Cronch,cronch

Je mange des petits oranges, elles sont vraiment délicieuses, légèrement acides et suffisamment sucrées, ces oranges ont la particularité d’avoir très peu de cette pelure blanche et un nombre limité de pépins. il me suffit juste d'enlever la peau pour pouvoir croquer a plein dents dans les fruits…

Bon je pense que je me suis suffisamment poser ici, il va falloir que je travaille un peu quand même, ma mission que toutefois j’ai accepté est simple refaire la carte de l’archipelle de Konomi, récemment une petite tempête à révéler de nouveaux récifs et en sortant les carte nous avons remarqué que ces dernières on plus de quarante ans d'âge… Autant dire qu'un coup de neuf est nécessaire!

Aujourd'hui je commence par le village kokoyashi, sans doute les petites orange délicieuses, j’ai déjà fait le tours de la base pour en prendre les mesures, je m’applique maintenant à identifier les bâtiments et surtout avoir une idée de leurs positionnement dans la ville. En vrai par rapport à l’ancienne carte d’état major, le village c’est bien développer plusieurs boutiques ont été créés un médecin c’est ajouter ce que je note comme point d'intérêt et le port à bien augmenter sa taille de 10%.

A vrai dire c’est plutôt logique, l’archipel était harcelé par des pirates il y a peu et a finie par être libérée par des gens, c’est pas des marines apparemment mais quand j’ai posée des questions les chefs avait l’air d'être assez énervée, faudra que j’aille voir par moi même.

Du coup me voila maintenant à me ballader dans la foret, ce n'est pas très facile de voir le relief d'ici je vais donc monter à un arbre pour trouver un zone qui me permette de prendre mes meusure... ho tient il y à un batiment la bas, plutot jolie qui plus est. Je marche  en direction de la belle bâtisse, le nombre de personne s’amenuise au fur et à mesures que je me rapproche et je commence à entendre les bruits d’une petite musics, cela doit etre un bar à ambiance, parfait je vais pouvoir demander à la propriétaire si je peux monter sur le toit  

l'endroit est très joli, le bâtiment est monté sur deux étages, de nombreuses fleurs  dans le jardin, des roses rouges, des violettes en parterre et des glycines qui serpentent. Les couleurs violettes et rouge s'adaptent parfaitement au bois sombre du manoir. Chose étonnante, toutes les fenêtres sont fermées, on entrapercois quelque lumière et parfois de la fumée de tabac qui s'occupe des entremises.
Je commence à m’approcher de l'entrée, j’espère qu’il on un peu de cidre la bah hehe.

- Petite, c’est interdit au enfant ici de rentrer chez toi avant que je le dise à ta mère.

Une femme légèrement habillée qui semble etre assis sur un banc du jardin m’arrete, elle m’a pris pour une enfant sa m’enèreve vraiment! Tu ne vois pas comment je suis habillée je suis une marine!!! et j’ai le droit d’aller dans des bars!

Me voilà dans la panade…
le parfait endroit pour cartographier cette jolie foret c’est un bordel… A vrai dire je ferai bien demi-tours pour m’écarter de cette endroit. Non pas que je trouve ça mal, mais disons que cela me mets vraiment très mal a l’aise se genre d’endroit. Bon je sais c’est légal et tout et après tout s’il y a des gens pour payer pour ça grand bien fasse a ces dames mais… cela ressemble un peu a certaine soirée du casino et je suis trop pudique pour ce milieu…

Mais vous savez ce qui est plus grand que mon malaise… ma dignité, si je pars maintenant je ne fais que donnée raison à cette dame qui me prend pour une enfant… et puis j’ai juste a rentrée, parler à la patronne, monter sur le toit et repartir vite fais bien fait.

-          Cap-cap Caporal Godwill !... je-je suis en mission cartographique pour la base de kokoyashi , je voudrai demander la permission a la propriétaire de me positionner sur le toit du bâtiment pour effectuer la mission…

La personne en face de moi fait un regard carnassier puis se penchée manière disons… un peu gênante pour se mettre à ma hauteur, je retourne vite ma tête sur le côté… fait chaud d’un coup je sens que je rougis très fort. Tiens voilà qu’elle rigole maintenant je sens que ça l’amuse de se fiche d’une marine ! bon d’un côté je peux lui donner raison cela doit être marrant de son point de vue hehe…

-          Et Bien Caporal suivez-moi je me ferai un plaisir de vous amener jusqu’à la maitresse de maison, ne fait pas attention au désagrément à l’intérieur en moins d’une seconde vous serez en sa présence.

Elle prend de l’avance et se dirige vers la porte avec beaucoup de grâce et de volupté… moins j’ai moins de grâce et je plaque bien ma casquette devant mes yeux. Lorsque la porte s’ouvre une forte odeur de tabac et d’encens m’assaille les narines, une musique assez jazz danse m’invite à rentrer. A l’intérieur il y a assez peu de lumière la plupart sortant de luminaire de couleurs différente. Rose, bleu rouge, cela se reflète sur les surfaces, Bois, tapisserie, meubles luxueux et sur les chaires avec bien peu de tissus… Vraiment très peu de tissus.

Je regarde mes pieds et espère que cette fois-ci je ne vais rentrer dans personne

Respire, respire...

Je regarde mes pieds et évite avec soins les personnes qui passent, c’est assez difficile mais en me concentrant sur les conversations et le bruit j’arrive à déterminer où sont les personnes sans regarder de leurs genoux. A cause de cette attention au sons, je comprend que les rares personnes qui me remarque, ont des rires moqueurs ou font des remarque graveleuse… au début c’était juste un petit malaise mais je commence vraiment à être dans une situation inconfortable…

Les bruits de musique, les rires gorge déployée, moi qui suis obligée de regarder le sol, vue et moquer. Je commence à entendre des bruits de machines à sous qui n'existent pas, les remarques se mêlent à des souvenirs trop réels. Ma respiration s’accélère, j’ai chaud, ma poitrine se sert, j’ai l’impression d’étouffer. instinctivement je cherche vers ou je peux m'échapper une issus... non juste la foule.

Je tente un regard vers la personne qui me mène, elle me toise, avec son sourire de requin et un regard… un regard que des clients avait elle se jouait de moi. Je me sens minuscule, rien est ouvert, je peine à respirer, il me faut de l’air. Je sais que je devrai riposter, je suis une gradée de la marine, je devrai faire qu’elle que chose la de suite, lui faire comprendre que l’on ne regarde pas comme ça …

-Je t’ai fait faire un détour au bar, tu ne m’en veux pas hein… je me disais qu’une marine voudrait bien boire un coup n'est pas. Allons releve la petite tête. Et tout le monde regarder qui j’amène une jolie petite poupée de la marine

Les choses se sont aggravées, cette fois-ci encore plus de monde me regarde, les bruits des machines à sous résonnent de plus en plus. Je ne sais pas si je dois fuir, exploser de colère, pleurer, je m’en veux de ne pas savoir quoi faire, je me noie dans ces émotions, dans la musique, dans les rires de l’auditoire, dans leurs regards... dans des sons de machine a sous.

Puis, du haut de l’escalier une voix transperce le torrent d’émotion.

-Marsilleva retourne chez toi je ne veux plus te voir ici, quant aux autres je ne veux pas de ça dans mon établissement alors si vous souhaitez pouvoir revenir vous avez intérêt à vous tenir à Carros.


Un silence, lourd, un silence qui m’aide à reprendre mon souffle…


-Hmmm, veuillez pardonner cette accueil caporal, monter avec moi à l’étage nous serons plus au calme

Le thé était très bon, il était à l’orange et on y avait glissé une lichette de miel.

Le parfum fruiter remonte dans mes narine, l’acide réveille mes papilles et le sucre me caresse le palais. Ce bureau est le seul à avoir une fenêtre ouverte et l’air fraie rentre par petite brise, la pièce doit être particulièrement insonorisée car on n’entend que peut la musique du dessous. A la place l’arbre qui monte jusqu’à la fenêtre émet le sons orchestral d’une famille de moineau qui a dû y élire domicile. Bref c’est bien plus calme.

La gérante de l’endroit s’assoit devant moi après avoir déposé la théière. C’est une grande femme d’un Age avancer, toutefois le temps n’a pas attaquer son élégance, ces mouvement son fluide, son regard mystérieux et envoutant. Elle porte suffisamment de maquillage pour accompagner sa peau mates, et un peu de fard à paupière, des sourcils parfaitement tracés , un rouge à lèvres profond. Elle s’assoit d’un mouvement habile faisant légèrement s’envoler sa splendide robe jaune, saisie une cigarette et l’allume, faisant dégager une odeur de tabac qui vient déranger mes narines.

-          Marsilleva n’est pas la plus brillante de mes filles. Elle a un cœur horrible… mais aussi une famille à nourrir, alors je prends l'entière responsabilité de ce qui c’est passé.

-          Ne vous inquiétez pas ce n’est pas grave vraiment je.

-          Si c’est grave. J’ai construit ce lieu pour aider les femmes de l’iles, pour qu’elle trouve un refuge, un endroit où elles seraient maîtresses d’elle-même. Donc si ce qu’il s’est passé est grave.

Oula elle dégage une sacré aura madame, je sais pas trop quoi dire après un truc comme ça donc euh.. Allons à l'essentiel !

-          Sachez que vous vous êtes excusé. Je suis le caporal Marie-Anne Godwill de la division d’éclaireur. Je demande la permission de stationner sur votre toit durant cette après-midi.

-          Enchantée Madame Godwill, vous pouvez m’appeler Bling, après ce qu’il s’est passé vous pouvez bien sûr vous y installer, il y a une échelle sur le côté du bâtiment si vous ne voulez pas faire des aller-retour à l’intérieur… Et si vous avez besoin de quoi que ce soit, ma fenêtre est ouverte.

Enfin avant de travailler vous reprendre bien un thé.
Nous avons eu par la suite une conversation agréable de quelque minute, ou elle m’a montré et conseiller sur les quelques points d’intérêt de l’iles. Elle avait l’air de bien connaître l’endroit ce qui m’a donné de précieuses informations et d'agréables anecdotes.

J’ai ensuite pu finir ma carte à l'étage, elle est pas mal ^^