De quoi sont fait les pirates
rp solo // rencontre // arc : 0
Voilà bien deux semaines que Dalvo naviguait à travers West Blue. Les eaux colorées de son océan natal étaient aussi rassurants qu’ils étaient semés d'embûches. Il avait quitté les côtes de Toroa, l’île de son enfance, en faisant des adieux larmoyants à ses parents, sa petite soeur qu’il avait à peine eut le temps de connaître, son village, toute cette famille qu’il n’oublierait jamais, ici ou de l’autre côté du monde. Le moment était enfin venu ! Après avoir passé des années à explorer les îles de West Blue, à rencontrer ses habitants, se confronter à ses bandits, des figures d’autorités et ses dangers, Dalvo avait enfin décidé de se lancer dans son premier tour du monde.
Il en avait longuement parlé avec Tony, lui expliquant ce qu’il avait appris des autres blues en lisant de nombreux ouvrages sur le monde au-delà des frontières qui séparaient les blues sous le regard bienveillant et moqueur de son menteur qui en avait déjà vu les couleurs sans rien dire. Il n’allait tout de même pas priver son élève du plaisir de découvrir tout ça par lui-même après tout.
L’itinéraire de Dalvo était tout tracé, il commencerait par traverser South Blue et rencontrer ses immenses monstres marins avant d’arriver à East blue, la mer calme ou il pourrait voir l'échafaud de cet homme qui lui faisait de l’ombre. Il arriverait à North Blue et ses eaux glaciales pour mettre le pied au sommet du monde et reviendrait, peut-être dans quelques mois, peut-être quelques années, à West Blue. Il serait plus grand, plus expérimenté, plus mûr. Il aurait montré aux habitants de ces îles paisibles du monde entier qu’il était le meilleur et finirait ce premier tour du monde en grande pompe en élevant son nom au-delà de ceux de tous les pirates de la Blue de la criminalité.
Tout ce chemin, réalisé le Jolly Roger haut dans le ciel au-dessus de son navire, toujours à l'affût de nouvelles leçons à apprendre et de nouveaux public à impressionner. Il avait aussi bien entendu les conseils du vieux croulant à propos de la nécessité d’un équipage. Il était vrai que si la Route de tous les périls était aussi dangereuse que ce que l’on racontait il aurait bien du mal à trouver régulièrement des gens pour observer tous ses exploits, alors pendant qu’il traverserait les blues il trouverait des matelots capables de l’accompagner, des matelots qui seront les premiers témoins de ses victoires et qui pourront retourner chez eux une fois le deuxième tour du monde fini pour conter tous ses accomplissements.
Une stratégie sans faille grâce à laquelle il ferait savoir au monde entier l’importance de son nom et l’importance de son style. Le vieux Tony avait ris en l’entendant parler, comme s’il écoutait toujours un enfant raconter ses rêves avec sa vision du monde si étroite et colorée. Mais il avait beau se moquer il avait vu Dalvo grandir, faire face aux premières épreuves de la vie, devenir un homme et garder ce sourire assuré qu’il avait déjà quand il était gamin. Alors s’il était sûr de ce qu’il disait, qui était-il pour le contredire ?
Le climat avait été clément depuis son départ de Toroa et il n’avait pas fait de mauvaise rencontre. Il naviguait en direction du sud pour s’approcher de Red Line et trouver un moyen de traverser le continent titanesque jusqu’à la Blue suivante. Avec un peu de chance d’ici quelques jours il aurait atteint une île qui saurait le renseigner ! Mais avant cela…
“Qu’est-ce que c’est que ça ?”
Au loin, un navire se rapprochait. Un drakkar imposant, comme ceux qu’il avait vu dans les livres parlant de North Blue. Un navire exotique, aussi intimidant que le monstre marin représenté sur sa proue… et le noir de son pavillon.
“Mh… déjà des pirates ? Ce n’est pas de chance… mais bon ! Tant pis pour eux !”
Il en avait longuement parlé avec Tony, lui expliquant ce qu’il avait appris des autres blues en lisant de nombreux ouvrages sur le monde au-delà des frontières qui séparaient les blues sous le regard bienveillant et moqueur de son menteur qui en avait déjà vu les couleurs sans rien dire. Il n’allait tout de même pas priver son élève du plaisir de découvrir tout ça par lui-même après tout.
L’itinéraire de Dalvo était tout tracé, il commencerait par traverser South Blue et rencontrer ses immenses monstres marins avant d’arriver à East blue, la mer calme ou il pourrait voir l'échafaud de cet homme qui lui faisait de l’ombre. Il arriverait à North Blue et ses eaux glaciales pour mettre le pied au sommet du monde et reviendrait, peut-être dans quelques mois, peut-être quelques années, à West Blue. Il serait plus grand, plus expérimenté, plus mûr. Il aurait montré aux habitants de ces îles paisibles du monde entier qu’il était le meilleur et finirait ce premier tour du monde en grande pompe en élevant son nom au-delà de ceux de tous les pirates de la Blue de la criminalité.
Tout ce chemin, réalisé le Jolly Roger haut dans le ciel au-dessus de son navire, toujours à l'affût de nouvelles leçons à apprendre et de nouveaux public à impressionner. Il avait aussi bien entendu les conseils du vieux croulant à propos de la nécessité d’un équipage. Il était vrai que si la Route de tous les périls était aussi dangereuse que ce que l’on racontait il aurait bien du mal à trouver régulièrement des gens pour observer tous ses exploits, alors pendant qu’il traverserait les blues il trouverait des matelots capables de l’accompagner, des matelots qui seront les premiers témoins de ses victoires et qui pourront retourner chez eux une fois le deuxième tour du monde fini pour conter tous ses accomplissements.
Une stratégie sans faille grâce à laquelle il ferait savoir au monde entier l’importance de son nom et l’importance de son style. Le vieux Tony avait ris en l’entendant parler, comme s’il écoutait toujours un enfant raconter ses rêves avec sa vision du monde si étroite et colorée. Mais il avait beau se moquer il avait vu Dalvo grandir, faire face aux premières épreuves de la vie, devenir un homme et garder ce sourire assuré qu’il avait déjà quand il était gamin. Alors s’il était sûr de ce qu’il disait, qui était-il pour le contredire ?
Le climat avait été clément depuis son départ de Toroa et il n’avait pas fait de mauvaise rencontre. Il naviguait en direction du sud pour s’approcher de Red Line et trouver un moyen de traverser le continent titanesque jusqu’à la Blue suivante. Avec un peu de chance d’ici quelques jours il aurait atteint une île qui saurait le renseigner ! Mais avant cela…
“Qu’est-ce que c’est que ça ?”
Au loin, un navire se rapprochait. Un drakkar imposant, comme ceux qu’il avait vu dans les livres parlant de North Blue. Un navire exotique, aussi intimidant que le monstre marin représenté sur sa proue… et le noir de son pavillon.
“Mh… déjà des pirates ? Ce n’est pas de chance… mais bon ! Tant pis pour eux !”