velours. Le plus souvent rouge ou rose, cette fleur possède une variation de teintes aussi douces que vives. De son étymologie première, son nom signifiait "splendeur", mais dans le langage des fleurs, l'Amaryllis symbolise aujourd'hui la fierté et la beauté envoûtante. Elle est l'icône du sensuel et de la séduction tout en douceur, mais aussi de l'orgueil féminin.





    Personnalité mtbi ;



    ENFJ-A - profil "protagoniste"
    (Les Protagonistes sont des personnes authentiques et attentionnées qui sont convaincantes et montrent de quoi elles sont capables. Rien ne les rend plus heureuses que mener la lutte, unir et motiver leur équipe avec un enthousiasme contagieux.)

    Leader née, nourrie par la passion et reflétant un charisme certain. C'est une altruiste passionnée, parfois même trop, et il est improbable qu’elle ait peur de prendre les armes pour défendre les gens et les idées en lesquels elle croit.

    Avec une confiance naturelle qui génère de l’influence, et une éloquence particulière, elle apprécie travailler avec son équipage, le pousser à s'améliorer. Elle en tire un grande fierté, qu'elle n'hésite pas à mettre en avant.
    Elle n'a pas peur de se lever, de se redresser, de prendre la parole quand une décision difficile doit être prise. Elle analyse, puis tranche. Son intuition et sa capacité d'analyse aide à toucher tous les esprits, que ce soit par l’intermédiaire des faits, de logique ou de l’émotion pure. Elle peut, autrement, facilement lire les motivations des gens ou relier les évènements en apparence déconnectés.

    Elle est prompt à évoluer dans des environnements où le plaisir et la positivité règnent, elle a besoin de liberté et de suivre les opportunités spontanées.





    Charte Astro (31.10.1988 / 12H) ;


    (c'est sous spoiler pour les allergiques de la lune en cancer, et puis parce que trop long la fiche sinon mais y'a rien de ouf ni de TW ou quoi):

    - technique

    style de combat ;


    Éviter de se salir les mains, ou même de se casser un ongle, lui est honnêtement préférable. Mais s'il fallait néanmoins mettre la main à la pâte pour une quelque raison évidente, elle n'aurait aucun scrupule à aller se battre - bien que ce ne soit pas son domaine de prédilection, la baston.
    Elle utilise pour ce faire un corps-à-corps agile et gracile privilégiant les coups avec les pieds, qui pourrait s'apparenter à de la danse tant ses mouvements sont fluides, élégants et précis… Et toujours avec grâce, bien entendu. Frapper tout en agilité et en restant en mouvement, tournoyer pour plus d'imprévisibilité.
    Cependant frapper pour frapper n'a rien de satisfaisant, d'autant qu'en réalité ce style de combat n'a rien pour se suffire à lui-même. La castagne brute, ça ne sert à rien. Meredith préfère pour cela jouer sur l'analyse : comprendre l'ennemi en face pour viser les points faibles s'il a le malheur de les montrer. C'est une méthode qu'elle a plus tendance à utiliser et apprécier, après tout, tout est bon pour vaincre quand on a rien de particulier à part la stratégie - et la beauté, bien sûr.


    métier ;


    Contrebandier

    voie ou trait de combat ;


    L'Hypnose
    L'envoûtement serait un terme plus précis pour parler du type d'hypnose de Meredith. À travers la danse, ou plus rarement le chant, elle tend à immobiliser son ennemi d'une façon ou d'une autre (par le charme, la confusion, la somnolence...). Son efficacité et sa durée dépend évidemment de la sensibilité de la personne qui lui fait face, mais la plupart du temps il s'agit de simplement gagner quelques précieuses secondes.

    → En combat, elle l'utilise généralement pour se créer une faille psychologique chez son adversaire et pouvoir profiter d'une de ses faiblesses derrière. Frapper une vieille blessure, profiter d'une peur...  Noyés dans son style de combat gracile, quelques pas de danse destinés à hypnotiser ne se voient que peu et l'ennemi ne cherchera généralement pas à s'en méfier.

    → En dehors de ces possibilités en combat, elle s'en sert beaucoup, couplé avec le pouvoir de son fruit, pour voler. Mais aussi pour piéger quelqu'un afin de lui faire porter le chapeau d'un vol qu'elle a commis, et ainsi éviter les affrontements inutiles et peu profitables.






    fruit du démon ;

     
    (30%) NUKE NUKE NO MI

    Description - Le fruit de l'évasion.

    Ce fruit donne à celui qui le mange la capacité de traverser n’importe quelle matière solide afin de passer au travers. L’utilisateur peut faire passer avec lui tout ce qu’il touche, même les êtres vivants.


    Mangé depuis - 7 ans

    Maîtrise - 5/10





    inventaire de départ ;


    - Son rouge-à-lèvres carmin fétiche
    - une bourse de soie noire et brodée, qui garde jalousement ses Berrys
    - une petite fiole sentbon contenant de la lavande et de la menthe séchées
    - une collection de petites pierres et minéraux
    - une petite flûte creusée dans un coquillage
    - un épais livre contenant de nombreuses plantes séchées


    idée de l'évolution du personnage ;


    - Faire grandir son équipage, recruter c'est un bon début
    - Vivre des dramas familiaux à en chialer
    - La faire aller jusqu'à Grand-Line (l'appel de la thunasse)
    - Go go Davy Black Fight un jour et devenir la reine du 1-2-3 soleil
    - Développer son hypnose et ses capacités liées à son fruit du démon
    - Son évolution psychologique et relationnel dépendra surtout de ses rencontres inRP, donc rien de bien certain de côté pour l'instant (on verra bien si elle penche du côté obscur ou lumineux de la force) !


    - histoire


    ( → e n f a n c e )
    En eaux troubles

    « L'Or du ciel  brillait au loin comme mille feux ardents, déversant sur le large de l'horizon sa dorure aux airs chatoyants. Les reflets scintillaient sur la surface de la mer, miroitant d'une beauté toute particulière. Ce délicat tableau aux teintes précieuses enivrait, ne laissant entendre au loin que le fracas des vagues qui s'effondraient. Puis doucement, elles retournaient à leur calme si apaisant. Le cristallin liquide doré ruisselait sur les pierres et le sable obscurci, révélant ses plus beaux trésors enfouis.

    Sous ce décor si enchanteur, pourtant, l'enfant que j'étais s'adonnait aux pleurs, incessants. L'or coulait aussi à flot de mes yeux, nageait jusqu'au plus lointain des cieux.

    Autrefois j'avais un père, un de ceux promis à la mer. Bravant les vagues les plus farceuses, il avait plié à sa volonté cette grande capricieuse. Mais le large l'eût emporté, dans l'orage et l'eau déchaînée ; il fût rattrapé par son destin, méritant la meilleure mort pour un marin.

    Il avait été emporté par la mer et son écume.

    Loin dans ce décor béni, au préambule de la nuit, un homme avait succombé aux vagues houleuses, et pourtant la mer ne cessait de m'attirer et de me rendre heureuse. Elle cueillait mes larmes et les noyait ; je rendais les armes et la choyais. Comment justifier seulement, que la mer, si attrayante pourtant, pouvait cueillir un père ? Il n’y avait hélas aucune réponse par delà la douceur du crépuscule vacillant, si ce ne fût le sifflement aiguë du vent. Car pour une simple vie perdue, le monde ne cessait sa frénétique course éperdue : le ciel n’arrêta jamais de décliner, ni même le soleil de se coucher. Et étouffé dans un silence assourdissant, tout semblait toiser mon dérisoire chagrin d’enfant.

    Il avait été emporté par la mer et son amertume.

    Et bientôt ma tristesse elle-même s’éteignit, tel un feu noyé par la pluie, quelque peu guérie par le temps, ce fût aussi parce que les choses changeaient en grandissant. Les mois s'égrenaient comme le sable fin des plages filait entre les doigts, comme les mots et les pensées qui se bousculaient en moi. Quelqu’un se présenta au bras de ma mère qui, malgré la dévastation, arborait un visage moins déconfit, mais comme empli d’hésitations. Un nouvel homme prit la figure paternelle vacante, et une nouvelle vie pût éclore de cette arrivée récente.

    Malgré cette opportunité quelque chose n’allait pas : ma génitrice n’aimait pas cet homme-là. Elle n’arborait pas l’esquisse d’un sourire, ne s'adonnait qu’à l’ombre de ce qu’elle pût jadis offrir. Il n’était pour ce couple que question que de commodités et de moyens, et ce fût en embrassant l’adolescence que je remarquai l’envers de cette médaille d’étain.

    Alors ma mère fuyait; elle évitait le foyer. Elle travaillait au port la nuit, et telle une docile fourmi, déchargeait les cargos de teinture au détriment de sa santé, mais aussi à l’instar de sa famille délaissée. Elle ne revenait que lorsque l’aube arborait une teinte nacrée, s’effondrant dans le lit de ma chambre que l’on partageait. Ma cadette Manoa dût grandir au cœur de cet étrange foyer en tous points déséquilibré : munie d’une mère épuisée, d’un père détaché, et d'une sœur lui cachant la vérité. Quel avenir avions-nous seulement, alors même que les fondations de notre famille n'étaient qu’un factice ciment ?

    Mais elle était si jeune comment aurais-je pu le lui dire ? Je n’avais aucun droit de défaire de son visage ce sourire. Elle méritait une enfance comme pût l’être la mienne, elle méritait une famille complète et sereine… Elle n’était pas prête pour le savoir, pour être dépossédée d’un quelque espoir. Toute cette vérité cachée devait être mon fardeau et ma culpabilité, et un jour il en serait mon devoir de lui annoncer... Lorsqu’elle serait prompt à comprendre enfin, à ne plus devoir être protégée en vain. Alors tel un navire pris en eaux troubles par les courants, je me devais de garder le cap envers et contre le vent. Ce chemin flou mais pourtant tout tracé, que je me devais malgré tout d'emprunter : je m'y engouffrai corps et âme malgré moi, étreinte par un doux et létal désarroi... »


    ( → d é p a r t )
    Aventure houleuse

    « L’aube d’une nouvelle aventure vint pourtant à s’esquisser, au cœur de cette routine et son horizon noirci d’obscurité. L’insipide quotidien marqué d'incertitudes et de mal être se bouleversa, sous l’appel de quelques larmes et d’amers mots que ma mère me confia. La fatigue l’avait étreinte et rongée jusqu’au plus profond de son âme, et ce fût une grande détresse qui brilla dans ses yeux plutôt qu’une flamme. Voici ce qu’elle me murmura un soir, dénotant certains regrets mêlés à une quelque once d’espoir.

    Elle désirait partir, simplement tout fuir.

    Telle était sa solution, sa tant attendue salvation.

    Elle qui voyait chaque nuit le port et ses méandres attrayants, où l’horizon lointain reflétait toujours ses rêves d’antan. À terre ici, elle suffoquait, en léthargie, le souffle coupé. Elle aurait aimé suivre feu mon père, s’enticher de la haute mer. Mais aujourd’hui il n’était plus, et la décision était devenue plus ardue. La Marine était bien trop présente et oppressante sur l’archipel : elle avait dû renoncer à ses aspirations de pirate rebelle. L’accablant d’une terrible frustration, doublée d’une pesante ambiance à la maison, la peur et l’abattement l’avait ornée d’une couronne d'épines : ma mère se fanait en elle comme flétrissaient les aubépines.

    Quelque part je ne connaissais que trop bien ce tiraillement terrible, cette envie aussi effrayante qu’irrésistible. Elle me rongeait aussi depuis bien trop longtemps, comme une féroce bête scellée dans mes entrailles et parcourant mon sang : être épris de la mer était tant un fardeau qu’une liberté, une tendance mélancolique à la teinte azurée. À chaque fois que j’avais observé le large en repensant à mon géniteur, c’était ce ressenti-ci qui avait serré mon cœur.

    Alors je tranchai face à ses sanglots inarrêtables et déchirants : le lendemain nous partions au gré du vent. Ma seule condition avait été d’une simplicité : revenir lorsque Manoa aurait l’âge de nous suivre dans cette épopée.

    Au crépuscule qui suivit alors, deux ombres se glissèrent dans le port. Faussant habilement compagnie aux Marines qui patrouillaient, nous nous hâtâmes au cordage d’une chaloupe esseulée : dénouant le lien qui la retenait à la bitte d’amarrage, nous pûmes alors fuir et prendre le large.

    Accompagnées de quelques nécessités enfouies dans un vulgaire sac de toile, notre moyen de fortune glissait doucement entre vagues et étoiles. Une aventure houleuse démarra avec ce premier vol effectué, marqué par les clapotis rythmés de la mer et son odeur iodée.  

    Et alors comme jadis mes pensées amères, nous fîmes emportées par la mer. »


    ( → e s c a l e )
    Coeur de Tempête

    « Dans notre fuite précipitée, demeurait un fait que nous avions oublié : nous n’avions aucune connaissance en navigation, ni aucun moyen de choisir une direction. Ma mère et moi-même n’avions jamais pris la mer auparavant, et nous nous laissions simplement porter au gré du vent. La dérive était alors notre unique option envisageable, sans qu’aucun repère qui soit ne pût nous paraître fiable.

    Les premiers jours de ce voyage à peine débuté avaient alors drôle d’allure, comme déjà emplis d’une étrange sensation de mauvaise augure.

    Bientôt la faim nous avait embrassées, et la soif s’était éprise de nos gorges asséchées ; mais rien ne sembla plus désagréable pourtant que cette sensation : celle d’être perdues et impuissantes face à la situation. Ce fût un bateau pirate qui nous tira de cet embarras naissant, fendant les vagues de l’horizon en approchant. Rien ne faisait de nous une quelque menace évidente, et sans possession outre marquante, nous n’avions rien de proies potentielles non plus : ils nous invitèrent alors comme recrues. À leurs côtés nous apprîmes les fondements de la piraterie, ses honneurs comme ses ignominies.

    Aussi bien reçues que nous puissions l’être parmi eux, lorsque l’on apprit qu’ils comptaient filer droit vers Syrup sous peu, nous quîmes dès lors de leur fausser compagnie, envers et contre l’affection que l’on portait à cet équipage fortuit. Et alors qu’une nuit d’orage s’annonçait, nous vînmes à nous évader.

    Jouissant de l’ombre et du vacarme de la météo capricieuse qui sévissait dehors, nous en avions profité pour dérober un des coffres de leur trésor. Un modeste écrin d’ébène et d’argent, renfermant deux étranges fruits qui en avaient pourtant pour leur montant. Nous ruant ensuite vers les chaloupes du navire, afin d'en dérober une pour s’enfuir, l’alarme ne tarda pas à être donnée : voix et cris alors s’élevaient. Ma mère me confia notre larcin avant de me pousser dans la barque convoitée, et sans que je n’eus le temps de protester, elle trancha la corde qui la gardait à bord : à cet instant le temps se suspendit alors. Sous le battement de la pluie, dans l’étreinte de l’obscure nuit, mon cri ne l'atteignit jamais, étouffé derrière la foudre qui grondait. Détresse ou supplication, ce fût la dernière fois que j'apostrophai son nom.

    Tombant lourdement dans les flots déchaînés, tel un éboulement dévalant une montagne escarpée, mon vaisseau de pacotille fût pris dans une valse violente, tournoyant comme sous l’emprise du rythme effréné d’une danse décadente. La pluie s’abattait sur moi comme sur mon âme d’ores-et-déjà alourdie, comme signe que même le ciel et sa puissance s’adonnaient à la moquerie. Déversant ses gouttes plus acérées que des lames, indifférenciables pourtant de mes ardentes larmes, le monde avait pris un quelque air d’Enfers, révélant l’autre visage de la Haute-Mer. Le torrent éparse tâchait les vagues dans un bruissement, semblable à d’innombrables et sourds hurlements, puis s’éleva comme une voix en retour vers le ciel, dont la teinte cendrée semblait presque artificielle.

    Rendue seule aux mains de l’agonie, j’étais égarée et démunie.

    J’hurlais, je jurais.

    Puis pleurais, riais.

    D’un mouvement de rage et de désespoir certain, je m’enquis d’ouvrir d’une ferme poigne l'écrin, celui pour lequel mon destin s’était acharné, et j'en saisis l’un des fruits volés. Avalant d'un traite le Trésor Des Démons rutilant, je m'égosillai dans un énième hurlement. Mais cette fois c'était une vocifération de rage et de détermination, comme dévorée par l'envie ardente d'une quelque absolution.

    Au coeur de la tempête, au chagrin d’une raison défaite, la naissance d’une pirate esseulée et résolue naquit, à l’instar des espoirs qui l’avaient tant nourrie. J’avais entrepris d’emporter avec moi ses rêves et ses ambitions, j’avais décidé dès cet instant de porter son nom.

    Et comme jadis mon père, ou mes pensées amères ; comme ce jour le souvenir de ma mère : je fus emportée par la mer.  »



    ( → Ode au Voyage)
    Le Chant des vagues


    « Comme pour ma vie, mon aventure commença véritablement à s’esquisser, dès lors que les sombres nuages eurent laissé place aux éclaircies, à un ciel d’azur pleinement dégagé. Comme une Ode aux voyages chantée, à travers moult paysages fredonnée.

    À ma première escale je vendis le second fruit volé, m’octroyant une bourse bien méritée. Cette première affaire me permit d’investir dans un nouveau navire, une modeste jonque peu spacieuse mais belle à ravir. Grâce à cette avancée, l’ordre des choses put se dérouler : et vint à éclore notre équipage, s’étoffant peu à peu tel un naissant feuillage. Et alors que les années s’écoulèrent tel un courant du nord, Les Fleurs du Mal voguaient de leur plein essor : de vols en manigances, mais d’une essentielle magnificence.

    Et le jour où je revins pour ma sœur arriva enfin, au retour vers mon île et son sable fin. Mais il se trouva que ma cadette, dernier rempart de cette famille en miettes, s’était autrement défilée : elle était déjà partie de son plein gré. Je ne pus la revoir qu’en arpentant East Blue tel un fantôme acharné, errant entre les îles et leurs lagons bleutés : ce fût au détour d’une énième aventure que le hasard se produisit, rassemblant ces deux êtres par le passé séparés et démunis.

    Mais incapable de lui faire entendre raison, c’est une dispute qui naquit de cette réunion. Je ne pus lui avouer, lui révéler cette vérité. Lui raconter mon périple épuisant. Lui léguer ce qui pesait mon coeur souffrant. Non je ne pus rien dire, et peut-être était-ce encore trop tôt à vrai dire. Qui savait ce qu’elle avait pu endurer de son côté, après tout seule et abandonnée ? Elle avait le droit de nous en vouloir, de m’accuser dresser le drapeau noir.

    Je ne pus qu’accepter. Ce sort, ses accusations à tort. Mais je la ferai changer. D’avis, de vie.

    Alors voguant sur les champs océaniques aux reflets de saphir, accompagnée par le chant des vagues et son air à en frémir, je repris le large épris du grand air, une fois de plus je fus emportée par la mer. »






    ( # BigMood)
    L'enfant de la mer (Scylla x Sofiane Pamart)


    → Moi c'est Amaglibr (Amag pour ceux qui ont du mal avec les consonnes), dans la vie je mange, graphe, je code, je bichonne mon armée de chats, je suis constipée, je m'occupe de gamins qui sont même pas à moi, je carry comme une mama du bled, je dis "chocobeurre" et non pas pain au cholotatine, mon slip n'a pas de couleur parce que j'en ai pas, je ne mets pas de crème fraîche dans les carbonaras (je prêche la bonne parole), et je vais peut-être mettre un point là parce que cette phrase devient vraiment très longue c'est infernal.
    → J'ai atterri ici en retrouvant Zizi au détour d'un hasard hasardeux (oui). J'eus connu One Piece il y a quelque chose comme 10 ou 12 ans avant de décrocher à cause des interminables épisodes filaires aertuktrtersgrdh. Mais j'aimais bien le début, so big mood sur AL. Bref trop contente de vous retrouver/rencontrer si on s'est croisés (oupa) sur les forums RP de ces 10-15 dernières années. Jouez à Hat In Time, mangez de la crème de marron, priez le dieu des pâtes et chiez sur les rageux je veux voir de l'amour et des paillettes dans vos yeux.
    La volonté des dés
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    D'or et de flots, où naissent les fleurs du mal - (prédéfinie/pirate)

    Ven 15 Juil 2022 - 22:44

    Félicitations !



    Nous avons décidé de valider ta fiche que nous avons tous bien aimé !
    Tu commences en étant déjà recherchée, pour quelques 4 millions de berry,
    Ce à quoi s'ajoute pour Meredith un bonus de 50 doriki, youhou !

    Tu peux rp dès aujourd'hui et tu peux aussi faire ta fiche technique et ta fiche de liens si ça te chante ; à bientôt en rp !

      Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum












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