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    Tom Cloudman
    Tom Cloudman
    Messages : 17
    Age : 33
    Dorikis : 227
    Berry : 49.500.000 ฿
    Localisation : north blue

    Présentation : mon corps aimante les hématomes
    Techniques : je vis comme une toupie de chair et de sang

    statistiques
    Muscles:
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    Mobilité:
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    Technique:
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    Adaptabilité:
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    Volonté:
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    Chance:
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    ton corps aimante les hématomes ✽ tom

    Mer 11 Mai 2022 - 20:10
    Ton nom est TOM CLOUDMAN. Fruit d’une union insolite, tu es né SEMI-TRITON, l’esprit combatif du REQUIN BOULEDOGUE coulant dans tes veines. Grandissant dans les ruelles sombres du ROYAUME DE ROMMEL, tu t’es arrêté sur beaucoup d’îles au cours de ta vie mais tu travailles aujourd’hui dans NORTH BLUE. Quand tu étais jeune, dans les rues, on t’appelait HÉMATOM, pour ta propension à en être couvert de la tête aux pieds. Ce surnom t’a suivi jusque dans les bureaux du CIPHER POL, où tu travailles aujourd’hui.

    Père maladroit de TRENTE-ET-UN-AN, tu t’occupes tant bien que mal de tes deux filles avec tes revenus limités, car tu es ENDETTÉ auprès du Tomato Gang depuis trois ans maintenant. C’est DEPUIS TES QUATORZE ANS que tu vogues d’un crime à un autre à bord des BATEAUX QUE LE GOUVERNEMENT MONDIAL MET À TA DISPOSITION. Ce même gouvernement qui t’a éduqué et qui a trouvé le moyen de canaliser ta colère et ta force dans la direction de la justice, pour servir le peuple et ceux qui veillent sur lui. Tu lui es RECONNAISSANT ET FIDÈLE, fermant les yeux sur les quelques détails alarmants qui ressortent parfois lors de tes enquêtes. Ta justice est CELLE DE L'ÉCOUTE, car selon toi tous les avis méritent d’être entendus, bien que tu saches par avance - ou par habitude - que celui du Gouvernement Mondial est le seul à être le bon.

    Ton visage rappelle à certains celui du LIEUTENANT TSURUMI, de Golden Kamuy.
    Vu à une distance raisonnable, tu es un homme plutôt élégant, bien qu'imposant par ta taille de 242 CENTIMÈTRES. Ce n’est que lorsqu’on se rapproche pour t’observer en détails que les imperfections qui te composent sautent aux yeux. Tes YEUX GRIS VITREUX, sans éclat, qui reflètent dans le noir la lumière à la manière de ceux des chats. Tes DENTS POINTUES de squale énervé. Tes BRANCHIES, fentes discrètes glissant entre tes côtes qui, couplées à tes PIEDS PALMÉS, te permettent une aisance menaçante une fois dans l’eau. Ton odeur corporelle porte celle de l'EAU DE COLOGNE arrosée de notes de SANG FRAIS. Par dessus ce corps bien trop souvent marqué par de récentes altercations, tu enfiles des VÊTEMENTS IMPECCABLES, costumes taillés sur mesure comme tenues du quotidien toujours bien repassées. Mais bien vite, cette image immaculée que tu essayes de conserver se retrouve d’une façon ou d’une autre tachée d'hémoglobine XF POSITIF. Et comme ça peut t’arriver parfois, l’euphorie du combat déclenche alors ton RIRE AUX NOTES ÉTRANGES, « sha sha sha sha ».

    Tu manges DE TOUT, et lorsque tu peux te permettre de te détendre tu aimes prendre le temps de savourer des SCOTCH EGGS bien de chez toi accompagnés d’une tasse de THÉ NOIR TROP INFUSÉ, amer.

    Quand tu es entrain d’attendre, tu REPASSES UN COUP DE PEIGNE DANS TES CHEVEUX ou bien tu te FRISES LA MOUSTACHE et lorsque tu es tendu, tu as plutôt tendance à TE MORDRE LES PHALANGES, pouvant aller jusqu’à y laisser des traces. Tu te passionnes pour LE CORPS HUMAIN ET SES COURBES que tu observes dès que tu en as l’occasion. Aujourd’hui, ton angoisse principale est celle d’ÊTRE RATTRAPÉ PAR TES DETTES ET DEVOIR ABANDONNER TES FILLES, une peur viscérale qui t’accompagne dans chacune de tes décisions.

    Tu traverses la vie avec l’idée de trouver ta propre justice, et de SERVIR LE MONDE DE LA FAÇON QUI TE CORRESPOND. Ton avenir proche comme lointain est donc celui d’AGIR POUR UNE CAUSE QUE TU TROUVERAS JUSTE. Ton rêve le plus profond, dont tu ne parles à personne car tu te sens un peu perdu dans ce rôle de père, est de VOIR ALICE ET ELISABETH DEVENIR FORTES À LEUR MANIÈRE. Enfin, tu n’arrives pas à t’imaginer crever autrement que DANS UNE RUELLE APRÈS UNE MISSION QUI AURAIT MAL TOURNÉ.

    ALICE & ELISABETH CLOUDMAN

    Alice a QUATORZE ANS tandis que sa jeune demi-sœur en a ONZE. Nées respectivement dans le ROYAUME DE LUVNEEL et le ROYAUME DE DEUL, elles ont chacune vécu quelques années avec leurs mères avant d'être récupérées par Tom.

    Les deux sœurs ne se ressemblent pas beaucoup, à part pour LEURS YEUX BLEU GRIS, hérités de leur père. Alice est grande et svelte, au regard haineux. Ses LONGS CHEVEUX LISSES ET SOMBRES tombent dans la plus grande anarchie sur ses épaules et jusqu'au bas de son dos. Tom lui propose souvent de les démêler, car ça au moins, il sait faire, et il le faisait beaucoup avant. Mais elle répond froidement "non" de sa VOIX SÈCHE ET ÉLECTRIQUE. En miroir avec la peau constellée de TACHES DE ROUSSEUR d'Elisabeth, la peau blafarde d'Alice est couverte de CICATRICES ET BLESSURES FRAICHES qui s'accumulent toujours plus à chaque fois que Tom rentre de mission. Quand il la regarde, il a l'impression de se revoir à son âge. La cadette se laisse encore faire lorsque Tom entreprend de brosser ses cheveux ROUX, COUPÉS AUX ÉPAULES ET LÉGÈREMENT ONDULÉS. Mais généralement, c'est Alice qui s'en charge avant que Tom n'y pense.

    Elisabeth S'ENFERME PEU À PEU DANS LE MUTISME, n'acceptant de parler qu'à sa sœur ou à de rares inconnus lorsque c'est totalement nécessaire. Ça fait bientôt trois ans qu'elle n'a pas adressé un seul mot à son père. Elle ne l'ignore pas pour autant, montre qu'elle l'écoute, lui obéit bien qu'avec souvent un temps de retard, mais cela reste une source de tension constante entre eux. Quant à Alice, elle SOUFFRE DU MÊME TROUBLE EXPLOSIF QUE TOM et c'est depuis environ un an qu'elle a commencé à avoir ses premières colères fulgurantes. Elle est beaucoup plus verbale que son père et extériorise sa rage avec beaucoup de méchanceté, rejetant constamment la faute sur Tom pour la moindre contrariété.

    Malgré leur vie rythmée par le conflit, les sœurs Cloudman restent des enfants et ont toutes les deux des passions qui les animent. Alice ADORE LA DANSE et prenait même des cours il y a plusieurs années jusqu'à ce que Tom ne puissent plus les payer. Alors elle s'entraine seule, mais uniquement lorsqu'il n'est pas là. Elisabeth, elle, aime plus que tout FAIRE DES FARCES et SOIGNER LES ANIMAUX MALADES qu'elle trouve parfois. Scier les barreaux d'une chaise, coincer une crevette dans les tringles à rideaux de l’hôtel le jour de leur départ, ou juste cacher les affaires des autres dans des endroits improbables, elle fait tout ça et pire encore.

    Tom est né avec un cœur sensible et expressif. C’était un enfant curieux, légèrement timide mais qui a commencé à parler plus tôt que les autres et qui s’est toujours intéressé à ce qu’ils pouvaient ressentir et aimer. En grandissant, il a perdu au fur et à mesure cette naïveté et cette tendresse mais il est resté sensible et surtout, influençable. Tom est une éponge à sentiments. Mais comme il est tendu en ce moment, c’est surtout sur ça que son cœur et son esprit se concentrent lorsqu’il observe quelqu’un. Le négatif chez les autres fait exploser ses émotions chez lui. Et quand Tom explose, ça se voit.

    Tom est un amoureux du beau, de l’élégant et de la finesse, même s’il a sa propre définition de ce qu’il qualifie comme tel. Il est parfaitement capable de mettre un stop à une discussion pour pointer le fait que la cravate de l’homme assis sur la terrasse du restaurant d’à côté est somptueuse. Mais il n’est pas pour autant à son aise dans les soirées de noble auxquelles il doit participer dans le cadre de son travail. Bien qu’il porte une attention particulière à sa tenue dans n’importe quelle situation, il préférerait pouvoir s’afficher dans des tenues bien plus décontractées, qu’il portait quand il était encore adolescant. Un pantalon trop large, déchiré, porté avec une ceinture élimée et un marcel troué, blanc dans une autre vie, taché de rouge brunâtre. Il en rêve surtout lorsque son col roulé le dérange, que sa cravate est trop serrée ou que le cintrage de sa veste est trop ajusté. Mais Hématom, le gamin turbulent des rues de Rommel, n’est plus qu’un souvenir chassé depuis longtemps.

    Tom est quelqu’un de tendu, en ce moment. Il n’a pour ainsi dire pas la possibilité de se détendre et est de plus en plus à vif, toujours sur ses gardes, prêt à sauter à la gorge de n’importe qui. Il n’en devient heureusement pas paranoïaque mais il a tellement l’habitude de déployer son énergie à scanner son environnement qu’il en oublie de penser aux choses les plus essentielles de la vie. Et aujourd’hui, s’il y a bien un sujet qu’il ne faut pas aborder avec lui, c’est l’argent. Tom essaye de gérer son budget comme il peut mais il est constamment accablé de dépenses imprévues ou de salaires réduits pour cause de trouble à l’ordre public, ou tout simplement pour réparer ce qu’il a endommagé lors de ses missions.

    Tom a été dressé par le Gouvernement Mondial, mais il ne le voit pas comme ça. Pour lui, l'institution qu'est le Cipher Pol était sa dernière chance, qu'il a accepté de saisir et qui a fait de lui un homme bon, mettant sa force et ses défauts au service des grands de ce monde, pour le bien de tous. Tom est fier de travailler pour eux. Mais plus il travaille, plus il observe des problèmes récurrents. On lui demande de fermer les yeux sur tel ou tel trafic d'esclaves. De ne pas intervenir si la femme d'untel lui demande de l'aide. De tuer de sang froid des personnes qu'il entend rire, vivre simplement et parler de projets futurs quelques instants seulement avant qu'il ne vienne toquer à leur porte. Tom fait ce qu'on attend de lui avec passion et dévouement sans remettre en question les ordres. Mais son esprit se change petit à petit en terreau fertile pour les graines de doute et de rébellion que pourraient venir semer certaines personnes.

    Tom est un mauvais père. Il ne sait pas faire à manger, ne sait pas coiffer les cheveux des filles, ne sait pas comment leur expliquer la vie. Il ne trouve pas les mots, abandonne à mi-chemin d’une phrase qui aurait pu être constructive, prétend qu’elles ne comprendraient pas ses problèmes d’adulte. Ses regards énervés, agacés, frustrés ou tristes ne passent malheureusement pas inaperçus, aux yeux d’Alice comme d’Elisabeth. Toutes deux ont des réactions très différentes. Alice s’énerve, se rebelle, monte dans les tours et inonde son père et le monde entier d’insultes toutes plus élaborées que les précédentes. Elisabeth se renferme sur elle-même et fixe son père avec un regard mi-absent mi-mauvais, qu’il a bien du mal à supporter. Il revoit en elles leurs mères, qu’il a laissées derrière lui, et parfois il ne lui suffit que de les voir pour que les miettes de bonne humeur et de positivité auxquelles il se raccrochent soient balayées.

    Tom est un homme impulsif. Il prend souvent des décisions sur le coup des sentiments, sans y réfléchir à tête reposée, il fonce. Il dépense de l'argent sans compter, il décide de laisser partir ce témoin alors qu'il n'aurait pas dû, il explose la tête du barman contre le comptoir parce qu'il n'avait plus de glaçons. Il se sent enchainé, esclave de ce comportement qu'il ne contrôle qu'avec difficulté. Pourtant, au fond de lui, dans un recoin de son esprit qu'il ne connait pas encore. Il adore ça.

    Tom est malade, dans sa tête. Il souffre d’un trouble explosif intermittent, qui le ronge et l’habite jusqu’au plus profond de ses chairs. La moindre contrariété peut provoquer chez lui une colère enragée survenant sans prévenir, ou presque. Il lui arrive d’être pris de maux de tête et de nausées. Dans ces moments-là, il sait qu’il doit rester calme. Mais le simple fait de penser à se calmer suffit parfois à le mettre hors de lui. Dans cet état second, Tom est un homme violent, sans limites et en perte totale de contrôle. Il a bien du mal à rationaliser les faits et tenter de le calmer ne fait qu’attiser sa haine. Pour que sa folie prenne fin, il a besoin d’extérioriser. Et c’est là la source de son surnom, de ses blessures perpétuelles, de ses problèmes d’argent. Tous ses problèmes viennent de là, et aucune solution ne se profile à l’horizon. Ces derniers temps, de plus en plus souvent, Tom se laisse aller à la colère. Assouvir ces pulsions le soulage et l’apaise, il entre comme dans une transe qu’il accueille comme une étreinte. Mais lorsque l’adrénaline se dissipe et quitte ses veines, les remords prennent place. Il regrette d’avoir encore une fois cédé, d’avoir encore une fois causé des problèmes, d’avoir encore une fois augmenté le déficit de son compte en banque.

    Tom n’est pas fier de ce qu’il est. Tom est perdu dans ses croyances de justice et son dégoût de l'hypocrisie. Tom pense qu’un jour il va devoir abandonner ses filles pour survivre. Tom déteste le vin rouge mais est souvent obligé d’en boire. Tom a en horreur les soirées où il doit surveiller les nobles et tous leurs invités. Tom est profondément touché par la misère humaine et aimerait qu'elle disparaisse. Tom mange avec la fourchette pointée vers le bas. Tom se prend le front quand ça ne va pas. Tom croise les jambes quand il s'assoit. Tom ajuste toujours sa veste lorsqu'il passe devant un miroir ou une vitrine. Tom aime le goût du sang. Tom sourit au son de ses phalanges qui se brisent. Tom se surprend parfois à rêver d'aller en prison. Tom aime inviter les femmes à danser.

    Tom est une bombe à retardement.
    Tom a deux façons de se battre bien distinctes. Il y a celle qu'il a développé par lui-même dans sa jeunesse, nourrie et alimentée par la RAGE ET LA FRÉNÉSIE qui s'emparent régulièrement de son corps sans prévenir. Et il y a celle qu'on lui a enseigné, dirigée par la DISCIPLINE, LES CALCULS STRATÉGIQUES ET LA JUSTICE. Ainsi, Tom est tout aussi capable d'analyser les faiblesses de son adversaires pour porter un coup précis et décisif qu'il ne l'est de rouer quelqu'un de frappes puissantes et dévastatrices jusqu'à ce que sa cible tombe inconsciente.

    Au sein du Cipher Pol, Tom est un agent spécialisé dans la discrétion et l'infiltration. S'il lui arrive parfois d'assassiner quelques personnes sur ordres de ses supérieurs, il ne le fait que parce que le travail le demande et pas par plaisir. C'est pourquoi il endosse bien souvent le rôle de CONTREBANDIER lorsqu'il lui ait demandé de s'infiltrer dans différents gangs ou organisations criminelles.

    Grâce à son ardeur au travail et à ses efforts quotidien pour maîtriser sa force et ses accès de colère, Tom fut récompensé par une offre particulière, celle d'apprendre à manier les arts du ROKUSHIKI, un style de combat dont les secrets sont jalousement gardés par le Gouvernement Mondial et le Cipher Pol.

    Tom ne transporte avec lui que le stricte minimum. Il n'a besoin que de ses VÊTEMENTS et des AFFAIRES DE SES FILLES, qui l'accompagnent partout où il est envoyé, qu'elles le veuillent ou non. Une seule possession lui est cependant nécessaire pour le travail et il s'agit d'un ESCARGOPHONE NOIR qu'il porte au poignet comme une montre déguisée. Lorsqu'il l'ouvre, l'escargot sort sa tête et intercepte les signaux des conversations escargophoniques alentours. Prix : 15.000.000 ฿

    Tom va continuer d'APPROFONDIR SON APPRENTISSAGE DU ROKUSHIKI et des arts du combats. Mais en plus de ça, la situation financière de Tom ne va malheureusement pas aller en s'améliorant, chaque semaine passant augmentant le montant total de sa dette à rembourser, sans qu'il ne puisse rien y faire. Ses filles vont lui causer la misère et son travail va de plus en plus l'alarmer sur la véritable morale du Gouvernement Mondial. Petit à petit, TOM VA SOMBRER DANS UNE FIÈVRE DE FOLIE DÉLIRANTE qui l'entrainera vers le fond.
    Tom a onze ans alors qu’il sent pour la première fois de sa vie un mal de crâne insoutenable commencer à lui serrer la tête. Il se sent faible, transpire alors qu’il a froid, chancelle sur ses jambes fragiles d’enfant. Un camarade de classe inattentif le bouscule en reculant dans la cour. Tom écarquille les yeux, l’air soudain beaucoup plus vif, et il hurle de rage dans le vide. Se retournant dans un seul mouvement, il prend appuie sur ses genoux et saute sur le garçon, poings serrés si forts qu’ils blanchissent. Sans y réfléchir un seul instant, il se met à le frapper, sans retenue et avec une force anormale pour un si petit homme. Ils finissent tous les deux par terre et Tom ne s’arrête pas, frappant par inadvertance le sol pavé à plusieurs reprises. Il ne sent pas la douleur et ne remarque qu’à moitié les trois adultes qui le tirent en arrière alors qu’il se débat, criant et jetant ses pieds dans tous les sens, frappant un tibia, un ventre. Une fois mis à l’écart, il ne s’arrête pas, se défait de leur emprise pour frapper un mur de son poing fermé. Et il glisse jusqu’au sol, recroquevillé par la douleur de son poignet qui vient de se briser.

    Tom a douze ans alors qu’il attend ses parents, assis sur les escaliers trempés par la pluie juste devant l’entrée de son école de boxe. Il se tient la tête, l’air épuisé et abattu. Ses mains endolories sont parcourues de tremblements alors qu’au même moment, trois élèves de son cours sont transportés à l’hôpital. Il ne se souvient pas des détails, seulement de la sensation de ses poings frappant ses camarades, et du soulagement qu’il ressentait en entendant ses coups résonner dans la salle. Mais en y repensant, il n’éprouve que de la honte et des remords. Incapable de regarder ses anciens amis être emportés ainsi, Tom s’enfuit avant l’arrivée de ses parents, mains profondément enfouies dans ses poches et tête baissée pour éviter les regards curieux des passants.

    Tom a treize ans quand lors d’un jour ordinaire, il est désigné par ses amis comme leader de leur bande de mauvais garçons. S’il n’était pas vraiment sûr de lui il y a encore quelques années, Tom a grandi rapidement et a su se faire respecter à coups de poings et de règlement de compte hors de l’école. Plus personne n’ose se dresser contre lui, et même s’il termine chaque journée par une explosion de violence, Tom a le sentiment d’être heureux.

    Tom a quatorze ans quand ses poings et ses pieds brisent tour à tour chaises, assiettes, portes de cabinets et objets de décorations éparpillés dans toute sa maison. Il retourne les tables et les bureaux, renverse tout le décor sur les commodes, détruit une partie de la bibliothèque et déchire même plusieurs livres. Il ne se souvient même pas de ce qui a engendré une telle folie mais après de longues minutes… Tom se calme enfin. Il se laisse tomber dans le canapé déchiré, tête fermement tenue entre ses mains. Il grimace. Tout détruire le faisait se sentir si bien il y a quelques instants mais maintenant… Il n’a même pas la force d’ouvrir les yeux pour constater l’étendue des dégâts. Lorsque ses parents rentrent, il a tellement honte qu’il se met à pleurer comme un enfant, les implorant de l’excuser et de le laisser ranger tout seul. Finalement, ils rangeront tous les trois dans le calme, interrompu périodiquement par les excuses de Tom.

    Tom a quinze ans lorsque ses parents lui annoncent la nouvelle sur un ton sérieux et définitif. Ils l’attendent autour de la table de la cuisine, mains posées soigneusement sur le bois rayé. Il entre, couvert de coupures fraîches et de bleus violacés. ▬ Nous t’avons inscrit dans un centre d'entraînement pour les jeunes comme toi. Les agents viennent te chercher dans une semaine. C’est… ta dernière chance d’aller mieux, saisis-la mon fils. Il hoche la tête, essoufflé. Il est rentré en courant. Ses parents ont l’air surpris, alors qu’ils voient leur fils colérique acquiescer calmement et s’asseoir avec eux à la table, prenant sa tête dans ses mains, visiblement souffrant. Il ferme les yeux en grimaçant. ▬ Je n’en peux plus d’avoir mal. Je ferais tout ce qu’on me demandera. Sa mère reconnaît la migraine qui le frappe et s’installe au plus profond de son crâne, tandis que son père remarque la pâleur de sa peau indiquant la nausée. Leur fils n’est pas un menteur. ▬ Lilian, va chercher un seau pour Tom. La chaise est poussée, et les bruits de pas pressés de sa mère s’éloignent alors que Tom s'affale sur la table, tremblant.

    Tom a dix-sept ans alors qu’il se rase pour la première fois avec attention, d’une main qui ne tremble pas. Ce n’est pas lui qui aurait peur de se couper. Il est tôt, le soleil pointera dans quelques minutes seulement, mais Tom doit s'entraîner ce matin ; comme tous les autres. Il grimace cependant en pliant la main gauche, deux de ses doigts sont brisés. Et l’énorme bleu sur sa tempe indique qu’il s’est battu il y a moins d’une semaine. Mais Atlan l’avait provoqué en le traitant de fou. Il l’avait payé d’une fracture au nez et d’une mâchoire déboitée. Pourtant, Tom ne sourit pas en y repensant. Il n’est pas fier. La discipline du Cipher Pol et la rigueur de l'entraînement portent leurs fruits, mais pas assez au goût de Tom. D’autres gars comme lui étaient arrivés en même temps, il y a deux ans, mais eux ne frappaient plus personne aujourd’hui. Tom en est encore incapable, il est à la traine. Et il doute chaque jour un peu plus d’être véritablement fou.

    Tom n’a encore que dix-sept ans alors qu’une jeune fille met au monde un enfant né d’une relation aussi éphémère que l’été. Lorsqu’il reçoit le télégramme qui lui apprend la nouvelle, il court à l'hôpital sans se soucier des obstacles sur son chemin. Il entre en fracas dans la chambre, incapable de reprendre son souffle alors que les larmes lui montent aux yeux. Tom n’est pas fier de lui. Il part dans deux semaines pour sa première mission, celle qui fera de lui un véritable agent du Gouvernement. Une mission qui l'enverra loin, pour longtemps. ▬ Je… ne t’en fais pas Charlotte, je te promet de, de t’envoyer de l’argent tous les mois. Je vais gagner beaucoup plus, bientôt, tu verras. Sa voix tremble alors qu’il caresse le front de son premier amour, bien que celui-ci soit déjà éteint. Une flamme de tendresse brûle dans son regard. Ce n’est pas parce que ses parents ne s’aiment plus que l’enfant doit en souffrir.

    Tom a tout juste dix-neuf ans lorsqu’il reçoit les félicitations de son entraîneur. Si jeune, il a pourtant déjà réussi à maîtriser une technique du Rokushiki, ce qui fera de lui un agent très efficace sur le terrain. Habillé en costume bleu nuit, il se tient droit et impassible, mais on voit la fierté dans son regard. Car oui, pour une fois, Tom est fier de lui. Aujourd’hui, même si ses crises n’ont jamais cessé de surgir, il a appris à se canaliser, à diriger sa colère contre les bonnes personnes. Rien n’est parfait mais il a confiance en l’avenir, et se sent capable de s’améliorer encore plus. Son instructeur lui donne quelques tapes amicales sur les épaules. Ce soir-là, Tom rédige une longue lettre à ses parents pour leur annoncer la nouvelle. Il part pour une mission d'infiltration de plusieurs mois dans le Royaume de Deul pour défaire un trafic d'armes illicites.

    Tom a vingt ans le jour où le martin facteur matinal se pose devant lui sur la rambarde du pont inférieur, cherchant une lettre dans son paquetage. Il la prend, s’attendant à une missive de sa mère pour lui raconter les nouvelles de la famille, mais c’est la lettre d’une certaine Hella qu’il tient entre les mains. Curieux, il l’ouvre sans attendre.
    Cher Tom, peut-être m’as-tu oubliée mais nous avons vécu quelques instants de folie ensemble lors de ton passage à Deul. Si je t’envoie cette lettre, c’est parce que tu es papa, aujourd’hui. Je me doute un peu que tu ne répondras pas… mais je me suis sentie obligée de te l’annoncer. Elle s’appelle Elisabeth, elle a tes yeux.
    Autant ému qu’il est gêné, Tom se frotte la nuque. Le goéland frappe du pied sur la rambarde avant de décoller, laissant Tom seul, à contempler l’immensité de l’océan.

    Tom a vingt-et-un ans alors qu’il se tient droit, rigide et silencieux. Les mains rangées dans le dos, il observe la réception qui se déroule autour de lui, sans qu’il ne s’y sente inclus. La famille Hoslow avait contacté son supérieur, qui l’avait envoyé pour surveiller l’événement avec deux de ses collègues. Le travail est assez simple, il suffit d’être attentif et de se tenir prêt à intervenir en cas de faux pas de la part des autres familles de nobles, ou d’un quelconque infiltré mal intentionné. Mais tout se déroule à merveille, la soirée est d’un ennui total. Les lourds rideaux de velours décorés de motifs d’un blanc pur, au moins, ne manquent pas d’élégance. Néanmoins, une silhouette fragile finit par attirer son attention. Une jeune demoiselle se tient à l’écart des autres. Tom s’avance vers elle et lui tend poliment la main. ▬ Mademoiselle Hoslow, ne devriez-vous pas retourner auprès de vos parents ? Elle relève son regard étonnamment mature pour son âge dans sa direction et répond d’une voix posée. ▬ L'étiquette le voudrait en effet. De mon côté, j'aimerais plutôt partir loin d'ici, mais je doute que mes jambes soient d'accord avec l'une ou l'autre des situations, alors autant rester là. Surpris, Tom range la main qu’il avait tendu en s’efforçant de garder une expression neutre alors qu’il constate la canne que tient la jeune fille. Soudainement mal à l’aise, il s’excuse d’une simple courbette avant de retourner s’ennuyer auprès de la bourgeoisie.

    Tom a vingt-trois ans alors que son index, propulsé à une vitesse folle, s’enfonce sans efforts dans la poitrine d’une femme qui l’instant d’avant, était sur le point de l’entailler de son sabre. Un silence pesant s’installe tandis qu’il réalise que pour la première fois de sa vie, il vient de tuer quelqu’un. La voix de son client retentit, fébrile. ▬ J’imagine que… c’est aussi pour ça qu’on vous paye, Monsieur Cloudman. Tom ne répond pas et s’essuie le doigt dans un mouchoir, détournant bien vite le regard de la femme maintenant écroulée sur le sol. ▬ Je fais mon travail, en effet. D’un geste fluide, il sort son escargophone de sa poche et contacte l’unité de la Marine la plus proche pour leur demander de faire le ménage, alors qu’il continue d’escorter son client. À partir de ce jour, Tom a insisté pour ne faire plus que des missions d’infiltration.

    Alice a sept ans le jour où sa mère, souriante malgré la douleur, la prend dans ses bras pour lui caresser les cheveux. ▬ Tu sais Alice… Maman est trop malade. Alors, c’est ton papa qui va venir te chercher. Tu te rappelles de lui ? Tu l’as vu une fois, tu t’en souviens ? La seule fois où elle a vu son père, Alice n’avait que cinq ans. Elle hoche silencieusement la tête. ▬ Il va s’occuper de toi et tu vas rester avec lui jusqu’à ce que je sois bien guérie, d’accord ? La mère sèche les larmes de sa fille alors qu’elle laisse couler les siennes. ▬ Je vais guérir et tu dois me promettre de bien grandir et d’être gentille avec ton papa, d’accord ? Alice fait non de la tête, les yeux fermés et les poings serrés.

    Tom a vingt-six ans alors qu’Alice tient sa main et qu’il frappe à la porte de l’orphelinat Barmador. Une petite trappe s’ouvre et une paire d'yeux l’observe. Il déglutit, mal à l’aise. ▬ Je suis le… le papa d’Elisabeth, je viens la chercher. Le regard descend sur la jeune fille aux cheveux noirs qui regarde autour d’elle d’un air curieux. Le son de la trappe qui claque puis du verrou qui se défait retentit et on leur ouvre la porte. Le sol en carrelage amplifie leur marche alors qu’ils sont menés à une chambre claire, décorée d’un papier peint jaune et vert. Alice tend la main vers la petite rousse qui se tient là, assise sur le bord de son lit. ▬ Je m’appelle Alice, on va être sœurs maintenant, c’est papa qui me l’a dit. Tom sourit faiblement. Il n’avait appris la mort prématurée d’Hella qu’il y a quelques mois, et il n’avait pas pu venir avant. La petite relève la tête, l’air détendue, elle secoue ses jambes dans le vide un instant avant de sauter sur ses pieds et de serrer la main de sa nouvelle sœur, tout en levant la tête vers Tom. ▬ Moi c’est Elisabeth, j’aime bien ta moustache.

    Tom a vingt-huit ans lorsqu’il rencontre pour la première fois Eddie, prêteur sur gage du Tomato Gang. Il a l’air décontracté, une main dans la poche et l’autre tenant une mallette en cuir noir. Sa chemise ouverte dévoile un torse taillé dans plusieurs directions par de fines cicatrices blanches. Eddie sourit à Tom, sa cigarette épousant le coin de ses lèvres. ▬ Tiens, quarante-cinq, comme promis. N’oublie pas les règles de la maison. Tom tend la main et se saisit de la valise sans hésiter, l’air soulagé. ▬ J’enverrai les soixante dans huit mois, comme convenu. Sourire aux lèvres, il salue l’homme d’un signe de tête et charge la mallette sur son épaule, ravi. Vingt millions pour lui, vingt millions pour les filles, et cinq millions pour s’amuser pleinement une fois sur place et pendant le voyage. Tom va emmener ses filles sur East Blue pour un long mois de vacances. Sur le chemin du retour vers l’hôtel, il fredonne une musique entrainante. Il est heureux.

    Tom fête ses vingt-neuf ans sur la plage intérieure de l’hôtel Beau Regard à Kotzia. Son rire et ceux de ses filles se mêlent alors qu’il tourne sur lui-même et qu’elles, suspendues à ses bras, se laissent tomber dans la piscine en rigolant. ▬ C’est les meilleures vacances du monde papa ! Alice sort immédiatement de l’eau pour plonger de nouveau. Elisabeth préfère patauger vers son père pour s’accrocher à lui et se faire porter. ▬ Je t’aime. Son sourire réchauffe le cœur de Tom, qui répond avec enthousiasme. ▬ Moi aussi ma petite patate, aller, tu veux aller par où ? S'ensuit une incroyable cavalcade sous-marine où Tommy l’hippocampe et la chevalière Bettie rencontrent Alicia la sirène et vivent de merveilleuses aventures. Ces moments restent encore gravés  aujourd’hui dans sa mémoire comme les plus beaux de sa vie.

    Tom a trente ans alors qu’il est assis par terre au milieu de la chambre d'hôtel, à calculer et compter frénétiquement sur un carnet de papier aux feuilles cornées. Il marmonne pour lui-même. ▬ Cinquante-trois millions seulement… ce n’est toujours pas assez, et ça a encore augmenté. La porte s’ouvre, il se retourne d’un geste vif, les cheveux en pagaille. Alice referme la porte derrière elle, un sourire calme et fatigué sur le visage. Son sac est jeté sur le fauteuil et elle commence à se détacher les cheveux, avant d’enlever sa veste. Tom la fixe quelques instants, frappé par sa ressemblance avec sa mère. Il finit par briser le silence. ▬ Tu vas devoir arrêter les cours de danse, ça me coûte trop cher. Un vase vole au travers de la pièce et s’écrase à côté de la main de Tom, l’ayant retiré juste à temps. Il relève la tête vers une Alice mi-furieuse mi-surprise par sa force et son geste. Son souffle s’accélère, et elle se met à crier, frappant du pied tout ce qui est à sa portée. Tom écarquille les yeux, choqué de se voir lui-même dans le comportement agressif de sa fille. Glissant sur la moquette humide, il se précipite sur elle pour lui maintenir les épaules et l’éloigner du mobilier. ▬ Calme toi Alice, respire correc-tement, tu fais une autre crise, ça va aller. Ses poings d’enfant viennent s’enfoncer dans le ventre de Tom, qui encaisse avec une légère grimace. Après tout, il s’y entraîne beaucoup en ce moment. Et pendant qu’Alice hurle des insultes sur son père, Elisabeth ramasse calmement les morceaux du vase en cristal et avant de les jeter à la poubelle, en dépose deux dans les chaussures de Tom.

    Tom a trente-et-un ans quand il annonce à Alice et Elisabeth qu’elles doivent encore faire leurs valises. ▬ On va où cette fois ? Demande sèchement la grande en jetant ses affaires dans son sac sans les plier. Tom ne répond pas tout de suite, il se frotte les tempes. La migraine a repris il y a quelques minutes, avant qu’il n’entre dans la chambre d'hôtel. ▬ On va rester sur un bateau du Gouvernement, je dois aller à Flevance. Silence pesant. ▬ Mais c’est en quarantaine, Tom. Entendre son nom lui fait l’effet d’une gifle, il serre les dents et répond froidement. ▬ Oui, mais c’est comme ça Alice, j’ai du travail. L’intéressée se fige puis donne un grand coup de pied dans un chaise, qui vole pour s’éclater contre le mur. Elisabeth recule en silence, un sourire léger sur les lèvres. Tom bondit pour saisir le bras d'Alice mais, se rendant compte qu’il serre trop fort, la lâche immédiatement et fait volte-face pour sortir de la chambre, claquant la porte si fort que la poignée reste dans sa main. Soudainement fou de rage, il la balance contre un tableau accroché au couloir, dont le verre jaillit en dizaines d’éclats qui volent dans tous les sens. Furieux, Tom se hâte de sortir, pour aller frapper de toutes ses forces le mur en crépis d’une ruelle inhabitée.
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    ton corps aimante les hématomes ✽ tom

    Mer 18 Mai 2022 - 22:04

    Félicitations !



    Ta fiche est validée ! J'ai beaucoup souffert en découvrant hémaTom. Je vais tout faire avec mon personnage pour t'empêcher de lui faire continuer sa descente aux enfers. J'ai vraiment hâte de le voir aller mieux - ou juste un tout petit peu bien, ça m'ira. Tu reçois 50 dorikis bonus et avec tes 7.5 millions de dette.

    Je te laisse deviner la suite, tu sais encore te repérer sur le forum ?

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