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    Norcross Francis
    Norcross Francis
    Messages : 10
    Dorikis : 150
    Berry : 59.000.000 ฿
    Localisation : East Blue


    statistiques
    Muscles:
    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis AzZ01ar2/5Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis 2YXT7J2  (2/5)
    Mobilité:
    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis AzZ01ar3/5Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis AzZ01ar2/5Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis 2YXT7J2  (2/5)
    Adaptabilité:
    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis AzZ01ar2/5Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis 2YXT7J2  (2/5)
    Volonté:
    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis AzZ01ar1/5Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis 2YXT7J2  (1/5)
    Chance:
    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis AzZ01ar0/5Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis 2YXT7J2  (0/5)

    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis

    Mer 23 Mar 2022 - 1:51

    Norcross Francis

    surnom ;

    Personne n'a pensé à lui en donner un.

    âge ;

    19 ans

    origine ;

    North Blue - Royaume de Flevance

    blue de départ ;

    East Blue

    genre ;

    Masculin

    race ;

    Humain

    traits particuliers ;

    Aucun.

    métier ;

    Navigateur

    occupation ;

    Mercenaire

    situation financière ;

    Plus que modeste

    temps passé en mer ;

    Un peu plus de cinq années

    moyen de déplacement en mer ;

    Les bateaux d'étrangers, bénéficiant de droits de passage moyennant quelques menus travaux.

    avis sur le gouvernement mondial ;

    Norcross voue au Gouvernement Mondial une ignorance méfiante ; il ne sait, dans le fond, absolument rien de cette organisation, sinon qu'elle est responsable de tous les rouages sur lesquels repose un monde qu'il perçoit comme fondamentalement brisé. N'accordant pas suffisamment d'importance à la réparation de ce monde, il ne ressent aucun conflit envers cette entité informe ; en revanche, il a l'idée vague que placer sa vie entre leurs mains est une mauvaise idée, quand bien même il leur livre des criminels primés sans réel scrupule.

    avatar ;

    Okkotsu Yuta

    particularités physiques ;

    Un teint pâle, exsangue ; des cernes importantes sous ses yeux ; l'air constant d'avoir l'esprit ailleurs ; il donne l'impression qu'il va s'évanouir chaque fois qu'il ferme les yeux.

    groupe sanguin ;

    XF-

    rire ;

    « Shahahahaha ! »

    tics et manies ;

    Norcross ne tient presque jamais un contact visuel avec ses interlocuteurs, il a toujours les yeux perdus dans le vague. Lorsque quelque chose le surprend ou qu'il est mal à l'aise, il fléchit les genoux, se campant sur ses appuis pour être prêt à détaler.

    passions ;

    L'art du sabre. Pendant que vous êtes dehors à faire la fête et à vous abandonner au sexe prémarital... Il étudie la lame.

    peurs ;

    Mourir dans l'oubli, laisser son nom mourir avec lui. Il est aussi terrifié par la maladie de manière générale.

    idéal ;

    Mettre un sourire sur le visage des autres.

    avenir ;

    Devenir une fine lame de grande réputation ; découvrir le monde ; trouver des alliés qui méritent son cœur.

    rêve ;

    Réaliser quelque chose de grandiose.

    mort ;

    « Lorsque viendra ma mort… Je veux qu’elle soit brève. Puisse mon cœur s’être arrêté avant que mon corps ne touche le sol. Et si elle pouvait ne pas être vaine, je l’accueillerais avec le sourire. »

    régime alimentaire ;

    Tant que ça ne le tuera pas dans un futur immédiat, il peut le manger.

    snack préféré ;

    De la volaille panée ; le poulet est meilleur, mais la viande de pigeon ou de mouette fait bien l'affaire.

    boisson préférée ;

    L'eau fraîche. Oui, c'est décevant, tu comptes y faire quoi ?

    caractère

    « Nor-qui ? Ah, le p’tit gars avec un sabre qui traîne sur les docks pour trouver des petits boulots ? Ouais, je vois bien qui c’est, ouais. De temps en temps, il passe au bar. Pas pour se faire client, ça, jamais ! Mais il y rencontre des employeurs, ou des cibles, parfois. Vous savez, quand on tient un bistrot d’port par les temps qui courent, faut simplement accepter que certains de vos clients vont s’exploser la tronche pour un oui ou pour un non. Moi j’leur dis toujours, et fermement que j’leur dis, que tant qu’ils payent et qu’ils cassent pas mes tables, ils sont toujours les bienvenus ! Bon, j’ai perdu un paquet de chaises, avec ces conneries, quand même.

    Hein ? Ah, oui, le p’tit gars. Il a pas l’air méchant le môme, mais il est pas bien dans sa tête, hein. Vous savez comment je le sais ? J’ai l’œil, moi. On tient pas un bar 25 ans sans apprendre à connaître un peu les gens ! Il est pas bavard pour deux sous et je l’ai jamais vu boire une pauvre goutte d’alcool, mais ça se voit à la façon qu’y marche. On dirait qu’il a le poids du monde sur les épaules, le minot ! P’t’êt que c’est vrai vous me direz, y a un paquet de bonhommes qui passent dans le coin qui ont pas beaucoup rigolé dans leur vie jusqu’ici. Puis avec son teint pâlot, j’ai cru qu’il allait s’évanouir sur mon parquet la première fois qu’il est rentré ! Mais c’est que d’l’esbrouffe ça, on dirait pas mais il tient sacrément bien sur ses appuis le bougre, et il est vif comme un chat. Pourtant quand vous regardez ses cernes et ses yeux qui se perdent dans le vague toutes les cinq minutes, vous vous attendez à un sacré ramollo.

    Bon, dit comme ça, c’est un peu flippant. Un mec avec une tête de déterré, muet comme la tombe et rapide avec son sabre, c’est plus le portrait d’un tueur en série qu’d’un gamin en manque de taff. Mais moi, je pense que c’est un bon gars, dans l’fond. C’est l’seul chasseur de prime qu’a jamais rien détruit chez moi, et il fait toujours d’son mieux pour choper les pirates du coin en vie. Il est juste bien cassé par la vie. Franchement, à son âge, ça rend chafouin. Il devrait se bourrer la gueule et se faire briser le cœur par des jolies minettes, pas se battre à mort tous les jeudis pour trois piécettes, moi j’dis ! »

    .:.

    « Norcross Francis ? Ouais, il a fait quelques jobs pour moi. C’est une perle, ce type. Une vraie conscience professionnelle, ça court pas les rues chez les mercenaires ! Sur le papier il paie pas de mine, mais il a ce truc, chez lui. Dès que vous le voyez arriver devant vous, vous réalisez qu’il rigole pas. Même quand il regarde le vide et qu’il a l’air prêt à tomber de fatigue… J’me sens toujours observé, avec lui. Et c’est pas vraiment un mal ! Bon, ça fout les chocottes parfois, mais quand on le fréquente assez, on s’rend vite compte qu’il est pas violent sans raison.

    Si vous avez besoin d’un épéiste pour un job, il est disponible ! Pas difficile sur le paiement, non plus. Tant qu’il a le strict minimum pour vivre, il fait avec. Morose comme il est, je pense qu’il considère tout ce qui est au-dessus du minimum comme un luxe qu’il ne mérite pas. C’est tristoune, mais ça fait un paquet d’économies !

    J’en ai connu des paquets, moi, des mercenaires : il y a ceux qui font ça pour la thune et ceux qui ont juste besoin d’une raison pour se battre. Norcross… Il ne rentre dans aucune des deux catégories. J’ai l’impression qu’il fait ça par défaut. Il a besoin d’argent pour vivre et tout ce qu’il sait faire bien, c’est se battre, alors il se bat pour d’l’argent. Mais ça n’a pas l’air de lui plaire vraiment. Si j’étais parieur – et je le suis – je dirais qu’il cherche quelque chose. M’est avis qu’il va pas passer sa vie en East Blue, celui-là ! Instinctif comme il est, je pense qu’il sait déjà qu’il va finir par se trouver un véritable objectif, quelque chose qui le poussera vraiment vers l’avenir, et il gagne du temps d’ici à ce que ça lui vienne. Il m’a pas l’air très heureux dans sa vie, mais c’est clairement pas ça qui va l’arrêter. Une lame comme ça… Il va continuer son chemin, j’vous l’dis. Jusqu’où, honnêtement, j’aimerais bien le voir ! Ce sera une sacrée perte quand il arrêtera de vendre ses services, mais ça vaut le coup. Quand il tient cette lame entre les mains, ça vous prend à l’estomac, ça donne envie de voir à quel point il peut devenir fort quand il sait pourquoi il fait ce qu’il fait. »

    technique

    • style de combat ;

    Norcross Francis est un épéiste de formation. Bien qu'ayant une forme peu académique, il se repose presque entièrement sur son sabre pour triompher de ses adversaires. Ses bases solides, son instinct aiguisé et ses excellents réflexes font de lui un épéiste redoutable, quand bien même il a encore beaucoup de progrès à faire ; il est remarquablement fluide, ne faisant véritablement qu'un avec sa lame sur le champ de bataille.

    • voie de combat ;

    Voie du Dépassement de Soi

    • inventaire de départ ;

    Outre les vêtements qu'il a sur le dos et un petit sac de voyage contenant le strict nécessaire, la seule possession matérielle de Norcross Francis est Murashigure, un élégant sabre hérité de son père, appartenant au prestigieux groupe des Ryo Wazamono, les 50 Lames de Qualité Supérieure (Coût : 6.000.000฿)

    • idée de l'évolution du personnage ;

    Norcross Francis est indubitablement destiné à évoluer exclusivement en temps que sabreur. Son style encore très instinctif se raffinera par la suite, d'une façon qui sera grandement influencée par ses rencontres et ses combats IRP.

    histoire

    Tout est si blanc, ici… L’obsession de ce royaume inconscient pour un minerai maudit recouvre chaque mur, pave chaque rue, teinte chaque fontaine. La tentaculaire capitale du royaume de Flevance, bâtie sur un gargantuesque réseau de tunnels et la folie des hommes qui les ont creusés, s’était déjà recouverte de son propre linceul immaculé il y a plusieurs générations de cela. Aveuglés par leur cupidité, les dirigeants de ce pays avaient encouragé leurs sujets à continuer à creuser, à miner toujours plus profondément, à exploiter chaque poussière de Blanc de Saturne qu’ils pourraient trouver dans les entrailles de leur terre. Une ressource-miracle, un don des dieux qui avait fait d’une île autrefois quelconque l’une des plus grandes puissances économiques de North Blue. Qui aurait bien pu se méfier de cette découverte providentielle ?
    Quelques sceptiques, sans doute, mais on les avait fait taire sans grande difficulté. Il n’était pas difficile de faire taire les pessimistes quand l’euphorie générale prenait le royaume : les riches devenaient encore plus riches et même les habitants les plus pauvres de Flevance pouvaient vivre dans des maisons de taille respectable. La Ville Blanche s’était faite à parts égales le paradis des bénéficiaires du Blanc de Saturne et un monument à la gloire du minerai. Tout est si blanc, ici. Les bâtiments sont blancs, les rues sont blanches, les fontaines sont blanches. Bientôt, les humains seront tout aussi blancs, eux aussi ; blancs et froids et durs. Ce n’était plus qu’une question de temps.

    .:.

    « T’as beaucoup de livres, Papa ! Ils racontent des jolies histoires ? »

    Un petit garçon, trop jeune encore pour savoir lire, s’émerveille devant la bibliothèque pleine à craquer. D’épais volumes de cuir, tous abimés par le temps, trop anciens pour n’avoir appartenus qu’à un seul homme ; des reliques d’autrefois, passés de main en main, portant des mots qui ont traversé de multiples vies.

    « Ah, ces vieux trucs… Certains sont de splendides contes, c’est sûr ! Mais la plupart, c’est juste des vieux volumes que j’ai récupérés ici et là quand j’étais plus jeune. Des manuels et des traités de navigation, si tu veux tout savoir. J’étais plutôt bon là-dedans ; j’ai failli prendre la mer, une fois, des pirates qui se sont arrêtés dans le coin ont fait des pieds et des mains pour essayer de me recruter !
    - Mais pourquoi t’y es pas allé, Papa ? T’avais pas envie ?
    - Ah si, au contraire, j’en avais toujours rêvé ! J’avais déjà fait mes sacs, j’étais sur le chemin… Mais ton grand-père avait besoin d’aide à la mine et je n’ai pas osé lui désobéir quand il m’a interdit de partir. Je n’ai pas eu le courage de mon rêve, alors je suis resté en arrière et je l’ai regardé larguer les amarres. »

    Le petit garçon regarde son père, les yeux grand ouverts, surpris d’entendre une histoire qui lui semble finir si mal. Avec un petit air triste, il presse le grand homme à nouveau.

    « Mais tu n’as pas regretté, depuis ?
    - Au début, si. J’étais inconsolable, les premiers mois ! Et puis, je me suis rendu compte que, même si j’avais toujours rêvé de la haute mer, j’ai trouvé d’autres choses en Flevance qui m’ont apporté plus de bonheur que toute la liberté du monde ne l’aurait pu.
    - Ah oui ? Comme quoi ? »

    La large main s’abat sur la petite tête brune, lui ébouriffant espièglement les cheveux.

    « Toi, gros bêta. Si j’avais quitté le royaume il y a toutes ses années, je serais passé à côté du meilleur fils dont un père puisse rêver ! »

    Un rire enfantin résonne dans le salon blanc.

    .:.

    Un jeune garçon se tient debout dans un petit jardin, répétant les mêmes mouvements en boucle. Dans ses mains, une arme splendide, un sabre de pourpre et d’acier qui semble épouser parfaitement ses paumes malgré la petite taille de l’enfant. Tranche verticale, puis horizontale ; garde haute et basse, contre-attaque. Inlassablement, le visage couvert de sueur, ses pieds soulevant la poussière prise dans l’herbe sèche à chaque mouvement, il semble être au summum de la concentration. Une voix rauque s’élève de la maison, le hélant avec un ton rieur.

    « Encore en train de t’entraîner avec cette épée de malheur ?
    - Toujours ! Il y a encore plein de mouvements du livre de Papé que je n’arrive pas à faire, alors je dois continuer de travailler les bases !
    - Je ne me souviens pas du vieux comme d’un grand escrimeur, pourtant… Mais bon, tant que tu ne te blesses pas, je suis content que tu sois passionné par quelque chose. Tu t’es mis en tête de maîtriser le style de ton grand père, p’tit gars ? Tu pourrais devenir un sacré combattant, si tu t’appliques bien.
    - Je sais pas pourquoi, mais quand j’ai Murashigure entre les mains, je me sens bien. Comme si c’était naturel de l’avoir entre les mains. Et puis, m’entraîner fortifie mon corps, comme ça quand je serai plus grand, je pourrai t’aider à la mine, comme tu l’as fait pour Papé ! »

    Le visage paternel, jusqu’ici attendri, se ferme aussitôt. Le regard sévère, le père s’approche de son fils, interrompant l’entraînement de celui-ci en lui posant une main sur l’épaule, le forçant à le regarder dans les yeux.

    « Ça, c’est hors de question. Tu ne mettras jamais les pieds dans cette mine maudite, tu m’entends ? C’est pas une vie pour toi, trimer à longueur de journée enfoui sous terre. C’est trop tard pour moi, et c’était déjà trop tard pour ton grand père quand j’avais ton âge… Mais si je peux encore me lever pour y aller tous les matins, c’est parce que je le fais en sachant que je vais t’offrir une vie plus belle que celle-ci. Que ce soit à Flevance ou ailleurs, ça ne dépend que de toi. Mais je refuse de te voir te condamner pour alléger le fardeau de ton vieux père. »

    L’air secoué par une véhémence à laquelle il n’est pas habitué, l’enfant déglutit et hoche lentement la tête ; la poigne sur son épaule se soulage aussitôt.

    « Bien. Termine tes exercices, je vais préparer le dîner. »

    .:.

    Une quinte de toux déchirante résonne à nouveau à travers la porte de la chambre. Un nouveau sanglot s’ensuit, s’échappant d’un garçon à la tête collée contre la porte.

    « Nory… » La voix est rauque, faible. Cette constatation s’enfouit comme un pieu supplémentaire dans le cœur du garçon. « Tu es encore là ?
    - Je suis encore là, Papa…
    - Ah, bien. Je n’ai pas vraiment envie d’être tout seul, dans l’immédiat… »

    Une nouvelle quinte de toux grasse se fait entendre, interrompant le robuste père, couvrant le linge blanc qu’il tient à la main de rouge.

    « Je suis désolé, Nory. Après ton grand père et ta Maman, je pensais que si le saturnisme ne m’avait pas encore atteint, il ne le ferait jamais… » Encore une quinte de toux. « Ton vieux père n’est pas infaillible, on dirait. » Il prit une longue inspiration, s’apprêtant petit à petit à lâcher une bombe. « Je me souviens quand c’est arrivée à Papé… C’était long, Nory… Il a passé plusieurs semaines à mourir dans son lit… Et ta Maman… » Il ferme les yeux, une larme coule sur sa joue. Norcross ose à peine respire, terrifié à l’idée de ce que va lui dire son père. « Je ne veux pas mettre trois semaines à mourir, fiston. Et je veux que tes derniers souvenirs de moi soient ceux d’un homme encore capable de parler, de se nourrir et d’aller aux toilettes seul… Je ne veux pas que tu voies la faiblesse qui m’attend. Nory, je… Nory, va chercher Murashigure. »

    Norcross ne se souvient pas d’avoir marché jusqu’au sabre, ni même d’être revenu avec, ni de ce qui a suivi. Ses souvenirs reprennent quelques minutes plus tard. Un jeune garçon se tient au-dessus de son père, les mains crispées sur la poignée d’un sabre enfoncé jusqu’à la garde dans un torse couvert de tâches blanches. Il se souvient d’une main ensanglantée qui se lève, se plaçant à l’arrière du crâne du garçon, et lui plaque la tête contre son torse dans une ultime étreinte paternelle.

    « Tu es vraiment… Un bon garçon… »

    Il se souvient surtout du bruit du dernier soupir de son père, de la sensation des larmes sur ses joues, et de la cacophonie des cris qui ont quitté son propre corps comme si quelqu’un d’autre les avait poussés.

    .:.

    « Il y a trop de souvenirs, ici. »

    Un jeune homme ferme définitivement la porte d’une maison blanche derrière lui, un sac sur une épaule et le fourreau d’un sabre harnaché sur l’autre. Il n’emporte rien d’autre avec lui que le strict nécessaire, quelques vêtements de rechange, le peu d’argent qu’il lui reste et le sabre qui appartient à sa famille depuis trois générations – son gagne-pain. Il a un ticket en main, une place pour un bateau qui ne tardera pas à partir ; il quitte son île et son coin du globe, il fuit un poursuivant invisible jusqu’en East Blue. Les cauchemars s’arrêteront-ils de l’autre côté de Grand Line ?

    « Tout est si blanc, ici… J’espère ne jamais revoir une île aussi blanche. »

    Yo, moi c'est Nero ! En dehors du forum je suis un véritable humain (si si, je vous jure). Je me bouge rarement le derche mais quand ça a lieu, c'est soit pour du JdR, soit pour une quantité d'alcool conséquente. Et parfois, je vais lancer des haches, ça m'détend.
    La volonté des dés
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    La volonté des dés
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    Dorikis : 533

    Une épée, c'est comme un couteau de cuisine, mais pour le meurtre | Norcross Francis

    Ven 8 Avr 2022 - 19:59

    Félicitations !



    Ta fiche est validée ! Comme dit, j'ai vraiment apprécié lire ta fiche, j'adore ton style d'écriture et j'ai hâte de pouvoir en lire davantage !! Pour cette belle fiche, tu reçois 40 dorikis bonus.

    smug tiger

    Tu peux rp dès aujourd'hui et tu peux aussi faire ta fiche technique et ta fiche de liens. À bientôt en rp !

    Plein de bisous !

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