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    Feng Sungyee
    Feng Sungyee
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Dim 26 Juin 2022 - 22:58
    OPERATION : ALPHA
    I'm here to  blind the world, like you blinded me before ...
    A
    Aujourd’hui, le temps était clair aux abords de Magnolia. Les gens étaient joyeux et s’occupaient de leur travail de manière consciencieuse et souriante. Les maraîchers vendaient leurs produits au marché avec des discours appétissants, les pêcheurs eux, préparaient d’un geste expert leur récolte de la journée. Du coin de l'œil, il n’était pas rare d’observer un jeune couple batifolant aux premières lueurs de l’été. Il n’était pas difficile de conclure que l’île de Baterilla est une région où il fait bon vivre et où les exactions du gouvernement mondial sont minimes. Mais la vipère blanche de la révolution ne se pose aucune question, jamais. Elle agit selon les ordres, même si celà doit lui causer traumas et blessures. C’est pour ça qu'à aucun instant je n’ai profité de la sérénité de ces lieux, et que mon regard était planté sur les hauts plateaux brumeux de l’archipel.

    Comme d'habitude, les ordres arrivent de moyen détournés ou par le bouche à oreille. Comme d’habitude je suis arrivée sur une île avec la certitude de n’avoir aucune aide sur le terrain. Alors, comme d’habitude, j’ai cherché les sympathisants de la révolution ainsi que leurs précieuses informations. J’ai quittée les rues ensoleillées et joyeuses pour m’enfoncer dans les ruelles sombres et froides des bas quartiers de la ville, à la recherche d’un avis de recherche de la révolution, qu’il s’agisse du mien ou d’un autre bouc émissaire de la cause. Depuis l’attentat à l’archipel d’Aurore, mon visage à traversé les mers et mon nom les organisations, Marines, Cipher Pol, Capital Dogma … Cette mission est cryptée sous un code A : Pour Avis de recherche. Un moyen de communication invisible qui consiste à marquer d’une encoche un avis de recherche. Ensuite, l’inclinaison du poster est reporté dans le sens horaire en partant du principe que l’encoche indique midi. Les informations que je cherchais étaient donc dissimulées à la sixième maison de la rue où se trouvait mon visage. Là- bas, j’y ai reçu des informations tactiques ainsi que des précisions sur le déroulement de ma mission. Des cartes, des photographies ainsi que tout un tas de témoignages de la part d’anciens ouvriers du complexe.

    Enfin, après de nombreuses minutes de discussions et de longues heures d’escalades, je me retrouve ici, accroupie entre deux morceaux de roche, plongée dans la brume. Une brume froide, propre aux hauteurs et qui tranche avec la gaîté de la vallée. La nuit est tombée depuis quelques heures, mais malgré le froid et la fatigue, je ne perds pas de vue mon objectif : le complexe scientifique de la marine. Une mission de grande envergure devant être réalisée rapidement et de manière discrète.

    Le vent accompagne les murmures désincarnés des environs mais ne suffit pas à masquer le bruit de l’aiguille de ma montre qui continue sa course. Je recrache l’ultime bouffée de tabac de ma nuit avant de jeter le mégot incandescent dans la pierre. Le mécanisme cliquette une fois, puis deux, puis trois. Il est minuit, début de l’opération.

    Je m’avance discrètement et d’un rapide dans la nuit et face au vent, dissimulant ainsi le son que je produit et l’odeur que je dégage. Ma cible n’est qu’un creux entre deux halos opaques, perdus dans le brouillard. Bien que ma vue ne me soit peu utile dans cette situation, j’ai longuement observé les images lors de mon ascension de cet environnement rocheux. J’arrive face à de grandes grilles surplombées de barbelés que j’escalade en transformant mes membres en lame de faux. Des organes d’escalades fins et solides, parfait dans ce genre de cas de figure. Au bout de quelques instants, je pénètre en territoire gouvernement mondial. Je me danse autour des patrouilles dans la nuit, alors que le brouillard se dissipe aux abords de cette structure chauffée. J’avance le profil bas, presque au sol pour être imperceptible dans cette nuit noire, ne me repérant qu’aux traits de lumières se dégageant de l'intérieur du complexe. Par moment, je dois attendre dix minutes pour avancer de quelques mètres. Tout est long et pénible, surtout avec cet air humide et glacial. Au bout de quarante six minutes et douze secondes, ma peau entre enfin en contact avec un mur du grand bâtiment industriel. L’un de mes bras se transforme en une chaîne reliée à une pointe que je fait tourner avant de la jeter d’un coup d’épaule en direction d’une hampe ou est suspendue un drapeau à l'effigie du gouvernement mondial. Grâce à cette prise et à ma souplesse, je parviens à monter jusqu’à une fenêtre où je me faufile après l’avoir forcée en douceur. Coup d'œil à droite, coup d'œil à gauche. Rien. Je me laisse glisser vers l'intérieur.

    La chaleur de l’endroit me donne des frissons et réchauffe mes membres engourdis. A partir de maintenant, mes ennemis deviennent ces petits escargots que j'aperçois du coin du regard au fin fond du couloir, et la vie qu’il peut y avoir dans cette structure en pleine nuit. Travail nocturne, besoin d’aller aux toilettes, vol dans le frigo. Peu importe la raison, mais ces gens risquent de mourir. Tous mes objectifs se trouvent dans les souterrains, dans les niveaux de la maintenance selon les plans. Alors je me dissimule, loin de la vue du gastéropode et consulte les plans, extradés de cet endroit il y à plusieurs mois déjà.

    ...

    Les plans sont complexes, répartis sur plusieurs annexes et niveaux, dont les légendes constituent un vocabulaire scientifique que je ne suis pas capable de comprendre. Ma lecture est longue, désagréable, sans compter que je dois passer la tête en dehors de ma cachette toutes les cinq secondes pour garder un œil sur la situation. Mais au bout de longs instants qui me permettent de réchauffer mes articulations, je sais où je dois aller. Le système de sécurité est dense ici, et il est aisé de remarquer que le niveau technologique du complexe dépasse de loin toutes les autres bases de la marine que j’ai connu. Il s’agit d’un véritable casse tête déconcertant et à la moindre erreur, je serais capturée.

    Néanmoins, ma progression reprend, c’est nécessaire. L’immobilité risque de me tuer et le levé du jour signerai mon arrestation. Je désaxe les caméras d’un coup de chaîne précis, avec le bout d’un maillon. Tuer ces créatures serait plus simple, mais déclencherait immédiatement l’alarme, alors qu’ici, une patrouille sera simplement dépêchée. J’évolue de couloir en couloir, de murs en murs et de portes en portes et bientôt, de marches en marches. Toute ma progression est inconstante, marquée par les moments d’arrêts à chaque petits bruits, aux périodes de reconnaissances avant d’ouvrir des portes ou de désaxage de caméras. Un tout un tas d'événements qui apportent leur lot d’inconnus dans cette phase cruciale du plan. Certains monstres de la révolution parviennent à s’infiltrer dans des hauts lieux sécurisés, mais c’est encore loin de mes compétences.

    Au bout de quelques heures, alors que la nuit tend vers la fin, j’arrive enfin vers mon premier objectif. Une porte, similaire aux autres, un peu plus épaisse peut être, floquée d’un escargot peint à la peinture jaune à laquelle se juxtapose une sorte de dispositif.

    Celà doit être le système de verrouillage dont on m’a parlé me dis-je intérieurement

    Si proche de mon objectif, je me heurte à un mur. Que c’est frustrant. L’électronique est à des années lumière de mes compétences, et le blindage est bien trop épais pour mon arsenal. Je lâche un soupir de frustration et tourne mon regard vers l’éclairage halogène du couloir puis vers les murs. Aucune idée parfaite ne me vient. Tant pis. L’heure n’est donc plus à l’infiltration. J’avance de quelques pas jusqu’à apercevoir un escargophone-caméra. J’arrive dans un angle mort, loin de son regard livide et lance d’un mouvement expert une fine aiguille dans sa direction. L’épine claire rentre de quelques centimètres au niveau de la nuque du gastéropode alors qu’il tombe sur le côté. Voilà, plus de retour en arrière possible. Je sais que je risque d’être blessée, voire pire. Mais ma vie ne m’appartient pas, alors je me contente de me préparer. Mon bras gauche se change en un arc et j’y encoche une flèche, attendant l’arrivée des soldats pour agir. Les secondes passent et au loin, des pas rapides mais pas pressés se font entendre. Ils discutent, se plaignant de cette péripétie dans leur soirée. Au son de leur pas, ils sont grands et au moins deux. A l’instant ou ils pénètrent dans mon champ de vision, une flèche pénètre dans la tête de l’un d’eux. Un cri retentit avant que ma lame ne s’enfonce dans la gorge du second. Le regard de ce dernier est empli de surprise, de colère et de douleur. Il n’est pas beaucoup plus vieux que moi, c’est malheureux. Les corps glissent sur le sol maculé de sang, alors que mon talon s’enfonce dans la petite créature à coquille qu’ils transportent.

    Mes mains fouilles les affaires des deux soldats, a la recherche d’une carte ou d’une clé, ainsi que de leur fusil. J’en aurais besoin pour sortir d’ici. Alors que je me redresse, les lumières virent au rouge, rappelant les taches étalées de ce petit charnier. Une voix retentit de je ne sais où, et déclare l’état d’urgence. Je suis surprise par la vitesse de réaction de la base à mes actions, mais je suppose que c’est le jeu. Plus le temps d’être discrète, plus le temps d’épargner des vies ou du temps. Je cours en laissant des traces de semelle sombre derrière moi en direction de l’entrée de l'entrepôt des communications. Une ribambelle de gastéropodes colorés semblent dormir. Je m’octroie quelques secondes pour jauger la pièce ainsi que ses différentes installations. Mh.

    Sans plus attendre, je déchaîne mes lames de faux sur les carapaces dures des créatures, en tuant ou blessant la plus grande quantité possible. Je tente d’être rapide, à chacun de mes coups, le gouvernement perd des millions de berries, mais surtout, de l'influence sur cette mer. Tout en m'acharnant sur ces animaux, je dégage une fumée épaisse, sèche et acide de mon dos, de mes genoux. L’air y devient pénible à respirer, et la visibilité nulle. Les fumigènes sont toxiques, les escargots rescapés tomberont malade à coup sûr. Malheureusement pour moi, je dois rapidement m’extirper de mon premier objectif, les renforts arrivent. Le bras droit en arquebuse, le droit en lame de faux, j’engage mes adversaires à peine sortie de la fumée. La surprise joue un grand rôle dans cette escarmouche. Section de la carotide, transpercement des poumons, perforation du foie. Aujourd’hui encore, je suis porteuse de mort. Aujourd’hui encore, je fini blessée lors de mes affrontements. Une balle de plomb terriblement douloureuse logée dans l’épaule, je reprends ma route, la respiration coupée. Je me précipite vers mon dernier objectif, alors que mon second s’est passé avec de nombreux accrocs, l’usine de traitement de l’eau. Deux nouveaux gardes traversent le couloir et se retrouvent propulsés contre le mur après avoir encaissés des tirs bruyants d’arquebuse. Déjà huit morts. Après de nombreuses minutes de course et d’affrontement, laissant blessés, morts, sang et fumée sur mon sillage, je pénètre dans une grande pièce bruyante, remplie de bassins et de machineries en tout genre. Puisant dans mes réserves d’énergies, je profite de l’accalmie de mauvaise augure pour perforer, briser, trancher et brûler tout ce que je peux. Tuyaux, données papier, filtres à charbon, appareils électriques, pompes, je déverse les bacs sur le sol ou les mélange … Tant de manipulations que j’effectue, blessée, que je ne comprends pas. Je place une confiance absolue en l’expertise des gens qui m’ont donné toutes les informations.  Par delà la porte, j’entends le bruit des bottes se stopper, probablement qu’un peloton est en train de se former, et dans la pièce, une odeur particulièrement agressive commence à me pénétrer les narines. Ma tête devient inexplicablement lourde et mes poumons anormalement douloureux.

    Tss…

    Vous êtes cernés !!! Rendez vous !!!

    La situation m’échappe trop rapidement. Je suis cernée. J’ai du mal à réfléchir. Serais-je capable d'exécuter une dizaine de personnes sans aucun avantages ? Nan. Devrais-je me faire exploser ? … Mh. Je dois trouver une sortie. Pas de fenêtre en vue, pas de porte non plus. Comme attirée par une voix qui n’appartient qu’à mon esprit, mon regard se plante sur un grillage. Dissimulé derrière une machine épaisse et fumante, quelque chose qui semble être ma seule porte de sortie. Je m’y précipite d’un mouvement boitant. C’est ma seule chance. Je dois fuir, et vite.

    Irina … Attends-moi.  
    @pharaohleap
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    I miss you Irina...
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    Dalvo D. Desperado
    Dalvo D. Desperado
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Mer 29 Juin 2022 - 18:20

    Opération Régicide

    ft. Feng // rencontre // arc : 1

    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng] AL6jJ4l
    Quelques jours plus tard

    South Blue était définitivement une mer agréable. Cela faisait plusieurs longues semaines que Dalvo passait sur ces eaux, entre Antolimar, le Royaume Dezoizo et l’escale sur le port de l’île Kalate il commençait à avoir une bonne idée de ce qui se cachait par ici. Principalement une mer absolument magnifique, les eaux translucides offrait une véritable vue de rêve au-dessus des récifs, des coraux ou même des créatures marines les plus massives et docile qui changeait énormément l’expérience de navigation pour le jeune pirate. Ensuite, pour ce qu’il en avait vu, la plupart des habitants de la Blue étaient assez accueillants et sa mauvaise expérience sur le premier archipel qu’il avait accosté n’était pas représentatif du reste.

    Enfin, un calme reposant. On ne va pas se mentir, même s’il avait eut un accrochage avec la marine à quelques reprises, notamment avec le Commandant Chenery et le Lieutenant Victory, quand on vient de la Blue de la criminalité, des pirates et des monstres marins géant, toutes les autres mers semblent plus calme.

    Quoi que ! Peut-être que Grand Line lui prouverait un jour le contraire, mais pour l’instant c’était bel et bien le cas. Son voyage continuait et partout où il allait il faisait en sorte de répartir plus grand. A Mercana il avait découvert la passion de la rivalité, au Royaume Dezoizo il avait appris les richesses du monde végétal puis l’importance du rôle de capitaine, il ne s’était pas arrêté à Kalate mais pour sûr il y retournerait ! Il ne voulait pas empiéter sur les premiers voyages de Jack, ce petit singe avait trop à apprendre par lui-même pour se trouver dans son ombre.

    La dernière leçon qu’il avait apprise était celle de l’importance de nos valeurs et la force de notre détermination. Évidemment il le savait déjà, mais le voir en action était toujours un spectacle formidable ! Et ce commandant de la marine était tellement dévoué à sa mission, ses compétences étaient tellement aiguisées, c’était une grande perte pour le monde de le voir ainsi inerte !

    “Quelle histoire ! Mais tu tiens le coup pas vrai toi ?”

    Le pont du Big Tony était encore marqué par l’impact du tir de baliste qui l’avait accroché lors de sa dernière altercation avec la marine. Il devrait faire un arrêt supplémentaire bientôt pour réparer tout cela, trouver les fonds pour se payer des matériaux de qualité, heureusement le vent semblait lui sourire et la terre n’allait pas tarder à se montrer.

    Baterilla ! Sa carte avait vu juste et l’avait mené jusqu’à bon port. Une île toute particulièrement importante dans le périple de Dalvo à South Blue qui abritait deux services d’une importance clé : la réparation de navire et Grand Airlines ! Pour l’heure, seul l’un de ces deux services était utile au pirate à la banane, mais tôt ou tard il serait forcé de passer de nouveau par là afin de continuer son périple. Un jour, mais pas tout de suite.

    Le pavillon noir toujours dressé, Dalvo et le Big Tony s’approchent de l’imposant port de Magnolia ou les navires marchands et les bâtiments de voyage se côtoient. Évidemment dans une ville avec un tel passage, la marine se trouvait forcément implantée non loin. Peut-être Dalvo aurait-il l’occasion de croiser un gradé plus important qu’un Commandant cette fois-ci ?

    En tout cas même si une voix de la raison avait tenté de lui expliquer sa bétise, il n’aurait probablement pas baissé son pavillon noir. A quoi bon être pirate si l’on doit se cacher ? A quoi bon être primé si l’on doit masquer son nom ? Dalvo n’était rien d’autre que lui même et même s’il n’était pas un idiot suicidaire, il n’allait pas abandonner son honneur pour un peu de tranquilité. C’était là la vie qu’il avait choisie.

    Le moteur du Big Tony finit par se taire et les roues à aubes terminent leur révolution permanente, Dalvo termine ses préparatifs, ferme sa porte à clé et finit par débarquer sous le regard amusé d’un pêcheur lui-même de retour d’une matinée bien chargée.

    “Alors gamin ? Comme ça on est pirate ?”

    Son épaisse moustache et son air amusé trahissent immédiatement une habitude légère, après tout dans cette grande ère de la piraterie nombre de jeunes prennent la mer dans l’espoir de suivre les traces des grands noms de l’époque précédente. Ils ont beau mettre les mers sens dessus dessous, causer mort et tragédie sur leur passage, le vieil homme ne pouvait en vouloir aux jeunes qui souhaitent découvrir le monde.

    “Effectivement ! Mais vous n’avez pas de soucis à vous faire ! Je ne viens que réparer mon navire avant de repartir !
    - Nos charpentiers sont bien réputés, il est vrai jeune homme, mais je doute qu’ils acceptent de rendre service à un pirate. Tu aurais tout à gagner à baisser ton pavillon le temps des réparations.
    - Vous êtes bien aimable monsieur, mais s’ils n’acceptent pas et bien je me contenterai des matériaux pour réaliser le travail moi même !
    - Je vois, bon courage jeune homme ! Avec un peu de chance un aller retour dans les chantiers et tu auras ce que tu veux avant que la marine ne te remarque haha !”

    Le rire du vieil homme était communicatif et Dalvo ne pouvait s'empêcher de sourire face à tant de bienveillance. Il est vrai que la menace de la marine est réelle et s’il prenait trop de temps ici, le Big Tony risquait d’être en danger. Pas de temps à perdre dans ce cas !


    “Huuuugh…”

    La matinée avait été chargée et désagréable pour Dalvo. Non seulement la ville était visiblement dans une sorte d’alerte avec des jeunes recrues de la marine en train de patrouiller de partout, créant un climat anxiogène très mauvais pour la circulation, mais en plus les artisans du port avaient complètement refusé et de réparer le Big Tony et de lui vendre de quoi le faire lui même, pas même une bûchette. Dalvo était un pirate ? Qu’il aille se faire voir !

    Du peu qu’il avait réussi à glaner comme information, une base du gouvernement mondial avait été attaquée il y a quelques jours sur cette même île et depuis rien n’était plus tranquille.

    Probablement un coup de la révolution que disaient les gens. Peut-être qu’ils comptent même attaquer Grand Airline pour isoler cette île. Ah bon ? J’ai entendu dire que c’était une tentative de voler des armes. Non, non, j’ai un ami qui est formé à la marine, il m’a dit que c’est un terroriste isolé. Aucune chance, il faut qu’on se prépare au pire, c’est le signe du trouble à venir !

    Les esprits s’échauffaient, les mots passaient de bouche en bouche, déformés à chaque passage et au milieu de ça Dalvo passait presque inaperçu. Enfin, presque inaperçu. La rançon du succès n’est-ce pas ? Lorsque notre tête est primé à plus de 20.000.000 ฿ on a pas le luxe de pouvoir être totalement inconnue. Baterilla était une grande île très fréquenté, Magnolia sa plus grande ville, autant dire que les journaux ça courait les rues et que sa tête encadrée dans un avis de recherché était passé sous les yeux de pas mal de monde.

    Attendez…

    22.000.000 ฿ ? Elle avait grimpé non ? Quelle excellente nouvelle ! Sa victoire contre le commandant Chenery certainement ! Dalvo attrapa un journal en cherchant avidement la note de bas de page sous son avis de recherche… Mince, aucune précision sur son altercation avec la marine dans un affrontement impressionnant. Dommage, ce n’était pas suffisant, un face à face trop isolé probablement. Il devrait chercher une scène plus visible la prochaine fois, ne jamais oublier que le monde devait connaître son nom !

    “Hum ?”

    Un bruit dans une ruelle attira son attention. Un bruit étrange dans une ville aussi vivante. Un bruit de respiration rauque, de pas piétinant et boitant. Un bruit de mourant.

    “Tout va bien pas ici ?”

    Éclair de surprise lorsqu’il découvrit une jeune femme à peine plus vieille que lui, aux long cheveux pâle décoifés, amalgamé par le sang et la sueur, le teint anormalement pâle et plusieurs blessures assez profonde. L’anémie devait être conséquente pour la mettre dans un tel état mais elle trouvait tout de même l’énergie de marcher. Le plus surprenant dans tout ça ? Le sang qui tachait ses vêtements semblait sec et bruni, au moins dans une grande partie, comme si ses blessures remontaient plusieurs heures voire plusieurs jours. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise un cadavre ambulant et puis… il y avait quelque chose d’étrange. Son œil injecté de sang et ses lèvres légèrement bleuies laissaient apparaître autre chose… probablement l’effet d’une toxine quelconque sur un corps affaibli par un manque de sommeil certain, lui-même révélé par des cernes creusés.

    “Eh bah… c’est du tout en un là.”

    Un pas en avant et l’inconnue se crispa instantanément, ses lèvres desséchées incapables de laisser correctement s’échapper les mots qui pesaient sur son cœur. Dalvo avait laissé tomber son journal, ayant peu d'intérêt pour la propreté de l’espace public lorsqu’une vie était en jeu, et ses yeux céruléens se plissèrent dans une expression sévère.

    “Bon, si tu continues comme ça tu vas pas tarder à mourir alors je te donne trois options : tu te tais et tu me suis, tu tombes dans les pommes, je t'assomme pour te mettre en lieu sûr avec un toit sur la tête. Je compte jusqu’à trois…”

    Une page de plus dans son journal et ce visage lui aurait été familier. Le visage d'une certaine révolutionnaire recherchée pour des actes terribles. Mais peu importe je suppose, même s'il l'avait vu, cela n'aurait probablement rien changé à ses choix, c'est comme ça qu'il était. Juste lui même, Dalvo D. Desperado.
    Feng Sungyee
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Ven 1 Juil 2022 - 15:05
    OPERATION : ALPHA
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    A
    Je rampe pendant de longues minutes dans une obscurité pesante, entendant au loin les beuglements des soldats en alerte. Mes bras nus glissent sur les parois en aluminium du système d’aération grâce à la couche poisseuse de sang et de sueur qui les recouvrent. Le contact entre ma peau et le métal me donne, par moment, de désagréables frissons. Mais ces sensations ne sont que des gènes anecdotiques face à la douleur régulière qui emplit mes poumons à chaque respiration. Une vive brûlure toutes les cinq secondes, dont l’intervalle se réduit à mesure que je fatigue. Et avec tout ça, je perds ma perception du temps…

    Je lutte contre l’accablante envie de dormir qui envahit mon esprit tandis que les conduits se remplissent doucement de fumée. L’endroit que j’ai saboté à dû prendre feu. Le mélange d’huile de machine et d’étincelles d’éléments électroniques défectueux fait rarement bon ménage. Je veille à remplir mes poumons du moins d’air possible, et continue à évoluer dans cet environnement toxique. Suivant cet air agressif pour la gorge, j'atteins enfin et avec difficulté l’aération extérieure, non sans avoir dû briser quelques grilles et autres ventilations afin de passer. Je me laisse glisser le long du mur bombé de la base, laissant derrière moi une longue traînée écarlate. A l'extérieur, le vent matinal ainsi que les spots lumineux des vigies balayent le grand espace vierge que je dois traverser pour m’enfuir. Je m’accorde quelques instants, prostrée sur le sol, remplissant mes poumons endoloris d’un air frais et sain. Je souffre beaucoup trop pour être sereine face à la suite des opérations, pour être confiante dans mes capacités à descendre le plateau et trouver un médecin. Mais je ne peux pas laisser le doute et la douleur me clouer au sol. Que celà me coûte un bras, une jambe ou même mon cœur, je dois continuer à avancer. Pas pour la cause, pas pour le sourire des gens, mais seulement pour son sourire à elle. Irina … Face à l’adversité, c’est toujours son nom qui vient au bout de mes lèvres, toujours son visage qui envahit mon esprit, toujours le souvenir de ses doigts sur ma peau qui me réchauffent la peau. Combien de blessures ai-je subi depuis notre pacte ? Combien de fois cette situation de mort imminente s'est-elle produite ? Peut être trop, peut être pas assez. La seule certitude que j’ai, c’est que je dois fuir, car ma vie en dépend.

    Je me hisse les dents serrées et le regard vide sur mes jambes et transforme mon bras en un arc. Mon regard se plante sur les différents dispositifs lumineux, freins à ma progression. Je décoche une flèche qui part s’enfoncer dans l’épais spot lumineux, coupant la vision de mes poursuivants. S'ensuit une course poursuite dans la pénombre et le brouillard, qui résulte sur plusieurs échanges de coups de feu. J’ignore le nombre de tirs qui touchent mais une chose est sûre, c’est qu’au bout de cette action, je parviens à m’extirper dans le brouillard.

    Je cours pendant de longues minutes sur une pente abrupte, manquant de trébucher à plusieurs reprises. Alors que j’évolue dans la brume, je prends conscience que la moindre pause dans ma course signifierait la fin de celle-ci. Alors j’attrape une bande de tissu de mes affaires d’un mouvement agile, restant vigilante à mon chemin escarpé, et l’enroule autour de mon épaule avec difficulté. J’ai conscience que le pansement est rudimentaire, ridicule même, mais si il me permet de gagner quelques minutes de conscience … alors c’est suffisant.

    La cacophonie de la base s’estompe au loin tandis que les sons qui m’entourent deviennent redondants. Le son de mes épaisses semelles qui foulent un mélange de terre battue et de pierre, accompagné de ma respiration de plus en plus rauque ainsi que d’une toux douloureuse et régulière. Mais, plus je me rapproche de la ville et plus ces sons disparaissent. Tout d’abord ce sont les frottements des pierres, puis le claquement de mes pas, jusqu’à n’entendre que l’air qui entre difficilement dans mes poumons. La brume autour de moi aussi s’obscurcit alors que le soleil commence à faire son office sur ce pan de la montagne. La sensation de froid et de fatigue s’estompe… Et ensuite, tout est flou, fragmenté. Je sais que je tombe à plusieurs moments, que ma peau râpe contre plusieurs pierres. Je sais que je me relève aussi et que, au bout d’un moment que je ne saurais quantifier, ma silhouette s’écrase contre un mur. Je sais que mes jambes tremblantes me font avancer à travers quelques ruelles. Mais surtout, je sais que la personne qui me tend la main au dernier moment, est un criminel recherché. Tant pis. Ma survie avant tout, c’est probablement mieux que la marine.

    Puis … Plus rien. Simplement un ensemble incohérent de souvenirs mélangés ensemble. Uniquement des odeurs et des sons qui n’existent pas, accolés à un environnement qui ne me dit rien, le tout, dans une mise en scène étrange qui n’a rien à voir avec la réalité. Un monde que j'exècre ou je n’ai le contrôle sur rien, qui me montre des fois un présent auquel je n’ai pas le droit, des fois un passé qui me rend envieuse, des fois, un futur déchirant et pénible.

    Le temps passe, la douleur s’efface.

    Je suis allongée dans un navire, je le sens au ballottement de la pièce, vivante. Mon œil encore fonctionnel s’ouvre avec difficulté dans cet environnement nouveau. Je comprends que mes mains ou mes jambes ne sont pas attachés, et aucun cliquetis d’arme à feu ne m’indique que je suis tenue en joue par des marines ou des chasseurs de prime. Voilà un constat rassurant. J’élève ma voix dans un effort pénible, cherchant à interpeller la personne qui m’a sauvée.

    Quelle… Quelle heure est-il ?
     
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Sam 2 Juil 2022 - 13:51

    Opération Régicide

    ft. Feng // rencontre // arc : 1

    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng] AL6jJ4l
    “Option deux donc.”

    Comme soulagée par l’apparition d’un sauveur providentiel, remettant son destin entre les mains d’un inconnu pas si inconnu que ça, la femme blessée se laissa rattraper par la fatigue, les blessures et la toxine qui déchirait son corps. Evidemment, Dalvo était un gentleman et c’est sans hésitation qu’il la rattrapa bien avant qu’elle ne touche le sol, pas question de laisser la gravité infliger plus de stress à cette pauvre fille.

    “Hop-là, je sais pas qui t’es, mais tu vas te retrouver en pleine forme en un rien de temps, ou je ne m’appelle pas Dalvo D. Desperado, tu vas voir !”

    Avec la blessée sur son dos, installée confortablement pour éviter toute dégradation de son état, Dalvo s’empressa de rejoindre le Big Tony pour pouvoir s’occuper d’elle. Lui qui avait passé une matinée peu constructive, il ne s’attendait clairement pas à un tel enchaînement de situation. Le pont qui menait jusqu’à son glorieux navire était un peu plus fréquenté qu’à son arrivé et quelques badauds se trouvaient sur le chemin à admirer le pavillon noir qui flottait au vent.

    “Du vent, je suis pressé.
    - De quoi tu parles l’ami, cette bicoque appartient à un pirate, y’a rien à voir par ici. J’espère que la marine pointera le bout de son nez avant qu’il ne revienne, qu’il ne puisse pas fuir notre île.
    - Je suis pressé. Et c’est mon navire, hors de mon chemin.”

    Le bonhomme qui devait approcher de la quarantaine n’avait pas regardé le gaillard derrière lui, trop occupé à dévisager les formes imparfaite du bateau pirate. C’est avec un sourire un peu moqueur qu’il se retourna pour féliciter le nouveau venu de sa blague avant de se retrouver face à un homme bien bâti de deux mètres de haut, l’air sévère, la banane intimidante, et avec ce qui semblait être un cadavre sur le dos.

    Bégayant, incertain du comportement à adopter il se contenta de faire un pas immédiat en arrière afin de libérer le chemin. L’attention des autres spectateurs se tourna aussi vers ce court échange et bientôt Dalvo eut un chemin bien vide jusqu’à la rambarde du Big Tony qu’il franchit d’un bond, sans porter d’attention à ce public voyeuriste. Un claquement de porte plus tard, il était à l’intérieur du Big Tony, au calme.

    C’était l’heure de se mettre au travail.

    Première étape, l’installer dans un lit pour qu’elle arrête d’être traînée dans tous les sens. Elle était toujours dans l’inconscience, le teint fiévreux, la température qui allait avec, et la respiration haletante. Bon, au moins ce n’était pas de la simulation. Deuxième étape, la déshabiller. Désolé mademoiselle mais votre dignité avait moins d’importance que votre vie et Dalvo ne comptait négliger aucune blessure, aucun symptôme qui pourrait être la clef d’un mal sous-jacent..

    “Mh.”

    C’était un corps de guerrière, de victime de torture, ou de personne très malchanceuse qu’il avait sous les yeux. Entre les blessures purulentes encore plus ou moins récentes et les cicatrices plus anciennes, Dalvo aurait parié sur la première option. Il fallait en demander pour se retrouver dans cet état, plusieurs fois. Bon et dernier détail à vérifier, d’une main Dalvo inspecta les dents et les gencives de sa patiente en soulevant ses lèvres, puis son œil unique, l’autre étant visiblement hors de fonction depuis bien longtemps.

    “Très bien.”

    Troisième étape, s’occuper des soins les plus immédiats. Un linge humide sur le front pour la température et un coup d’éponge sur le corps entier pour nettoyer les blessures, identifier leur gravité et commencer à créer un cadre plus sain pour éviter le développement des infections déjà présentes. Quatrième étape, préparer un onguent pâteux à appliquer sur les blessures les plus attaquées afin de commencer à les soigner. Malheureusement pour lui, les blessures en question étaient surtout des blessures par balles qui avaient probablement laissé des débris, voire même des projectiles entiers.

    Il ne pouvait pas se permettre de les laisser alors il allait devoir mettre la main à la pâte. Un peu d’encens pour engourdir les sens de la jeune femme qui, même endormie allait souffrir de cet étape, puis il commença à masser les environs de chaque blessure, avant, arrière, flanc, pour sentir ou pouvaient se trouver les débris. Il se devait de stimuler les blessures et de changer régulièrement les linges ensanglantés pour éviter que le corps n’emprisonne les fragments de métal qui pouvaient causer des handicaps sur le long terme ou même être la source d’empoisonnement.

    Une fois les débris identifiés il s’attela à la tâche la plus complexe : les faire sortir. Il n’était pas équipé de matériel de pointe de ces hôpitaux classieux et il n’était pas non plus un monstre comme Tony qui pouvait faire sortir les balles d’une simple pichenette sans provoquer plus de dégât, il devait travailler avec ses propres outils. C’était un processus long et éreintant durant lequel Dalvo utilisait les pouvoirs de son fruit du démon pour faire pénétrer profondément des ondes censées déloger progressivement les fragments grâce à des mouvements précis et des points de pressions parfois difficiles à atteindre. Le Tebunko dans toute sa splendeur hors d’un champ de bataille.

    Après de longues heures passées au chevet de l’inconnu, les trois épais morceaux d’acier avait quitté son corps. Il pouvait finir de traiter ses blessures, les couvrir et changer les linges régulièrement pour lutter contre les infections. Il ne restait plus que la quatrième étape, l’étrange poison qui s’attaquait à ses poumons. Il n’était visiblement pas mortel, sinon il n’aurait pas eu le temps de s’occuper d’elle ainsi, et elle n’aurait probablement pas réussi à rejoindre la ville en continuant de respirer.

    Cependant il semblait poser un lourd poids sur ses facultés respiratoires, forçant son cœur à travailler d’autant plus fort et provoquant une fatigue musculaire généralisée qui devait s’accompagner par une migraine intense avec un cerveau sous alimenté, d'où les yeux injectés de sang. Heureusement pour elle, il avait beaucoup appris depuis son arrivée à South Blue et il se trouve que lors de son escale auprès de la tribu du Royaume Dezoizo, il avait particulièrement travaillé sur les troubles respiratoires. Après tout, une bonne respiration était la base d’un exercice musculaire efficace.

    “Trop de monde croit que l’organe le plus important du corps est le cerveau, sauf que le cerveau a besoin d’air pour fonctionner… et le cœur ? Le cœur est capable de fonctionner même sans cerveau, il n’a besoin de personne pour savoir ce qu’il doit faire, mais il a tout de même besoin des poumons pour remplir son rôle, c’est pour ça qu’il faut en prendre soin.”

    Il parlait seul, récitant quelques menues informations sur son savoir-faire en cherchant différents remèdes qu’il avait préparés quelques semaines auparavant. Avec une patiente dans l'inconscience, administrer une infusion ne serait pas facile, mais pas impossible. Surtout pas pour le médecin Numéro Un de South Blue. Sans savoir ce qui lui était exactement arrivé ou en connaissant la nature du poison, il était impossible de traiter correctement cette femme, donc tout ce qu’il comptait faire, c’était soulager le plus possible son corps pour lui permettre de retrouver des forces et en apprendre plus sur sa situation.

    “Aller. Cul sec.”

    Il ouvrit doucement la bouche de l’inconnue avant de verser gorgée par gorgée l’infusion médicinale, refermer sa bouche et lui pincer le nez pour provoquer le réflexe que nous avons tous et lui faire avaler le liquide. Cela faisait au moins six heures qu’il s’occupait de cette femme et seulement à ce moment, lorsque ses couleurs étaient quelque peu revenues, que sa respiration se faisait plus légères et sa fièvre moins extrême qu’il s’accorda une pause.

    “Bon, le plus dur est à venir.”

    Maintenant il entrait dans la phase de récupération la plus difficile pour tout médecin qui se respecte : l’attente. Le sort de cette femme n’était plus entre ses mains, elle seule était desormais capable de se tirer d’affaire, il n’avait fait que lui donner les outils pour s’en sortir.

    Exténué il se prépara un petit repas dont il garda une portion pour le réveil futur de l’inconnue, prit une bonne douche dans le bac exigu du Big Tony, fit quelques exercices afin de ne pas oublier sa pratique quotidienne, puis s’installa sur une chaise à côté de son propre lit, pour s’endormir. Ce n’était pas bon pour son dos ou sa posture, mais il n’avait pas le choix, il comptait rester à proximité si quoi que ce soit devait arriver. Doucement, le sommeil vint chercher Dalvo qui, mine de rien, était satisfait de sa journée.

    “Quelle… Quelle heure est-il ?”

    Une voix inconnue le tira soudainement de son sommeil. Ce n’était rien, simplement une bonne nouvelle, elle venait de reprendre doucement connaissance. Un regard vers l’extérieur laissait apercevoir une lune descendante dans le ciel vide de tout nuage.

    “Environ 3 heures du matin.”

    Il se redressa difficilement, les muscles tout ankylosé, et s’étira quelques longues secondes avant de s’approcher du lit pour chasser le linge humide et vérifier la température du front de sa patiente.

    "Ça fait environ quinze heures que tu dors. Tu vas mieux, mais t’as pas intérêt à bouger. Je vais changer tes linges et remettre des soins sur tes blessures. Elles étaient bien infectées, tu vas en avoir pour plusieurs jours le temps que ton corps parvienne à lutter contre les tissus mort. Au matin, quand on aura un peu de lumière et que mes onguents auront eu le temps de faire effet, je verrai ce qu’il faut retirer. En attendant…”

    Le bruit du seau d’eau sur le sol rythme sa phrase avec le clapotement de l’eau.

    “Tu vas me dire ce qui t’es arrivé. Tu es encore empoisonné et je ne suis pas magicien, je ne peux pas te soigner sans savoir ce que c’est, juste t'empêcher de mourir. D’ailleurs va falloir que je te prépare une infusion.”

    Sans respect pour la pudeur que sa patiente improvisée pourrait avoir, Dalvo tira le drap qui la recouvrait, révélant dans la douce lumière nocturne de la lampe qu’il venait d’allumer, les multiples blessures de Feng en train d’être traité. Il lui avait sauvé la vie, elle n’allait tout de même pas commencer à se plaindre pour si peu.

    “Au fait, je m’appelle Dalvo D. Desperado et je t’ai sauvé la vie. Ne commence pas à paniquer même si tu as vu ma tête sur des avis de recherches récemment."
    Feng Sungyee
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Mar 5 Juil 2022 - 3:01
    OPERATION : ALPHA
    I'm here to  blind the world, like you blinded me before ...
    A
    Ma tête est lourde, terriblement lourde. J’ai l’impression que l'entièreté de mon coeur bats à l’unisson avec mon coeur. Que ce soit mes lèvres, mes doigts, mes tempes. Je capte du regard le mouvement de la personne à mon chevet. Il est grand, musclé, les cheveux bruns. Identique en tout point à son avis de recherche, la fatigue du réveil en plus. Rapidement, mon regard parcourt la pièce, à la recherche d’informations. Il s’agit d’un réflexe qui à plus ou moins toujours été là. Matière des murs, portes de sorties, armes potentielles à ma portée. Mais ma vision est trop trouble, mon esprit trop fatigué pour faire un travail satisfaisant. De l’eau, des bandages, une assiette. Les seuls éléments que je parviens à assimiler sont les plus proches, témoins que ce pirate s’est occupé de moi. Ca, et le fait que je suis encore en vie. L’annonce de l’heure qu’il est me fait serrer les dents. Celà fait donc vingt sept heures que ma mission à commencée …

    A chaque silence ou arrêt dans la phrase de mon médecin, mon esprit s’emplit de questions et de données tactiques. Comme si mon cerveau était d’un coup, en total bazar. Est-ce que la mission est une réussite ? Ai-je laissé des traces dans ma course ? Où suis-je ? Qu’en est il des sympathisants de la révolution ? Est-ce qu’un gradé de la marine est à ma recherche ? Pourrais-je l’affronter dans mon état ? Chacune de ces questions vient avec son lot d’images et de douleur crânienne. Douleur que je tente de dissimuler au mieux, mais probablement pas assez pour quelqu’un d’aussi proche de moi.

    Puis, alors que je l’écoute me parler et me poser des questions, il me révèle sans pudeur l’état de mes blessures. Bien que je sois une piètre infirmière, je sais reconnaître des bandages bien faits. Celà doit faire une éternité que je n’avais pas eu à faire à un vrai médecin. D’habitude, je recouds sous l’emprise de l’alcool pour atténuer la douleur, ou je guéris avec mon couteau, le tout avec le matériel à ma disposition. Bandages, vêtements, fil de pêche… Irina serait probablement inquiète si elle me voyait comme ça. J’imagine déjà la forme que prendraient les traits de son visage … Alors qu’une fois de plus, elle envahit mon esprit, la douleur me ramène à la douloureuse réalité de ma condition.

    Néanmoins, mon visage reste calme, seulement traversé par moments de spasmes de douleur. Aucune pudeur, aucune inquiétude ni même de gratitude. Mon expression reste neutre, comme toujours.

    Je … Merci. dis-je en s'inclinant légèrement, me stoppant d’un coup lorsque là douleur commence à se faire vive.

    Je suis Feng Sungyee et moi aussi je suis recherchée. J’espère ne pas vous avoir causé de problèmes.

    Parler est douloureux, autant que de trop réfléchir. Bouger aussi me fait mal, je le sens alors que je me redresse d'un coup. Ma respiration s’accélère à chaque centimètres, me rappelant que mes poumons me brûlent. Alors je tousse comme lors de ma première cigarette.

    J’ai été exposée à des fumées d’appareils électroniques et à tout ce qui peut passer dans le conduit d’aération d’un centre militaire. Et … il y avait ce gaz aussi. Il sentait fort et avait des o dans son nom. Ozo… quelque chose. C’était utilisé pour la purification de l’eau. dis-je, les yeux baissés avant de tousser une nouvelle fois.

    Peut-être à des bactéries aussi. J’ignore si l’endroit ou j'étais nécessitait un masque ou une combinaison.

    Je n’ai pas suffisamment envie de mourir pour cacher quoique ce soit à l’homme qui me maintiens en vie. Certains seraient prêts à mourir en martyr pour cacher des informations pareilles. D’autres, comme ma supérieur seraient prêts à tuer. Moi, je dois rester en vie, c'est comme ça.  
    @pharaohleap
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Mer 6 Juil 2022 - 15:22

    Opération Régicide

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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng] AL6jJ4l
    “Sungyee hein ? Tu viens de West Blue toi aussi.”

    Dalvo écoute tranquilement les réponses de sa patiente en changeant ses bandages, profitant de l’occasion pour nettoyer les plaies des tissus nécrosés avec les outils adaptés. Ce n’était pas le genre de traitement qu’il avait le plus l’habitude de dispenser, après tout il était bien plus adepte de la philosophie “mieux vaut prévenir que guerir” mais à part en étant aussi bon que lui, difficile de prévenir des blessures par balle, il n’en attendait pas autant d’une petite criminelle.

    Dalvo n’était pas stupide, pas encore, pas comme Tony, il avait bien fait le lien entre l’état catastrophique de la jeune femme, ses blessures et l’attaque quelque part sur l’île qui faisait tant entendre parler d’elle. Est-ce que Dalvo avait véritablement envie de protéger une crimienlle endurcie ? Non, pas particulièrement. Il n’avait pas l’intention de s’impliquer dans ce genre d’activité, ce n’était pas sa vision de la piraterie ou de sa vie sur les mers.

    Cependant il ne comptait pas non plus abandonner quelqu’un à la mort. Elle pouvait remercier ses anges gardiens de l’avoir mis sur son chemin, mais sa bienveillance ne dépasserait pas le cadre de son rôle de médecin.

    “Nan, personne n’est venu te chercher. Ils sont trop occupés à retourner la ville et l’interieur de la ville. Mais je pense qu’au levé du soleil ça risque de changer.”

    A la lumière de l’unique source de lumière tamisée dans la pièce, Dalvo pouvait effectivement constater que cette jeune femme partageait des traits avec Tony. Sungyee, le vieux avait déjà prononcé ce nom comme celui de la famille qui l’avait banni de son île natale. Un vieux conflit qui n’avait probablement rien en commun avec cette femme qui ne devait pas être beaucoup plus agé que lui.

    “Mais ne t’inquiète pas pour ça, si la marine vient déranger ton repos ils ne resteront pas longtemps. Et puis j’ai à faire dans ce port, je ne compte pas partir tout de suite.”

    Il était certain que le pont du Big Tony n’allait pas se réparer tout seul et Dalvo ne comptait pas reprendre la mer avec son précieux compagnon dans cet état. Surtout que plus ils s’approchaient du Sud, plus les températures commençaient à descendre, l’intégrité du navire allait bientôt être mise à rude épreuve. Mais avant de pouvoir se tourner vers cette question, il devait remettre Feng d’applomb.

    “Bon, ozone, probablement. J’ai un livre ou deux qui en parlent, mais je ne pense pas pouvoir faire quoi que ce soit dans l’immédiat. On va continuer un traitement général pour éviter que tes poumons n’arrêtent de fonctionner et on verra comment tu t’en sors. Je vais te préparer ça.”

    Quittant la pièce pendant quelques minutes, lui offrant un peu d’intimité et de temps seule pour remettre ses pensées en place, Dalvo réunit les ingrédients nécessaires pour son infusion. Il n’a jamais traité d’empoisonnement de ce genre, de toute manière les vapeurs toxiques qui s’en prennent aux organes vitaux ne sont pas des maux que l'on peut faire disparaître d’un coup de baguette magique. Les effets destructifs ne disparaitront qu’avec le temps et des soins appropriés, donc autant commencer tout de suite.

    Une vingtaines de minutes plus tard Dalvo était de retour dans la chambre. La blessée était toujours là, elle n’avait pas eut la mauvaise idée de filer ce qui était une bonne nouvelle. Pour elle. Evidemment.

    “Bon. Bois ça. C’est amer, ne crache pas. Et après dors. Ton corps a besoin de repos, ta tête aussi je pense. Tu devrais être de nouveau sur pieds dans pas longtemps, quelques jours tout au plus, mais je veux m’assurer que tu n’ais pas de séquelle trop grave du poison… et s’il n’y a pas d’autres choses qui se cachent encore.”

    Dalvo prit place sur la chaise ou il était installé précédement avant de croiser les bras pour se mettre en position pour reprendre un peu de sommeil. Il avait beau s’être levé pour s’occupée de la blessée, il ne comptait pas négliger son propre corps, pas lorsqu’il avait l’occasion de se ménager.

    “S’il y a le moindre problème, réveille moi. Et évidemment, n’essaye pas de fuir, je n’ai pas envie de laisser une blessée mourir et s’il faut que je t’attache pour m’assurer que tu récupères, je le ferai. Aller. Profite de la nuit tant que tu le peux encore.”

    Dalvo l’observa le temps qu’elle termine la mitxutre épaisse et outrageusement amère, s’assurant qu’elle prenne bien ses remèdes avant de fermer les yeux pour s’abandonner à un sommeil léger, prêt à se réveiller au moindre dérangement, au cas ou l’état de la jeune femme se dégradait soudainement…
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Ven 8 Juil 2022 - 20:14
    OPERATION : ALPHA
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    Ma tête est lourde, terriblement lourde. Sungyee… Mon cœur se serre lorsque ce nom apparaît sur les lèvres du pirate. Le stigmate d’une vie passée, me rappelant bien trop souvent une vie fade et désagréable. Mon esprit déjà embrumé par la fatigue et les murmures se remplit de souvenirs peu agréables. Ceux de toutes ces nuits passées, agenouillées sur un coussin à travailler pour le compte de mon grand-père. Calculs, collecte de données, compilations de rapports, établissements de plans de routes … Chaque jour était la preuve que j’étais capable de travailler jusqu’à l’épuisement et donc, que je pouvais travailler plus. Ce sont également les souvenirs d’une vie sans goût et sans amour. Pas de mère pour me lire des histoires ou de père tout court en fait. Finalement, il n’y avait qu’une personne qui jetait son regard sur moi.

    Mon regard se ferme et mes doigts engourdis se referment alors que les souvenirs les plus ancrés dans ma mémoire envahissent ma tête. Il ne s’agissait pas de lui, ni même de moi. Simplement de ce que je ressentais en sa présence. Une fierté candide, motivée par la crainte, à chaque fois que je recevais un compliment ou une demande personnelle. Après tout, j’étais l’une de ses préférées. Destinée à devenir une grande cadre au sein de la famille, de gérer avec froideur les affaires internes de l’organisation et de lui offrir de magnifiques petits enfants. Je le hais tant …

    C’est inquiétant qu’un nom pareil traverse les mers … dis-je à mon interlocuteur, autant que pour moi même, d’une voix pleine de ressentiment

    La douleur des activités chirurgicales de mon médecin efface d’un coup la vieille tête renfrognée de l’homme qui m’a façonnée pendant de nombreuses années. Plus de vieille barbe, plus de compagnons puant le parfum et la sueur entre ses bras. Juste … J’ai mal. Je me contente de contrôler ma respiration pour atténuer la douleur de ma peau, et celle des lésions dans mes poumons. Mon état est si inquiétant que cette simple activité me prend une énergie considérable. Puis, de temps en temps, je hoche doucement la tête à mon interlocuteur pour lui signifier que j’écoute. Je prends en compte sa confiance vis à vis de la situation et de ses remarques médicales qui me confirment la gravité de mon état.

    Le temps s’écoule de manière distordue, la fatigue me rattrape. Et même l’ingurgitation de ce liquide horrible ne parviens pas à me donner l’envie ou la force de plus parler.Plus de doutes, plus de questions, plus de souvenirs désagréables. Juste une fatigue lourde et écrasante. Alors sans réellement avoir besoin des conseils de mon chirurgien, mes paupières se ferment et une fois encore, je m’endors.

    Une fois encore, je suis trop épuisée pour rêver ou du moins cauchemarder. Le monde extérieur est suffisamment froid et douloureux pour avoir besoin d’en rajouter, alors au réveil, ce constat me satisfait. Je me redresse doucement dans un état plus appréciable qu’il y à quelques heures. Je me sens toujours fatiguée, ankylosée et blessée mais au moins, je n’ai plus l’impression de mourir. Autour de moi, la pièce n’a pas spécialement changé. Quelques outils ont été déplacés pendant la nuit et la lumière de la lampe est devenue inutile. De la lumière filtre entre les planches de la porte et l’ambiance sonore à l'extérieur me laisse comprendre que la matinée est déjà commencée pour les marins. Celà veut donc dire que mon temps passé sur ce cabinet médical flottant est limité. Son propriétaire semble dormir d’un profond sommeil, je ne doute à aucun instant qu’il est également épuisé après avoir traité autant de blessures sur un si long lapse de temps.

    Je décide de me glisser en dehors de mon lit dans un mouvement lent et maîtrisé, l’objectif n’étant pas de tomber sur le sol au premier pas. Mon pied nu se pose calmement sur le bois usé du navire dans une douleur désagréable. Mais en quelques pas ralentis par de lourdes courbatures, j’arrive à mettre la main sur mes affaires. Montre, couteau, cigarettes. Mon regard se plonge sur le paquet froissé. J’ai conscience que ce n’est pas raisonnable, que mes poumons sont abîmés, mais d’un autre côté, la fumée toxique du tabac à toujours été la seule récompense que je m’offre dans mon quotidien. Je pousse un soupir silencieux face à ce dilemme et décide de m'assurer, avant, que les environs sont calmes. Pieds nus, vêtue d’un jean en piteux états et de bandages en tant que seul haut, je m’approche doucement de la porte et y colle mon oreille. Pendant plusieurs minutes, il n’y à rien d’inquiétant. Simplement la vie d’un port qui s’exprime par les pas lourds de ceux qui y travaillent. Malheureusement, ce constat n’est pas permanent et, au dessus des voix, des murmures et des pas des travailleurs, s’élèvent les claquements en rythme des bottes sur le bois.

    Rester debout et marcher est difficile, respirer est douloureux alors, je tente de deviner au mieux le nombre de mes futurs assaillants. Cinq … Six … ? Six. Les unités se déplacent en groupes de cet ordre de grandeur. Ils s’approchent, interrogent les marins et fouillent les autres navires adjacents. Leur voix est forte, se veut digne, ils veulent se faire entendre. Ils vont venir à la porte, c’est sûr. Alors de manière préemptive, je me recule de quelques pas boitants et pose mon bras droit sur l’un des tonneaux disposés dans la pièce. Ce dernier se change en une puissante arquebuse. Lorsque la porte s’ouvrira, il y aura un mort. C’est triste, mais ma survie à plus de valeur que la leur.

    Un poing frappe avec force sur la porte, le marine veut qu’on lui ouvre.  
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Jeu 21 Juil 2022 - 12:50

    Opération Régicide

    ft. Feng // rencontre // arc : 1

    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng] AL6jJ4l
    “Ouais, pas le genre de nom qu’on aimerait croiser sur West Blue. Mais je suppose que si tu es à South c’est parce que tu partages cet avis. Pas que ça m'intéresse à vrai dire.”

    Les échanges n’avaient été qu’automatisme, des mots creux pendant qu’il se concentrait sur une tâche bien plus importante. Ce n’était pas très important, sa patiente ne semblait pas trop portée sur la discussion et c’est sans remord que Dalvo s’était laissé happer par le sommeil. Un sommeil léger, certes, mais tout de même nécessaire au bon fonctionnement de son corps de Numéro Un.

    Les quelques heures qui le séparaient du lever du soleil s’égrainèrent et il parvint à rester endormi malgré l’agitation matinale du port. Le réveil de Feng le tira petit à petit de sa somnolence, clignant doucement des yeux il la vit s’agiter, se mouvoir comme une ombre dans un spectacle du Pays des Fleurs. Encore à moitié endormi, il ne réagit pas au quart de tour, incertain de savoir s’il faisait face à la réalité. Ce n’est que plusieurs minutes plus tard qu’il ne commença à grommeler lorsqu’une voix s'éleva hors du Big Tony.

    “Ouvrez ! Ou nous allons entrer de force ! Pas de quartier pour les pirates dans notre port !
    - Grmmmh…”

    Sans complètement ouvrir les yeux, Dalvo se releva d’un coup en étendant subitement les jambes. Aveugle de son propre fait, mais complètement à l’aise dans ce navire qu’il connaissait comme s’il l’avait fait, il s’étira bras, épaules, cou et dos en avançant vers la porte, source de tout ce bruit. En passant rapidement sa main dans ses cheveux il se recoiffa comme il pouvait, ça ne tiendrait pas longtemps mais ce n’était pas le plus important. Le plus important était que sa patiente ait le droit à du repos.

    Patiente qui se trouvait devant lui lorsqu’il ouvrit finalement les yeux, installée contre un tonneau, tout droit pointée vers la porte qui résonnait d’autant plus fort maintenant qu’il était à côté. Le plus étrange ? Son bras était changé en une arme à feu imposante et probablement assez dangereuse pour prendre la vie des hommes de l’autre côté.

    “Argh… Encore un fruit du démon étrange. Tout le monde en a sur cette mer ?
    - Ouvrez cette porte bande de criminel !
    - LA FERME !”

    La voix de Dalvo dans toute sa puissance servait à la fois d’avertissement aux marines à l’extérieur qui eurent un mouvement de recul perceptible même à travers la porte, et pour sa “patiente” qui visiblement avait envie d’en découdre. Probablement qu’elle ne l’avait même pas entendu arriver, si concentrée sur son tir à venir et encore épuisée par sa condition.

    “J’arrive ! Laissez au moins à un homme le temps de se réveiller !”

    Sans hésitation et sans mise en garde, le pied de Dalvo percuta le tonneau sur lequel reposait l’imposant bras armée de la terroriste, la forçant à se laisser entraîner par la gravité. Dans un mauvais jour, et si elle n’avait pas été dans un état aussi critique, ce même coup de pied aurait terminé dans son visage pour lui remettre les idées en place. Pas un mot de plus, simplement un mouvement vif de la main pour ceuillir la cigarette qui reposait entre les lèvres d’une femme souffrant de difficulté respiratoire sévère.

    Quel idiot ferait ça.

    Après ça seulement, Dalvo tourna son attention vers la porte et finit par ouvrir aux marines. La lumière du jour et l’air marin l’assaillirent violemment mais c’était un bon moyen pour lui de définitivement quitter le monde des rêves. Les hommes de la marine sont bruyants, visiblement tendus, compréhensibles avec les événements des derniers jours et la réputation du capitaine de ce courageux navire qui était probablement arrivé jusqu’à leur base avec la défaite du Commandant Chenery. Pas de chance pour eux, l’avis de recherche de Triple D ne laissait pas de place au doute lorsqu’il se trouvait face à eux.

    “Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?”

    Ils étaient six, pas l’air très débrouillard, mais au moins trois d’entre eux n’étaient pas là pour s’amuser. Enfin, qui dans ce genre de situation s’amuserait ?

    “Habituellement je te dirai que tu est bon pour aller directement en prison, sale pirate, mais d’abord dis moi où se trouve la terroriste révolutionnaire. Les marins nous ont dit qu’ils t’ont vu ramener une femme qui correspond à la description de celle que l’on cherche. Si tu coopères, tu t’en tireras mieux, crois moi.”

    Dubitatif, Dalvo regarda les soldats puis tourna la tête de façon très ostentatoire. C’était peut être une mauvaise décision mais est-ce qu’il en avait quelque chose à faire ? Il avait encore des choses dans ce port, ce n’était pas quelques marines et une affaire de crime qui le ferait partir, surtout lorsque la situation était aussi obscure.

    “Non.
    - Comment ?
    - Ca ne me dit rien, maintenant dégage de mon pont.”

    L’air désinvolte, le menton levé du haut de ses presque deux mètres, Dalvo n’avait aucune once de crainte.

    “C’est moi qui vais te dire comment ça va se passer. Tu vas retourner sur le ponton et arrêter de déranger le Big Tony, tu vas t’occuper des civils paniqués, des blessés suite à l’attaque et chercher à réparer la situation avant de chercher un coupable. Si une terroriste seule a pu faire autant de dégâts c’est que vous êtes mauvais et si la Révolution en veut autant au gouvernement c’est que vous devez avoir des choses à vous reprocher. Tout est pas noir ou blanc, alors fais un peu d’introspection et concentre toi sur les vivants, tout le monde se portera mieux mon grand.”

    Les marines étaient abasourdis par la réponse mais leur lieutenant lui ne voyait que rouge. Dans un excès de colère, les sourcils froncé il posa la main sur la garde de son arme de service.

    “Oï, oï, oï… je ferai pas ça si j’étais toi. Si tu m'attaques, tes hommes vont suivre et y’aura six blessés de plus dans toute cette histoire. Si c’est la bagarre que tu veux, il va falloir venir avec plus de renfort.”
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Lun 8 Aoû 2022 - 16:55
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    Mon corps bascule en avant et je ne dispose d’aucune force pour l’arrêter. Je m’effondre sur le sol en serrant les dents avec une lenteur déconcertante. La même que lorsqu’un ancien s'effondre alors que sa canne est fauchée par un enfant. C’est donc à celà que ressemble mon corps dans cet état ? Ça en serait presque vexant. Néanmoins, je n’éprouve aucune animosité envers Dalvo. Il à probablement jugé que je survivrai à une petite chute comme celle là et que me battre dans mon état était une décision stupide, comme le fait de fûmer d’ailleurs. Il à raison d’ailleurs. Le corps ne peut se remettre qu’avec du repos et les blessures s’étendent avec l’effort. Mais moi, je n’ai pas le temps de me reposer ou du moins, je me reposerai plus tard. Que ça soit dans une cale humide ou dans un squat rempli d’opiomanes. Je dois avancer et l’idée de prendre du temps pour moi me révulse. A chaque fois que cette situation arrive suite à un affrontement ou à un surplus de fatigue, j’éprouve un grand sentiment de dégoût. Les voix dans ma tête s’élèvent et je me sens profondément inutile. Après tout, comment pourrais-je être l’instrument d’Irina si un simple empoisonnement réduit autant mes capacités ? Cette réflexion me crispe, chose qui arrive rarement. Je me redresse légèrement pour basculer en arrière et m’adosser à la paroi concave du navire, dissimulée dans les ombres et observant la scène d’un regard lointain.

    Le marine de grade supérieur semble juste colérique. Ses mouvements sont tremblants, sa voix déformée par la frustration. Ceux de derrière, eux, sont intimidés par le pirate. Après tout, il y à plus de trente millions de berries de prime cumulées dans ce navire, il faudrait au minimum un commandant pour venir les chercher. Ce ne sont pas quelques soldats sans capes qui pourront passer la porte surtout que la personne qui la garde à eu suffisamment de force pour bazarder une cinquantaine de kilos de bois d’un simple coup de pied.

    Après la tirade du pirate, un silence s’installe. L’ambiance est lourde, c’est suffisamment perceptible pour que j’en ai conscience. Puis au bout de longues secondes d’inactions, les hommes en blancs s’éloignent en courant, probablement pour aller chercher du renfort. La prochaine fois, les marine seront plus nombreux et nous ne sommes pas à l’abri de voir débouler un commandant ou pire.

    Toujours plongée dans la pénombre, je m’adresse à Dalvo d’une voix froide.

    Pourquoi est-ce que tu me couvre ? Tu n’as rien à gagner à protéger une terroriste à moitié morte comme moi … Surtout que je ne te serais pas d’une grande aide quand les renforts arriveront … Ou alors tu devrais partir d’ici.

    Ma tête se pose sur la paroi alors que je glisse doucement vers le sol, mon corps me faisant comprendre que je devrais me reposer.

    Mais … Je te remercie d’avoir pris ma défense. Je ne tiendrais pas longtemps sur le port et … je n’ai pas le droit de mourir, ni d'aller en prison. dis-je d’un regard fuyant teinté d'une mélancolie profonde.

    En effet, je n’ai pas le droit de perdre. Perdre à la guerre, perdre au combat, perdre la vie. J’ai juré à Irina en plantant mon regard dans ses yeux d’ambres que je reviendrai la chercher. Alors même si je dois ramper et supplier, je ne peux pas me permettre d’être laissée comme celà a la merci des marines.  
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    Opération Régicide : Phase Alpha [Dalvo/Feng]

    Dim 11 Sep 2022 - 14:20

    Opération Régicide

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    Les marines s’en allaient comme des chiots effrayés, le regard plein de colère de leur lieutenant avait tout de même capté la peur de ses hommes et il avait bien compris qu’avec un moral aussi fragile, jamais il n’arriverait au bout de sa perquisition. Il serait de retour d’ici quelques dizaines de minutes, moins peut-être, que la terroriste soit à bord ou non pour attraper ce maudit pirate. Encore plus de perte de temps et toujours plus d'obstacles pour l’objectif de Dalvo.

    Il soupira.

    Bon, la marine attendra, pour le moment il devait s’assurer que sa patiente ne se suicide pas, ce qui ne semblait pas gagné. Sa voix s’élève d’un coin obscur d’ailleurs, la voix mélancolique perdue entre le mystère, la gratitude et la méfiance. C’est bien le genre des révolutionnaire ça, quand un mélange idéaliste persuadé de suivre la bonne cause et amateur de la gâchette prêts à prendre des vies ou perdre la leur pour la cause le résultat est toujours ce profil sombre et abattu, quand il n’est pas zélote et bien trop passionné.

    Bonne cause, mauvaise cause, ce n’était pas son problème.

    Sans attendre de regard, de hochement de tête ou de consentement Dalvo attrapa la silhouette émaciée de la révolutionnaire pour la charger sur son épaule : direction le lit. Elle n’a même pas mangé au réveil pour dynamiser un peu son métabolisme ou reprendre des forces. Fumer était déjà idiot dans sa situation mais fumer à jeun c’était l’assurance du malaise vagale. La pauvre fille ne savait même pas s’occuper d’elle même visiblement, ça allait se transformer en atelier dinette, Dalvo pouvait le sentir.

    “Te couvrir ? Si j’avais répondu oui ils auraient été encore plus insistant pour mettre tes fesses en prison. Pas question que je te laisse partir avant que tu ne sois rétablie. Tu me prends pour quoi ? Un médecin qui laisse mourir ses patients ?”

    Le ton, l’allure, le comportement de Dalvo, tout semble plus amer que d’habitude. Il y a moins de grandeur, de grandiloquence, d’assurance idiote. Pour Feng qui le rencontrait hier seulement ce n’était pas surprenant, après tout elle ne connaissait pas le Dalvo des autres jours, mais ce n’était tout de même pas hors de propos pour lui. La vie, la mort, les responsabilités, Dalvo en connaissait bien le poids. Lorsqu’il affrontait des marines ou des criminels, il ne retenait pas ses coups car chacun savait le risque de la vie qu’ils menaient de même qu’une fois qu’il s’était décidé à sauver une vie il ne ferait pas volte-face. Comment être le Numéro Un si l’on a pas qu’une parole ?

    “C’est mignon de t’inquiéter pour moi mademoiselle, mais tu parles au pirate Numéro Un de ces mers, c’est pas des marines qui vont m’arrêter. Je resterai dans ce port le temps qu’il faut pour réparer le Big Tony, ils peuvent bien envoyer les lieutenants, les commandants ou les colonels qu’ils veulent, je partirai quand je partirai.”

    L’assurance dans sa voix ne laisse place à aucun doute et c’est avec une délicatesse surprenante qu’il dépose Feng dans le lit où elle a passé la nuit.

    “Je vais te préparer à manger, une petite infusion pour continuer le traitement et après tu pourras prendre l’air si tu veux. Mais ne te surmène pas sinon je vais vraiment t’attacher à ce lit.”

    D’un mouvement habile du pied, il fit sauter Eclipse du sol pour l’attraper en vol et la donner à Feng, le magnifique fourreau couvert de peau de raie bleue aussi doux que les pierres polies par le roulement des vagues.

    “Utiliser un fruit du démon ça a beau être naturel, si ça te fatigue utilise plutôt ça. C’est une bonne épée, je te la prête. Ne prends pas ça comme une excuse pour t’en prendre aux marines qui vont revenir. Si t’as un problème et tant que tu n’iras pas mieux appelle moi à l’aide. Peu importe où je suis, je viendrai. Si tu crois vraiment que tu n’as pas le droit de mourir ou d’aller en prison, penses à toi un peu et laisse moi faire.”

    Qu’il devait être étrange de faire face à un individu qui de son ton semblait accusateur et moralisateur mais dont les mots n’étaient qu’encouragement et promesses rassurantes, surtout lorsque son imposante silhouette était surplombé d’un visage aux traits déterminés.

    L’échange terminé Dalvo se mit en œuvre, sa matinée promettait d’être chargée. Direction les cuisines, préparer un petit déjeuner efficace, un remède pour la jeune révolutionnaire puis tout de suite il se mettrait en route pour les entrepôts pour enfin récupérer de quoi réparer le Big Tony. Idéalement tout ça avant le retour des marines et des leurs renforts… il allait devoir sauter encore une fois ses exercices matinaux pour ça. Dure vie que celle de pirate, mais c’est aussi ce qui la rend aussi amusante.

    Les défis nous permettent de briller d’autant plus fort lorsqu’on finit par triompher. Et qui sait ? Après la lieutenant Anémone Victory, le Commandant Chenery, peut être qu’ici il affronterait enfin un colonel ?
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