AccueilRechercheGroupesMembresProfilConnexionS'inscrire


AccueilCalendrierDernières imagesFAQRechercherMembresGroupesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal



    La volonté des dés
    Admin
    La volonté des dés
    Messages : 447
    Dorikis : 533

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Mar 22 Mar 2022 - 19:31

    Avez-vous vu Monstro ?

    quête ; Ne pas finir en casse-croute pour baleine.

    contexte ; En cette belle journée de printemps, il faut croire que ta merveilleuse barque ressemble un peu trop à un poisson, vu du dessous et que... tu viens de te faire avaler par une Baleine Insulaire. On en croise parfois à West Blue mais d’habitude, elles migrent vers Grand Line avant d’être aussi grandes que celle qui vient de t'englourir. Au moins, tu peux te rassurer en te disant que ses sucs gastriques ne sont pas très puissants. Une energumène comme toi peut espérer survivre quelques heures avant de se dissoudre jusqu'à l'os, et beaucoup plus si tu te tient au sec. D’ailleurs, peut-être que tu n’es pas le seul à chercher la sortie de ce labyrinthe de chair ? En revanche... au cas où tu essayerais de creuser ta sortie, cette grotte à une certaine tendance aux tremblements de terre dès qu’on essaye de gratter un peu trop fort ses parois.

    @Bastard tu as déjà choisi par quel trou sortir ?

    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Mer 23 Mar 2022 - 14:54

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Bast_Rp
    Vivre sur les flots, cela peut être dangereux des fois. Le climat, certaines maladies, les pirates (et/ou la marine suivant votre situation), l'ennui, le manque de vivres, il y a mille et une façons de périr en mer. Heureusement, la plupart des gens peuvent compter sur leurs amis, leurs frères d’armes, des personnes avec qui ils forment des équipages afin de s’assurer de la survie de chacun en haute mer. Car c’est ça la force des hommes : la coopération entre les individus. C’est ce qui nous a fait évoluer de singes vivant dans des grottes à de véritables peuples cultivés et civilisés… Du coup, comment qu’on fait quand on est un gros teubé pour vivre en mer ? Dans le cas de Bastard, la force brute demeure la meilleure solution. La seule en fait. C’est grâce à cela qu’il a survécu en mer pendant près de dix ans. Chassant les poissons pour se sustenter, se raccrochant à ce qu’il pouvait quand il était pris dans les pires tempêtes, abordant les navires sur sa route en quête de violence, vivres et alcool. Avec sa résilience naturelle et son manque total de désirs et envies trop complexes, la vie en mer est pour Bast' pas si terrible.

    Le soleil est haut dans le ciel, une légère brise agréable souffle sur la mer verte et calme de West Blue. Notre cher animal est là, dans une vieille barque volée et flottant difficilement sur l’eau. Repu d’un bon repas composé de mouettes, il dort à poings fermés. Il aime bien vivre en mer. Les rencontres avec les sans-crocs y sont rares, et ceux qu’ils croisent sont souvent forts, ce qui lui permet d’assouvir ses pulsions tordues de violence. Il aime se laisser porter par le vent et les vagues, par le hasard. Le destin peut être généreux, lui servant sur un plat d’argent un navire marchand gardé par un mercenaire réputé, un bon combat et de la nourriture pour plusieurs semaines. Parfois, il se faisait plus cruel, le mettant sur la route d'individus peu enclins à le laisser faire ce qui lui plaît et qui ont la force nécessaire pour lui casser la bouche et le laisser pour mort à la flotte. Mais malgré tout, tel un cafard, le pirate survivait. C’est pour cela que quand sa barque se fait engloutir toute entière par une bête titanesque, l’humble narrateur des aventures de ce dégénéré, que je suis n'est que partiellement inquiet. Il n’a jamais été mangé avant, mais il s’en sortira, d’une façon ou d’une autre. Car c’est ça Bastard dans le fond, une existence qui se veut être un doigt tendu envers toutes les règles, même celle de la logique. Surtout celle de la logique.

    Il se réveille, s’étend lentement en poussant un long rugissement. Une odeur étrange lui prend les narines, une odeur de mort. D’un œil encore groggy du réveil, il observe les alentours. Il est dans une sorte de grotte immense. Les murs sont bizarres, d’une couleur rouge chair et se mouvant mollement dans des spasmes réguliers. Sa barque flotte sur un étrange liquide jaunâtre, fumant. Bien ! Il a soif, et ça ne ressemble pas à de l’eau de mer. Le déglingo, sans la moindre crainte, plonge donc son bras dans ce liquide pour essayer d’en prendre une lampée. L’acide gastrique lui arrache un cri de surprise alors que sa peau se désagrège dans ce qui de toute évidence ne doit pas être bu. Il retire son bras, hurle de surprise une nouvelle fois face à sa peau meurtrie. Cela fait mal, donc dans son cerveau mal câblé cela faisait du bien. Mais il n’a pas envie de ça, là maintenant, il veut juste boire. Ses beuglements de bête se muent de la surprise à la colère. Et comme le bon animal décérébré qu’il est, Bast’ commence à insulter l’étendue d’energy drink interdit, frappant encore et encore la surface du liquide et s’étonnant que le résultat reste le même. À savoir que la peau de ses bras brûle atrocement. Et dans une boucle récursive de connerie, cet état de fait l’enrage encore plus et le pousse à plus de violence face à un simple liquide. Il frappe, frappe et frappe encore. Ignorant le reste du “monde” qu’est cet estomac géant et le navire à moitié rongé par l'acide qui s’approche de sa petite barque.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Ven 25 Mar 2022 - 17:33

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Bast_Rp
    ▬ Ça plane pour toi ?

    Une voix étrangement douce tire Bastard de sa rage autodestructrice. Montrant les crocs, le pirate se pose sur ses quatre membres et observe avec méfiance le navire se posant à ses côtés. C’est un navire étrange, il était fait de bois, comme tout navire que le cannibale avait vu jusque-là. Mais pas que. Là où l’acide gastrique avait rongé la coque une matière étrange prenait place, une matière dure, colorée et semblant ignorer l’attaque du liquide composant en grande partie cette mer stomacale. Et sur le pont de cet étrange rafiot, un être tout aussi singulier. Un gros-poil, un ours dans la langue de Bast’. Un ours de deux mètres et se tenant sur ses pattes arrière. Un ours sans poil, mais couvert de cette même matière étrange d’une couleur orange qui ne semble pas tout à fait naturelle. Un ours qui parle la langue des sans-crocs, qui est même habillé avec son petit haut de forme, ses bracelets et son anneau. Le cannibale ne comprend pas trop ce qu’il voit, mais qu’importe. S’il est là c’est que c’est probablement sa faute tout ce foutoir. La raison pour laquelle le ciel est devenu une voûte de chair et que l’eau de mer le brûle comme le feu. Oui, c’est forcément la faute de ce gros-poil bizarre. Et qu’est-ce qu’on fait quand on croise quelqu’un qui est la cause de nos problèmes ? Et oui les enfants, on lui éclate la gueule.

    D’un bond d’un seul, Bastard réduit la distance entre lui et sa proie, détruisant sa barque dans le même mouvement. Son but est clair, coller son poing dans le museau de la créature. Habituellement, ça marche. Mais pas cette fois visiblement. L’ours s’est protégé dans un réflexe inattendu. Et les poings du pirate au contact de sa “peau” n’eurent quasiment aucun effet. Plus étrange encore, cette peau est dure, trop dure. Plus dure que la pierre encore. Mais ce n’est pas de l’acier, de ça l’animal en est certain. Il a déjà tenté de briser avec ses poings du métal, il reconnaît le son de cette matière, de ses coups qui résonnent en elle des secondes entières. Là, ces coups avaient produit un son qu’il n’a jamais entendu dans sa courte vie : Poc. L’ours bipède se recule d’un bon, secouant ses bras avant de reprendre d’une voix toujours calme et gaie. ▬ Méchant machin. Tu peux blesser quelqu’un comme ça. Tu es perdu ? Tu as besoin d’aide ? Tes parents sont quelque part ? Face à toutes ces questions, une seule réponse possible : La violence.

    Il n’a pas été assez vif, n’y a pas été assez fort. C’est la seule explication. Reprenant appui sur ses quatre membres le décérébré grogne à nouveau, tournant autour de sa proie comme un prédateur attendant une faille pour fondre dessus. L’ours lui reste calme, essaye d’établir le dialogue avec ce qui a ses yeux n’est qu’un ado en état de choc. ▬ Ne t’en fait pas, si ton papa ou ta maman sont quelque part ici, je les retrouverais. Reste bien sage et tout ira bi… L’instant où ses yeux se portèrent sur l’horizon en quête d’une autre barque où les proches du petit naufragé pourraient se trouver, Bast’ bondit à nouveau. Il pousse un cri dans sa charge brutale, son pied visant l’entre-jambe de sa proie, un point faible commun de tout le règne animal. Poc. Ce bruit étrange encore au moment de l’impact. ▬ Hm tu devrais peut-être dormir un peu, pour retrouver tes esprits, petit. Bastard n’eut le temps de répondre (par probablement un autre grognement et coup) que l’ours vint le prendre au niveau de la cheville, le soulèvement au-dessus de sol. La bête sauvage se débat, essaye en vain d’atteindre son opposant dont l’allonge dépasse grandement la sienne. Dans un ultime effort, il tente de mordre la main le maintenant dans le vide, mais la peau orange de cet ours est impénétrable. ▬ Bonne nuit le petit. Il veut répondre par un puissant cri, une insulte, mais un choc vif à l’arrière de son crâne l’emporte dans le royaume des ténèbres, pas celui de Yugioh, mais bien celui de l’inconscience.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Ven 25 Mar 2022 - 23:53

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 72mq


    Il chantonne avec énergie, comme à son habitude, suivant le rythme d’une chanson résonant à travers son escargoradio. Sa voix s'épouse parfaitement avec celle du chanteur, comme si les deux n’étaient qu’une seule et même personne. Une légère mélancolie l’inspire quand la musique s’arrête, le souvenir d’une autre vie dans ce court instant de silence… Avant qu’un autre titre n’enchaîne et que sa bonne humeur ne revienne avec. Il prépare un bon repas pour son invité imprévu. Il avait ratissé l’estomac géant qui lui servait d’abri depuis une décennie maintenant. Monstro, le nom sympathique qu’il avait lui-même donné à l’immense baleine qui résume son monde, n’avait visiblement pas gobé autre chose que le pauvre petit bonhomme et feu sa barque. Étrange, le garçon ne devait pas avoir plus de quinze ou seize ans, en tout cas pas un âge où l’on peut naviguer comme ça seul sur les flots. Peut-être était-il le rescapé d’un navire ayant sombré face à une tempête ou une attaque de pirate ? Cela pourrait expliquer son agressivité hors normes. Enfin, après un petit repas préparé avec amour, il se remettra de ses émotions. Monstro a la fâcheuse habitude de manger souvent tout et n’importe quoi, si bien que l’habitant de son estomac pouvait facilement se trouver de la nature, et même mieux, faire des réserves. Ce n’était pas le premier visiteur qu’il avait ici depuis que lui-même fut englouti par le monstre marin. Et Beartrand se faisait toujours un point d’honneur à ce que les infortunés aient un séjour des plus confortables ici.

    Cela sera un gratin de poisson pour aujourd’hui. Accompagné de son haché de poisson… Oui, ses vivres se composent surtout de poissons. Cela ne le dérange pas, il adore cela. Mais il espérait que cela plaise également à son invité. Il était là, inconscient, bien au chaud dans le lit de sa cabine. L’ours en plastique avait même pris soin de border le jeune homme qui ronfle paisiblement. Il craignait d'y avoir été un peu trop fort, mais de toute évidence l’adolescent avait la tête dure. Une bonne chose, la vie ici peut être assez rude, surtout quand on ne jouit pas de particularités comme les siennes. Laissant la nourriture sur le feu, il commence à faire un petit brin de ménage, il ne voulait pas donner une mauvaise impression à son invité. Alors qu’il passe le balai, perdu dans son chant, l’agréable hôte ne vit que trop tard que l’adolescent s'était éveillé… Il se tient là, au-dessus de la cuisinière, accroché au mur comme une sorte de primate sauvage et reniflant le contenu de la marmite couverte tel un petit animal curieux. ▬ Oh ! Je vois que ça plane pour toi ! Content de te voir en forme mon petit. Installe-toi, je te prépare un plat pour… La marmite tombe au sol, son contenu se répand sur le parquet de bois et de plastique. Le garçon se jette sur le sol, lapant et raclant la nourriture avec sa langue et ses mains. Il ne laisse rien échapper à sa gueule béante, la fourrant à ras bord et avalant avec difficulté tout ça. Le chanteur et cuisinier reste interdit un temps avant d'émettre un petit rire. ▬ Oh ! Tu avais visiblement très faim ! Régale-toi. Je continuerais le ménage plus tard, oh oh. Beartrand pose son balai, prend une chaise afin de s'asseoir au plus près de son étrange invité. Quelles étranges manières il a, mais l’ours en plastique ne le juge pas pour autant. Il y avait tant de peuples et de culture à travers ce vaste monde, peut-être qu’agir ainsi est normal chez ce petit garçon. ▬ Je m’appelle Beartrand. Peut-être as-tu déjà entendu parler de moi ? Il préfère demander, bien que sa gloire soit bien derrière lui, certains de ses invités se souviennent de ses chansons et de sa vie passée. Mais il n’eut que des grognements en guise de réponse. Peut-être qu’il ne parle pas la langue ? Possible, il n’avait après tout toujours pas pipé mot depuis qu’il est ici. Habituellement, les gens demandaient au moins où ils se trouvaient à leur réveil. L’enfant sauvage prend la marmite, fourre sa tête dedans pour terminer les restes encore à l’intérieur. ▬ Oh tu sembles très affamé ! Attends, j’ai un petit quelque chose pour le dessert qui te fera sans doute plaisir. S’en allant à la cale, Beartrand revint avec ce qui semblait être un esquimau glacé. Il a eu le temps de perfectionner sa cuisine ici et ses bâtonnets de glace sont, de son propre avis, délicieux… Même s’ils sont au goût de poisson. Sans surprise, à la vue de ce nouvel aliment, le jeune garçon bondit, croquant le bâtonnet et ne laissant qu’un petit bout de bois dans les mains de son sauveur. ▬ Oh ! Ne mange pas trop vite, tu risques de te faire mal au cr… Le froid fit en effet son office, ou du moins c’est ce qu’il suppose en voyant l’enfant se tenir le crâne et hurler. L'ours s'empresse d’aller lui chercher une chope d’eau, il la distille lui-même à partir de l’eau de mer ingurgitée par Monstro lors de ses fringales. Prenant la chope sans ménagement et la vidant dans son gosier, Bastard se calme, mâchant la glace et le bois avant d’avaler la fin de son repas.

    Il observe un moment l’ours, lui saute dessus, sans animosité cette fois. Le nez plaqué contre l’étrange matière qui lui sert de peau, il renifle, se déplaçant sur ce singulier individu afin de bien le sentir de partout. ▬ Oh oh oh. Tu es très agile ! C’est comme cela que l’on dit bonjour par chez toi ? Non Beartrand, Bastard ne te dit pas bonjour, le concept même de salutation lui est complètement alien. Il renifle ce que tu es, car c’est la première fois qu’il tombe sur quelque chose comme toi. Et son flair ne perçoit rien chez toi, rien qui lui donne un petit peu faim. Tu ne sens pas la viande, tu ne sens même pas le poil ou la sueur, mais pour être sûr il essaye à nouveau de croquer à travers la carapace de plastique, sans succès. ▬ Oh oh oh. Petit canaillou ! Ce n’est pas très poli de mordre les gens comme ça. Tu as encore faim ? L'ado semble comprendre, il grommelle et hoche la tête avant de quitter le dos de l’ours pour se poser sur la table à manger. Assis dessus tel un fier membre de la tribu des slaves, il attend que cette chose étrange ne lui serve à nouveau à manger. Son regard curieux se pose un instant sur l’escargoradio qui continue de chanter les vieilles chansons de cet ancien artiste en exil. Étrange. Il ne semble pas comprendre comment cet animal pouvait avoir la même voix que l’ours bipède. Mais au final sa curiosité et son temps d'attention ont des limites et son regard se reporte vers son hôte qui récupère sa marmite au sol et entame une nouvelle fournée. ▬ Bien ! Je vais te préparer encore un petit encas alors ! Tu connais la brandade ? Il ne reçu pour seule réponse que des babines léchées avec avidité ce qui lui arracha un autre petit rire amusé.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Jeu 14 Avr 2022 - 15:19

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 72mq
    De tous les naufragés et autres pauvres âmes s’étant retrouvés dans l’estomac de Monstro, cet enfant reste le plus… Singulier. Cela fait quelques jours maintenant que Beartrand l’a recueilli et chacun de ses jours avait été une épreuve en soi. Le jeune garçon le réveille souvent, à essayer de mordre à travers sa carapace de plastique. Une habitude amusante ! Son invité reste rarement calme et la musique ne semble pas adoucir ses mœurs. Fort heureusement, il pique ses crises à l’extérieur du bateau. Malheureusement, il s’en prend parfois aux parois de chair constituant leur petit monde, ce qui entraîne des maux de ventre terrible à la baleine insulaire les ayant mangé et met sans dessus dessous l’estomac. Par deux fois le chanteur exilé dû user de son fruit pour éviter que son navire ne se retourne. Le garçon, lui, se retrouvait souvent “à l’eau” dans l’acide gastrique, jusqu’à ce que l’ours ne vienne le repêcher et soigner.

    ▬ C’CHIANT ‘CI ESH !

    Ah ! Cette langue étrangère et puissante, lâchée à pleins poumons par le petit gars costaud. Là encore Beartrand était curieux de comprendre ce que ses paroles pleines de mystères signifient, et pourquoi l’énergumène a toujours besoin de les cracher au monde le plus fort possible. Encore une singularité culturelle ? S’il n'était pas recherché et coincé ici, il aurait bien aimé visiter l’île d’où vient ce petit bonhomme, cela semble être une expérience à vivre des plus enrichissantes. Il pêche, chantonnant comme à son habitude. Son filet en plastique traversant les flots verts et bouillonnants, capturant une partie des poissons ingurgités par leur hôte. Ce soir, ce sera bouillabaisse. L’ours en plastique lève la tête. ▬ Petit ! Viens ! On va manger ! Un grognement pour toute réponse. Accroché bien haut, son invité rechigne à abandonner sa nouvelle lubie, grimper jusqu’à la “sortie”. Une affaire peu aisée, voire impossible, les parois de chair de l’estomac n’ont que peu de prise et suinte d’acide. Malgré ses doigts rongé par la substance, l'animal s'entête à atteindre l'immense trou trônant au-dessus d'eux. ▬ Tu auras de la glace ! Il n’en faut pas plus pour que le garçon lâche enfin la paroi, atterrissant sur le pont du navire après une petite chute d’une vingtaine de mètres. Beartrand laisse échapper un petit rire, quel glouton ! En même temps vu les capacités physiques du petit il est normal qu'il ait besoin de beaucoup manger !

    Ils mangent, baignés dans la musique de l’ours qui chantonne encore et toujours entre deux bouchées. Il aime bien ce petit. Il espère qu’il durera plus longtemps que les autres malheureux ayant terminé ici. Après tout, personne ne peut vivre dans ce ventre très longtemps. Certains deviennent fous et se donnent la mort, directement ou bien en essayant vainement de fuir. Mais même sans se suicider, les gaz de l’estomac de Monstro se révèlent être assez acides eux aussi. Ils attaquent, lentement, mais sûrement, les poumons de ceux y résidant. Le dernier invité qu’il avait reçu avait connu sa triste fin au bout de deux mois ici. Sans son fruit sans doute que Beartrand serait mort depuis longtemps lui aussi. C’est pour cela qu’il s’était donné pour mission de rendre les derniers instants des infortunés se retrouvant ici le plus agréable possible. Son regard se perd dans le lointain, alors que son invité lape tel un chien son assiette, c’est assez triste de ce dire que le destin de ce garçon est déjà scellé. ▬ Tiens mon petit ! Double ration de glace, tu l’as bien mérité. L’ours en plastique rit de nouveau quand, comme d’habitude, le garçon dévore ses deux esquimaux en une seule bouchée et se prend le crâne face à la migraine résultant de son impatiente gourmandise.

    Leurs vies continuent tranquillement, rythmées par les vaines tentatives de Bastard à grimper le long de l’estomac et des terribles maux de ventre que ses colères destructrices provoquent à la baleine. Après deux semaines ici, l’enfant sauvage sent bien que ses forces s’épuisent. Son souffle se fait de plus en plus court, il se fatigue bien plus vite, ses mains sont en charpies. Il ne veut pas rester ici. Ça pue. C’est chiant. Il n’y a rien à chasser. Rien à tabasser. Il n’a pas conscience que c’est une fin terrible qui l’attend dans les prochains jours. Qu’il allait s’affaiblir plus encore, jusqu’à ne plus être capable de tenir sur ses jambes. Que chaque bouffée d’air sera un véritable combat. Oui, si les choses restent ainsi cet estomac signera la mort de Bastard. Mais le destin ne semble pas vouloir voir le petit monstre terminer ainsi. Sans doute est-ce pour cela que le hasard fit que dans sa dernière fringale aveugle Monstro ait englouti un navire. Un vaisseau de chasseurs de primes qui, sans l’ombre d’un doute, feront bouger un peu plus les choses dans le ventre de la bête.

    ▬ Hm... On est où ? Qu'importe...
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Mar 19 Avr 2022 - 19:58

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Xto2
    ▬ Ouille ouille ouille…Elle frotte son crâne endolori, confuse sur ce qui vient de se passer. Elle faisait sa sieste du jour en toute tranquillité, perchée dans sa vigie, et là voilà sur le pont du navire en pleine nuit. Est-ce qu’elle est tombée ? A-t-elle vraiment dormi aussi longtemps ? Ces questions flottent sans réponse dans l’esprit de Bérangère. Le plus important, c’est de retrouver ses capitaines et de s’excuser platement ! Mais bizarrement, les trois chasseurs de primes qui lui servent de maîtres ne sont pas là. D’habitude, dès qu’elle fait une erreur, les trois ne ratent pas l’occasion de lui sauter dessus, tel un cerbère, pour la harceler de remarques. Ils l'éduquent à la dure comme ils disent, que c’est là nécessaire pour qu’elle devienne elle aussi une grande chasseuse de primes. Ce n'est pas tous les jours faciles, mais elle s’est jurée qu’elle ferait tout ce qu’elle peut pour parvenir à réaliser son rêve. ▬ Maître Djembé ? Maître Trombo ? Maître Mandolin ? Quelqu’un ? Houhou ? Pas de réponse. Bizarre bizarre tout ça. Peut-être qu’ils dorment ? D’un pas mal assuré, elle se dirige vers les cabines de leur petit navire. Rien. Est-ce qu’ils lui font une blague ? Mandolin et Trombo faisaient souvent ce genre de farce, qu’elle ne trouve jamais vraiment drôle d’ailleurs, comme dégonder la porte de la salle de bain quand elle se lave, cacher ses sous-vêtements ou encore dormir dans son lit. Alors que la jeune chasseuse fouille un peu partout dans la cale du Cerberus, un cri de douleur retentit. Quelque chose grimpe avec hâte sur le navire, elle entend des gémissements et des ricanements étranges. Deux voix distinctes. Elle court en direction de la porte menant au pont mais cette dernière s’ouvre brusquement, la percutant et repoussant dans un tas de cordes. Malchance ou maladresse, voire les deux, Bérangère se retrouve rapidement empêtrée dans cet immense sac de nœuds.

    Là, devant elle, maître Mandolin se tient avec son terrible fouet. Mais quelque chose ne va pas. Il lui manque un bras et est en proie à une terreur qu’elle ne lui connait pas. Il ne la voit pas, elle ouvre la bouche, pour l'appeler à l’aide, quand l’étrange rire qu’elle entendit plus tôt résonne dans la pièce. ▬ Kekekek. Le fouet de Mandolin claque les planches du sol. ▬ Recule saloperie ! M’approche pas ! La jeune fille du royaume de Frauce retient son souffle, interdite face à cette scène, face à ce grand chasseur si effrayé. Le fouet claque à nouveau, elle ne voit rien, mais le son émis par ce dernier coup n’est pas celui du bois, mais celui de la chair nue mordue par cette terrible lanière de cuir. Pas de cri cependant. Juste le rire à nouveau, plus fort, plus excité. ▬ KEKEKEKEKEKEK ! Le fouet est tendu dans les airs, Mandolin semble résister pour en garder la maîtrise avant d’être brusquement tiré hors de son champ de vision. Elle essaye, en vain, de se dépêtrer, de voir ce qu’il se passe. Mais ses efforts sont vite calmés quand elle entend un cri de douleur horrible, inhumain. Elle n’avait jamais entendu quelqu’un hurler de la sorte, et jamais elle n’aurait imaginé le grand Mandolin être l’auteur de pareil bruit. Il pleure, supplie même. ▬ KEK. Ce fut la seule réponse qu’il obtint avant un dernier râle d’agonie. Il est mort. Elle le sait. Et pourtant, les bruits continuaient. Craquements horribles, mastication bruyante, des sons qu’elle cherche activement à ignorer. Elle ne veut pas savoir ce qui se passe là, hors de sa vue, à quelques mètres de sa cachette. Elle veut juste que ça s’arrête. Pendant des minutes, qui lui semblent être des heures, les bruits de ce repas macabre la tétanisent. Puis des reniflements sonores, comme ceux d’une bête ayant capté une nouvelle proie. Un grognement, les planches qui craquent, le monstre ayant dévoré son maître se déplace dans la cale. Elle sent sa présence juste là, derrière elle, sa respiration lourde alors qu’il cherche sa nouvelle proie. Elle se mord les joues, se retient de respirer jusqu’à ce que ses poumons brûlent, que tout son corps lui hurle de reprendre une bouffée d'air. Entre les cordes, elle voit une ombre se dessiner, deux iris rougeoyants la fixent avant qu’elle ne ferme les yeux. Avant qu’elle ne perde connaissance.

    ▬ Hé ! Tu vas bien ? Elle se réveille en sursaut, en criant et tombant des bras l’ayant extirpé des cordages. Son crâne heurte en premier le sol, la sonnant presque.▬ Ouille ouille ouille. ▬ Tu vas bien petite ? Devant elle se tient un grand ours en plastique, visiblement l’air inquiet. Elle balbutie, est-ce que c’est lui le monstre qui venait de dévorer maître Mandolin ? Il l’aide à se relever, riant un peu. ▬ Haha les jeunes aujourd’hui, vous êtes bien plus farouches qu’à l’époque. Désolé, si je t’ai fait peur ! Non, de toute évidence ce grand ours, bien qu’étrange, ne pouvait pas être la créature ayant tué le chasseur au fouet. Elle jette un coup d'œil derrière son singulier interlocuteur, rien. Pas de cadavre. Est-ce qu’elle avait fait un mauvais rêve ? Sans doute ! Un peu rassurée elle essaye péniblement de retrouver ses esprits, lâchant timidement une réponse à l’ours. ▬ Dé... Désolée ! Il se passe beaucoup de choses, j’ai l’impression. Et je suis tombée plusieurs fois sur la tête... Elle se frotte le crâne, toujours pulsant sous la douleur de sa chute et de la porte qu'elle s'est prise en pleine poire plus tôt. ▬ J’ai ma... J'ai... J'ai un peu mal à la tête... Mais c’est pas grave Monsieur ! ▬ Ha ! Tu es sûre ? J'ai de la glace au besoin ! Et tu peux m'appeler Beartrand soit dit au passant ! ▬ Oh ! Euh... Oui dé...désolée... Euh... Je... Enchantée monsieur Beartrand... Je... Je me nomme Bérangère. Dé... Désolée... Vraiment d’être brusque, mais... Qu’est-ce que vous faites là ? ▬ Je pourrais te poser la même question ma petite ! ▬ Hein ? Euh... Je… Désolée je ne comprends pas. Vous... Je veux dire... Vous êtes sur notre navire, non ? ▬ Et vous êtes dans mon monde haha.
    Face au visage plus que confus de la jeune fille, l’ours ria de plus belle avant de lui faire signe de la suivre. Ils s’en vont, quittant l’obscurité de la cale pour le pont à peine plus éclairé, sans remarquer l’immense tâche de sang séché recouvrant les planches au sol…
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Jeu 21 Avr 2022 - 16:33

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Xto2
    ▬ On… On est vraiment dans une baleine ? ▬ Oui. ▬ Dedans dedans ? ▬ Euh… Oui ? Dans son estomac en tout cas. ▬ Dans… Dans son ventre ? ▬ Oui. ▬ Elle… On a été mangé ? ▬ Effectivement. ▬ On… On est mort ? ▬ Oh ! Non, non, non, tu es bien vivante ! ▬ Oh… D'accord… Hm... Bérangère a de toute évidence bien du mal à appréhender la situation dans laquelle elle se trouve. En retournant sur le pont, Beartrand avait tenté de lui expliquer que son petit navire a été probablement gobé par Monstro, une titanesque baleine insulaire. Il n’a toutefois pas eu le cœur de lui dire qu’elle finira ses jours ici-bas. Elle regarde, soucieuse, la paroi rougeâtre de chair leur servant de voûte céleste. Un énorme trou pulsant servait de soleil dans ce ciel étrange, à moins que cela soit la lune tant il fait sombre ici. ▬ C’est par là que toi et tes amis êtes arrivés. Tu m’as dit qu’ils sont trois, c’est bien ça ? Elle hoche la tête. Un léger frisson la parcourt quand elle repense à l’affreux cauchemar qu’elle venait d’avoir concernant maître Mandolin. L’ours orange la rassure, dit qu’il les cherchera une fois qu’elle sera en sécurité sur son propre navire. Visiblement, le Cerberus avait très mal encaissé sa chute ici et l’acide gastrique de Monstro remplissait lentement et sûrement le pauvre navire des chasseurs de primes. Elle n’a pas besoin des mises en garde de son hôte pour comprendre que ce liquide verdâtre et bouillonnant est de toute évidence dangereux.

    Le bateau de Beartrand est, comme lui, singulier. Une épave retapée par des briques de plastique aux multiples couleurs. Il lui demande à quoi ressemble ses maîtres, au cas où la fringale de Monstro ait amené d’autres invités qu’eux. L’ours semble afficher une mine inquiète quand elle explique qu’ils sont des chasseurs de primes de renom. Mais son rire et son grand sourire prennent rapidement le pas alors qu’ils descendent dans les quartiers de son navire partiellement composé de legos. Un ronflement bruyant les accueille dans la charmante pièce de vie. ▬ Oh ! Il est rentré. Ne faisons pas trop de bruit, il peut être très grognon au réveil. ▬ Oh… Euh… Oui, très bien. Un ami à vous ? ▬ Oui. Il est tombé ici il y a un moment maintenant. Tu veux manger quelque chose ? Elle hoche lentement la tête, incertaine malgré sa faim. Elle n’a pas mangé depuis deux jours, punie pour avoir mal plié les vêtements de ses maîtres après la lessive. Mais s’ils ne sont pas au courant, peut-être que cela ne sera pas un problème ? Beartrand l’installe, ramenant très vite ce qui semble être une glace. ▬ Tiens ! Tu me diras ce que tu en penses, c’est une création maison. Le goût fut une surprise. Salé, très salé, mais pas forcément désagréable. Elle avait l’impression de manger des sardines très fraîches. ▬ C’est… Bizarre mais très bon, merci. Il rit doucement, content que son sorbet au poisson soit apprécié ainsi. Il lui demande si elle a besoin de quelque chose avant qu’il ne s’en aille retrouver ses maîtres. L’apprentie chasseuse de prime eut un petit moment de réflexion avant qu’une expression de terreur et l'inquiétude ne la prenne. Ses mains vinrent se plaquer sur son dos, cherchant en vain un fourreau qui n’y est plus. ▬ Non non non. Elle cherche autour d’elle, peut-être l’avait-elle posée sans y faire plus attention ? ▬ Non non non. ▬ Quelque chose ne va pas ? Ce sont les larmes aux yeux qu’elle balbutie une réponse. ▬ J’ai… Je l’ai… J’ai… L’arme de papa… Perdue… Comprenant vaguement la situation, le chanteur de plastique lui demande une description de l’arme, promettant de la chercher promptement. Bérangère le remercie chaudement à travers les larves et la morve qui lui coulent le long du visage. Après lui avoir offert un mouchoir, son hôte s’éclipse, lui demandant une dernière fois d’éviter de faire trop de bruit pour ne pas réveiller l’autre rescapé.

    La jeune fille renifle de temps à autre alors qu’elle observe un peu les quartiers de Beartrand. C’était petit mais coquet. Avec plein d’objets de décoration qui semblent venir d’un peu partout à travers le monde. Elle reconnaît en tout cas une boule de verre contenant une petite reproduction d’une ville de son île natale avec laquelle elle joue un peu. Un nouveau ronflement tonitruant la surprend, le globe lui échappe des mains. Paniquée, elle se jette au sol, amortissant la chute du fragile objet avec son visage. ▬ Ouille ouille ouille.Catastrophe évitée, même si ça fait mal. Elle repose le bibelot sur son étagère. Un autre ronflement, enfin plus un grondement bestial que véritablement un ronflement, pique sa curiosité. Elle s’approche doucement du bruyant tas de couvertures posé sur un petit canapé dans une alcôve de la pièce. Difficile de dire ce qu’il y a dedans, ça bouge en tout cas. Son imagination débordante lui faisait craindre le pire à cause des bruits que cet invité produit. Peut-être que c’est juste un gros monsieur ? Ou un homme-poisson comme maître Djambé ? Il ronfle un peu comme ça lui aussi des fois. La respiration sifflante, entre les ronflements, lui rappelle quelque chose, mais elle ne saurait quoi dire. Incertaine, elle tire un peu sur l’une des couvertures, découvrant le visage apaisé d’un jeune homme endormi et suçant de toute évidence son pouce. Il semble être un peu plus jeune qu'elle, quelques petites brûlures constellent son visage encadré par des touffes de cheveux blancs en bataille. Son air paisible est parfois interrompu par ses bruits gutturaux et puissants qui accompagnent ses mouvements. Il disparait assez vite de sa vie en se retournant une énième fois, emportant les couvertures dans son mouvement. Rassurée de voir qu’elle ne partage pas cette pièce avec un monstre, Bérangère s’en retourne à son exploration du lieu. Elle a besoin de s’occuper, de ne pas penser au fait qu’elle soit dans le ventre d’une grosse baleine, que ses maîtres ont disparu, qu’elle a perdu le sabre de son père ou encore de son mauvais rêve.

    Elle a trouvé un carton plein de vieux journaux. Aimant la lecture, elle s’est posée à table, lisant pour s’occuper l’esprit en attendant le retour de Beartrand. Ces gazettes proviennent des quatre mers comme de certaines îles qu’elle suppose être sur Grand Line, les plus vieilles ont plus de vingt ans. Durant sa lecture, la jeune remarqua que la plupart des unes de ces journaux traitent des concerts d’un artiste dont elle n’a jamais entendu parlé : Plastic Beartrand. La coïncidence est trop grande pour qu'elle ne comprenne pas que son sauveur soit également ce chanteur. Mais quelque chose cloche. Ce qui l’intrigue surtout sont les photos de ce chanteur où l'on pouvait voir un monsieur qui ne ressemble en rien à l’ours en plastique. La plupart des articles sur son sujet sont élogieux, parlant du plus grand musicien de sa génération, un homme connu également pour verser sa fortune à de nombreuses associations aidant les plus démunis, et même les esclaves. Là encore Bérangère est confuse de ne jamais avoir entendu parlé de lui s’il avait connu une carrière aussi glorieuse. Le moins vieux des journaux, ayant à peu près dix ans, annonçait que le prochain concert de ce Plastic Beartrand se tenait dans l’Archipel de Sabaody et qu’il allait être le plus grandiose qu’il n’ait jamais fait. Rien depuis. Insatisfaite de ne pas en apprendre plus sur ce chanteur, la chasseuse de primes fouille la pièce en quête d’autres infos. Sa recherche fut cependant vite stoppée par une détonation, un cri de douleur et l'arrivée fracassante de l’ours Beartrand, ayant traversé la porte avant de s’écraser avec force sur la table centrale de son petit nid. Il est blessé, sa peau de plastique est parcourue de plusieurs trous d’où s'écoulent son sang. Il crache du sang, se relevant avec peine face à une Bérangère complètement paniquée. ▬ Cache-toi, vite ! Tétanisée par la peur, elle reste plantée et balbutiante, forçant son hôte à la pousser un peu machinalement en direction du canapé. Elle bascule et chute derrière la large boule de couvertures. Immobile, silencieuse, elle entend des pas lourds entrer dans la pièce et la voix familière de maître Trombo.

    ▬ Hé bah hé bah, j’aurais pas cru qu’on allait se faire un max de thunes dans cette foutue bête héhé.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Sam 23 Avr 2022 - 19:26

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Q58u
    Il touche la paroi de chair qui pulse sous ses doigts. Lâche un soupir alors qu’il observe cette immense prison gastrique. ▬ Ouais… C’est la merde. Il savait qu’il n’aurait pas dû laisser cette abrutie d’humaine à la vigie. Incapable de faire la moindre tâche sans erreur. C’est à cause d’elle qu’ils se sont fait avaler par ce qui est de toute évidence une baleine insulaire adulte. Qu’est-ce que cette bête fout à West Blue ? Qu’importe. Le fait est que lui et les singes qui l'accompagnent sont piégés ici maintenant. Le seul moyen de sortir d’ici semble être l’immense trou dans ce ciel carmin. Grimper semble complexe, mais peut-être pas impossible. En tout cas, c'est moins suicidaire que de tenter de nager à travers la mer d’acide. Qui sait la profondeur de cet estomac dantesque ? Sans compter le fait qu’il ne peut pas respirer là-dedans. Il va devoir grimper, mais avant ça…

    ▬ Foutus singes… Le Cerberus, le navire qu’il avait acheté grâce aux primes qu’il avait amassées, détruit. La chute n’a pas été douce pour le pauvre bateau, si l’acide n’avait pas commencé son œuvre, il aurait pu être réparé. Mais à quoi bon ? Ce n’est pas comme s’il pouvait le faire sortir d’ici. L’homme-poisson fouille ce qui fut il y a encore quelques heures sa demeure sur les mers. Ses animaux de compagnie ne sont plus là… Mais l’un d’entre eux est probablement mort. Il touche le sang séché sur les planches de la cale. Beaucoup trop de sang. Est-ce qu’ils se seraient entretués ? Plausible, les humains sont si stupides. Ou peut-être qu’autre chose traîne ici ? Qu’importe. Quelqu’un est là, il entend des pas lourds sur le pont. Sans un bruit, il se cache dans les ténèbres de la cale, tel un patient prédateur, alors que l’intrus descend incertain ici-bas. En un instant, il est au sol, maîtrisé par une clé de bras. ▬ MERDE ! CHEF ? CHEF C’EST MOI ! Un de ses singes de compagnie. Il relâche sa prise, le repousse d’un coup de pied. Il l’observe, reste silencieux alors qu’il geint et frotte son bras endolori. Lequel c’était déjà ? Trombo ou Mandolin ? Qu’importe. ▬ Vous m’avez fait peur haha ! Content de voir que vous allez bien ! Vous savez où on est ? Où sont les autres ? Djembé soupire, ils sont toujours à piailler sans cesse. Pour seule réponse, il pointa de son doigt turquoise l’immense tache de sang au milieu de laquelle l’humain se tient. ▬ C’est de la peinture ? ▬ …Du sang. ▬ Ah ! Oh merde ! C’est la teubée vous pensez ? ▬ Y’en a pas assez pour que ce soit elle. ▬ …Merde… Mandolin ? Donc lui, c’est Trombo. Pas que ça lui change grand-chose de savoir ça. Il semble paniqué, comme le bon singe stupide qu’il est. Il balbutie, incapable de digérer le fait que son collègue ait connu de toute évidence un horrible sort. L’homme-poisson lâche un soupire avant de s’en retourner à ses affaires, il lui faut des provisions, une fois sorti d’ici il va devoir nager un petit moment avant de trouver un navire ou une île. ▬ On… On fait quoi chef ? ▬ Je sors d’ici. Fais ce que tu veux. ▬ Sortir comment ? Il ne lui répond pas, à quoi bon ? Une fois son sac de vivre prêt il s’en va de la cale, suivit de près par Trombo.

    ▬ Oh… Bonjour ! Il reste planté là, un ours en plastique tout aussi grand que lui à la voix mélodieuse et joviale. Un ours qu’il avait déjà vu il y a bien longtemps. ▬ Vous êtes les amis de la petite Bérengère ? Oh ! Je suis content d’être tombé sur vous ! La pauvre se fait beaucoup de soucis. Il reconnaît cette voix. Comment l'oublier ? Il se souvient de son chant, il y a plus d’une décennie maintenant. Quelle blague tordue est-ce que ce dégénéré joue grimé ainsi ? Qu’est-ce qu’il fait ici ? Qu’importe. Djembé lâche son sac, marche calmement vers ce qu’il sait être la pire crevure de l’univers. Sans un mot, il décoche un puissant coup de poing dans l’armure de plastique de Beartrand, l’envoyant voler par-dessus bord. Djambo s'esclaffe, surpris. ▬ Bordel chef ! Pourquoi vous taper sur ce truc comme ça ?! ▬ Plastic Beartrand. 150.000.000 ฿. Occupe t’en. L’humain reste interdit avant que sa sale nature cupide ne prenne le dessus sur son incompréhension avec un affreux sourire. Il saute par dessus bord alors que l’ours se ressaisit et commence à fuir. Trombo pointe son doigt dans sa direction, prend une grande inspiration avant qu’une détonation ne résonne. Ah oui. Lui, c’est le cyborg. Donc Mandolin c’était l’autre au fouet. Qu’importe. Djembé suit tranquillement son singe de compagnie. Qu’est-ce que le Boucher Chantant de Saobody fait ici ? Pourquoi porte-t-il une armure représentant l'un de ses "camarades" ? Qu’importe. La seule chose importante, ici et maintenant, est de récupérer sa tête, sa vraie tête, pas le visage de l’une de ses victimes derrière laquelle il se cache. Foutus humains… Tous des dégénérés.

    La chasse dure quelques minutes. Les tirs d’airs de Trombo ne parviennent pas à percer la carapace plastique de sa cible quand cette dernière est trop loin. Et pour son âge, Beartrand reste quelqu’un d’assez vif. Il les mène jusqu’à ce qui doit être son bateau. ▬ Arrêtez ! C’est forcément un malentendu ! Je n’ai rien fait de mal ! Trombo rit aux éclats, continuant de tirer sur sa cible pacifique. ▬ Si le chef dit que tu vaut autant de pognon je m’en cogne de savoir ce que t’as fais mec. Arrête de fuir et laisse-moi te venter bordel ! D’autres détonations, une touche au but, perce la coquille orange du primé qui s’écroule en arrière disparaissant à travers une porte. ▬ Hé bah hé bah, j’aurais pas cru qu’on allait se faire un max de thunes dans cette foutue bête héhé. Il laisse son singe de compagnie s’amuser, ce n’est pas comme si Beartrand est dangereux malgré sa prime. C'est un lâche. Une pourriture infâme. Il se souvient de cette journée, de ce grand concert, des esclaves tués dans la fosse alors qu’il continuait de chanter. Ce souvenir hante toujours les nuits de Djembé. Aurait-il dû faire quelque chose cette journée-là ? Aurait-il pu sauver les siens ? Sauver sa sœur ? Face à toutes ses interrogations il avait, avec les années, trouver sa réponse : Qu’importe. Rien ne sert de ressasser le passé. Il avait été faible à ce moment là et ne devait simplement plus l'être à nouveau la prochaine fois que les puissants et les humains essayeront de lui prendre ce qu'il possède. Il n'est plus un enfant, plus un esclave. Il a évolué au-delà de sa condition. Est devenu un guerrier puissant. C'est à son tour d'agir sur le monde et de prendre aux autres. Peut-être qu'il éprouvera du plaisir en arrachant la tête de funeste chanteur ? Un semblant de justice pour tout le mal qu'il avait fait ? Qu'importe.

    Le rire benêt de Trombo s’est arrêté. Il eut un craquement horrible, un petit cri étouffé avant que le cyborg ne fende l’air comme une poupée de chiffon, s’écrasant mollement aux pieds de son chef. Son bras a été plié en quatre, littéralement, et il a du mal à respirer. De toute évidence sa trachée à été quasi-broyée par un grand coup dans la gorge. Vicieux. Une ombre se dessine dans l’encadrement de la porte. Un jeune homme… Du moins, il pense… Il se frotte les yeux, sa respiration est lourde alors qu’il retire de sa bouche le pouce d’un bras déchiqueté et autour duquel est enroulée une lanière de cuir. Le bras de Mandolin. Ses yeux rouges dardent les deux chasseurs de primes, allant et venant entre eux. Un sourire dément et carnassier le défigure. Djembé ne sait pas qui il est, s'il est même vraiment  humain. Il est anormal. Hostile… Mais... Qu’importe.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Lun 25 Avr 2022 - 16:19

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Q58u
    Djembé traite souvent les humains d’animaux sans cervelle, mais cet “humain” est probablement le premier à véritablement n’être qu’une bête stupide. Par trois fois, il s'est jeté sur l’homme-poisson. Par trois fois, il rencontra son poing et fut envoyé dans le décor. Son nez s'est visiblement cassé sous les coups et pourtant, cette chose rit aux éclats avant de s’élancer de nouveau tête première. ▬ Stupide singe, reste couché. Un uppercut et le voilà parti dans le ciel de chair. Il rigole encore, la face sanguinolente, accroché à la paroi de l’estomac titanesque comme un véritable macaque. Compte-t-il vraiment foncer sur lui encore et encore jusqu’à ce que son crâne soit complètement pulvérisé ? Un humain peut-il être aussi idiot ? Ou a-t-il un plan en tête ? Qu’importe. Qu’il vienne autant de fois qu’il le veut, il l'accueillera de son poing à chaque fois. Une vitre se brise. Son regard se porte en direction de la cabine, une large boule de plastique orange s’en est échappée, roulant à vive allure sur les flots gastriques de la baleine. Beartrand. Alors que l’homme-poisson s’apprête à lancer son “camarade” en direction du fuyard un grondement caverneux et ce qui semble être un séisme le prennent par surprise. Déséquilibré, il n'eut le temps de frapper le dégénéré fondant sur lui depuis son perchoir, sa gueule pleine de crocs vient le mordre à l’avant-bras et tous deux se retrouvèrent au sol. Le bateau valdingue dans tous les sens, l’estomac tremble terriblement. Il ne comprend pas ce qui se passe. Qu’est-ce qui a bien pu réveiller ce mal de ventre catastrophique à ce moment précis ? Quelque chose à l’extérieur ? Ou bien est-ce que ce singe aux cheveux blancs a au final quelques tours dans son sac ? Qu’importe.

    L’animal grogne, enfonçant plus profondément ses crocs dans la chair du chasseur de primes. Il s’accroche à son bras comme un chien enragé, ne démord pas même lorsqu’il le frappe. Ils roulent sur le pont de ce navire qui chavire et fatalement se retourne. Ils s’enfoncent dans l’acide, brûlant leur peau lentement, mais sûrement, coulent de plus en plus profondément dans cette mer verdâtre et fumante. Djembé essaye de remonter à la surface, il ne peut pas respirer ici, l’autre non plus et pourtant, il ne lâchait rien. Pire encore, le singe à crocs s’est mit lui aussi à nager souhaitant visiblement emporter par le fond sa prise. Il souhaite vraiment le maintenir ici-bas ? Pense-t-il pouvoir retenir son souffle plus longtemps ? Mieux résister à ce liquide nocif qui les dévore doucement ? Ou est-il seulement si stupide qu'il agissait par pur esprit de contradiction face à une proie souhaitant lui échapper ? Qu’importe. Même si ce n’est pas de l’eau, l’acide reste un liquide et en tant que tel Djembé a l’avantage ici. Son bras libre entame des mouvements étranges, entraînant avec lui un courant qu’il forge comme son arme. Abyssal Trident. Le flux d’acide, sous son geste brutal, part telle une lance, transperçant le torse de l’humain en trois points. Le demeuré lâche enfin prise, coulant dans les méandres de ce ventre sans fond et laissant sa proie libre de rejoindre enfin la surface. L’homme-poisson prend une grande bouffée d’air pas si frais que ça. Le mal de ventre semble être passé, tout est redevenu calme. Il s’empresse de sortir du liquide, la douleur est vive, mais il sait se contenir. Posé dans ce qui semble avoir été jadis un navire de la marine, il s’ausculte : l’acide a bien rongé sa peau, quelques endroits laissent même sa chair à vif, son bras droit le fait affreusement souffrir, l’animal avait mordu très profondément dedans. Espérons que cette bestiole ne traîne pas avec elle une maladie. Est-il été vacciné contre la rage ? Qu’importe. Une fois sorti d’ici il s’en occupera.

    Il vadrouille, dans ce paysage de perdition, sautant de ruine en épave à la recherche de la boule orange qu’il a vu partir avant que ce “monde” ne se retourne sur lui-même. Beartrand. Il ne lui faut que sa tête pour pouvoir réclamer la prime et il compte bien la lui arracher avec les mains. Perdu dans ses sombres pensées Djembé tombe enfin sur un autre vivant dans cet enfer. Trombo, ce cafard a survécu au retournement du navire et à l’acide… D’une certaine façon. Il est sans doute resté trop longtemps dedans vu son état. Étendu là, il respire avec grande peine, complètement défiguré et aveugle. Il l’a entendu, son bras valide cherche en vain la présence qu’il sent juste au-dessus de lui. Lui et l’autre homme n’étaient bons qu’à s’occuper des petites frappes, assurer un train de vie correct à leur groupe en empochant de nombreuses petites primes. Cet incapable pensait pouvoir rivaliser avec lui en modifiant son corps comme une machine. Stupide. Mais même s’il est un bon à rien d'humain, il ne mérite pas de terminer sa vie ainsi. Rien ne justifie cette agonie. Silencieusement, il le soulève, l’homme s'agite, essaye d’articuler quelque chose sans y parvenir sans lèvres ou langue. Il sait ce qui se passe et ne veut pas accepter cette fin. Déni, marchandage, colère, il enchaîne les étapes avant que fatalement… CRACK. L’homme-poisson repose le corps inerte du cyborg. Il n’a rien à dire, pas même un dernier salut. Que peut-il ajouter à ça ? Rien. La seule chose qui lui reste à faire est de survivre. Il doit reprendre sa traque, retrouver Beartrand, s’en occuper et quitter une bonne fois pour toute ce foutu estomac monstrueux.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Sam 30 Avr 2022 - 1:24

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 72mq
    ▬ Nous…Nous devrions être à l’abri ici. Beartrand ne peut cacher la douleur dans sa voix. Il s’est soigné de façon rudimentaire en usant de son pouvoir pour colmater la plaie avec son plastique. Une rustine qui ne durera pas. Ils se sont éloignés loin du bateau, protégé dans cette sphère orange. Pas très discrète, mais cela permettait de courir à toute allure en faisant fi de la bile de Monstro ou des tirs du chasseur de primes. La petite semble totalement terrifiée, il y a de quoi, il est lui-même choqué de la scène qu’ils viennent de voir. Alors que ce chasseur de primes s’apprêtait à terminer le travail, le petit gars bizarre s’était réveillé, de mauvais poil. Il avait bondi sur l’homme et l'a tout bonnement brisé dans un élan de sauvagerie incroyable. Et son regard, un mélange de haine et d’excitation, des yeux qui n’avaient véritablement rien d’humain. Le chanteur n’a pas attendu son reste pour fuir avec la gamine, craignant à juste titre que le garçon ne s'en prenne à eux. Puis il y a ces chasseurs de primes. Ils savent qui il est, c’est évident. Même dans les tréfonds de cette fichue baleine, ses erreurs viennent le rattraper.

    ▬ Je… Monsieur Beatrand… Je… Hm… Pourquoi Maître Trombo vous a tiré dessus ? Erf, la question à laquelle il ne veut pas répondre. Pourquoi des chasseurs de primes cherchent-ils à l’abattre ? La réponse la plus évidente est la bonne : parce que sa tête est mise à prix, et pour un bon prix. Il grommelle, la douleur n’aide pas. ▬ Je… Je ne sais pas ma petite. Pas très convaincant. La jeune fille le regarde, les yeux plein de larmes, les poings serrés. Elle est en colère, mais aussi effrayée. ▬ M… Monsieur Beartrand… Je sais que… Je ne suis pas forcément la plus… Douée… Mais je sais que mes maîtres n’attaquent pas sans raisons les gens ! Est-ce vous… Vous êtes un criminel ? Elle semble à la fois déterminée à obtenir sa réponse et incertaine de vraiment vouloir l’entendre. Peut-être qu’elle sait déjà dans le fond ce qu’il va dire ? Après une grande inspiration, il finit par craquer. ▬ Oui, ma petite Bérangère… Je suis un criminel… Recherché. Elle recule, sur ses gardes. Elle pleure, mais essaye de garder son air déterminé. ▬ Vous… Vous êtes un pirate ? Un tueur ? ▬ Non, rien de ça. Je… Je ne sais même pas ce que je suis censé être. Le Gouvernement et ses cases… Je… ▬ Seuls les gens mauvais ont une prime ! Cette vérité naïve lui fend le cœur. “Mauvais”. L’est-il ? Sans doute. Il essaye de se lever, ce qui ne fait qu'aggraver la plaie qui s’ouvre plus encore, déchirant son ventre un peu plus. La douleur lui arrache un cri. Il va définitivement mourir ici. Erf, n’était-ce pas ça le plan au final ? Disparaître, seul et oublié de tous ?

    ▬ Vous…Vous êtes blessé ? Bérangère ne s’approche pas, mais elle affiche une inquiétude sincère, elle se soucie de son sort. Brave petite. ▬ Rien de grave, ne t’inquiète haha. ▬ Montrez voir. Elle fait un pas en avant, penché au-dessus de lui. ▬ No… Non. Ne t’inquiète pas, ça va aller, vraiment… ▬ Vous mentez très très mal Monsieur Beartrand. Même si vous êtes un criminel, vous n’avez pas à souffrir comme ça ! Faîtes voir votre blessure ! ▬ Je… Non… Pas la peine de te salir pour ça ma petite. ▬ MAIS ARRÊTEZ DE FAIRE VOTRE TÊTE DE MULE ! Il sursaute face à l’emportement de la jeune fille. Bafouille, ne sachant trop quoi répondre après cette explosion de colère et frustration. Elle est très gentille, peut-être trop, à vouloir l’aider malgré ce qu’elle doit bien penser de lui. Mais il ne peut accepter de la laisser le soigner, il n’en avait pas l’envie et pour ce faire, il devait défaire sa carapace… Chose impossible à réaliser. POC. Elle cogne sur sa peau de plastique. ▬ Ouvrez ça ! J’ai compris que ce n’est pas vraiment votre corps. Laissez-moi vous soigner et arrêtez de faire l'idiot ! ▬ Je… Je ne peux pas, Bérangère. Tu es une gentille fille. Mais je ne mérite pas ça.▬ Si ! Si vous devez être jugé, ce sera par la justice ! Je sais que je peux calmer mes maîtres, ils sont sans doute un peu confus avec notre situation, mais ils entendront raison. On partira tous d’ici, on ira voir les Marines et vous allez confesser tous vos crimes. ▬ Haha. Je ne pense pas que cela soit trop possible ma petite. ▬ Rien n’est impossible Monsieur Beartrand. Rien. Elle ne sonne plus vraiment comme une jeune fille, comme si l'espace d'un instant la réalité de son existence, des drames qu'elle a connu, trop pour son âge, venaient la percer en plein cœur le chanteur. Malgré son âge, elle n'a pas eut une vie facile, sans trop savoir pourquoi, il le sait. Elle continue de frapper sur sa carcasse, espérant y trouver un point faible, la percer pour enfin s’occuper du mourant résigné.

    ▬ Tu vas te faire mal. Arrête. ▬ Pas tant que vous n'ouvrez pas ça ! Vous devez vous excuser auprès de ceux à qui vous avez causé du tort ! C’est trop facile sinon… ▬ Ils sont tous probablement morts, ou ne veulent pas entendre parler de moi. ▬ C’est vous qui le dites ça. Je suis sûr que tous veulent une explication, une excuse, quelque chose ! ▬ Tu dis ça sans connaissance de cause, petite. Tu veux des explications ? Une excuse ? Je vais t’en donner, peut-être qu’après tu comprendras que cela ne sert à rien de perdre ton temps avec un lâche comme moi. Que tu dois trouver un moyen de sortir de cette fichue bête tant que tu le peux. Que tu dois me laisser mourir ici. Et Beartrand, entre ses plaintes de douleurs et face à une Bérangère contenue, entame sa confession.

    Il se nomme Plastic Beartrand. Il y a de cela quelques décennies, il était connu à travers le monde comme LE chanteur de sa génération. Sa musique parlait à tout le monde. Petits et grands. Pauvres et riches. Héros et vilains. C’est que Beartrand avait toujours vécu sa vie un pied dans chaque monde. Fils de noble, il fut déshérité car il aimait un homme, un non-humain même. Avec son amant, il vécut à travers les rues du monde, vivant de leurs musiques. L’amour, la haine, la peur et la positivité malgré tout, s’étaient là leurs thèmes qui plaisaient et firent leur gloire. Surfant sur le succès, lui et Fred amassèrent des fortunes qu’ils utilisaient pour aider les plus démunis. Forts de leur célébrité, ils prenaient des positions de plus en plus controversées, allant jusqu’à racheter tous les esclaves d’une mise aux enchères pour leur rendre leur liberté. Il se souvient avoir été fier d’agir comme ça, pour le bien de ceux qui avaient un sort plus terrible que le sien. Cette libération était accompagnée d’un grand concert, le plus grand de sa carrière. Le Grand Concert de Saobody… Il se souvient de sa propre famille, là, dans les coulisses, avec les marines. ▬ Chante, imbécile, chante ! Disaient-ils. ▬ Chante où nous les tuons tous ! Et il chantait, malgré les cris, les fusillades. Son concert n’était qu’un abattoir où les prisonniers qu’il avait libéré se faisaient massacrer. Lui et Fred continuèrent le concert, malgré les morts, espérant naïvement qu'en obéissant cette boucherie finirait, qu'en continuant ils pourraient sauver quelques vies. ▬ C’est d’un ennui… C'est fort terrible que la plèbe aime ce genre de vomissure sonore. À quoi bon les garder en vie, n’est-ce pas du gâchis ? Oui, tuez-les tous.

    Il se souvient de sa lame passant au travers de son père. Du cri de Fred qui le protégea des tirs. De la fuite, couvert du sang de l’amour de sa vie, de ses fans assassinés. ▬ Je ne suis qu’un lâche. Je ne peux même plus me regarder dans un miroir sans vouloir vomir. J’aurais dû faire quelque chose… Les fans… Les esclaves... Fred… Sans moi, ils seraient tous en vie. ▬ Ce… Vous êtes… Cette apparence ? ▬ Oui… Fred… Il ne méritait pas de mourir comme ça, abattu comme un chien par la Marine. Mort pour me sauver… Il était dix fois l’homme que je suis et pourtant, c’était moi la star, car les gens ne pouvaient pas se reconnaître vraiment en lui… Pour eux, il n’était qu’une mascotte… Fred… Je… Désolé. Il s'effondre. Ressasser tout ça, ouvrir cette plaie purulente à la vue de cette enfant, cela le déchirait plus encore que la douleur tiraillant ses entrailles. Mais c’est également libérateur. ▬ Comme un idiot je pensais que me retrouver ici était une chance. Une chance de vivre en laissant le monde m’oublier. Une existence misérable pour expier ma faute. La main de Bérangère vint se poser sur le torse de l’ours orange. Elle ne semble plus effrayée ou en colère, pour tout dire elle semble même plutôt calme. ▬ Vous êtes un terrible menteur Monsieur Beartrand… C’est pour cela que je vous crois. Vous n’avez rien fait de mal. Vous ne méritez pas tout ça. Laissez-moi vous soigner s’il vous plaît.

    ▬ Tss abrutie. Je ne me souviens pas t’avoir appris à soigner nos cibles.

    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Sam 30 Avr 2022 - 23:41

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Xto2
    Elle tressaille face à la voix de son maître. Le plastique de la boule les englobant se craquelle, l’homme poisson forçant de toute évidence dessus avec sa prodigieuse force. ▬ Attendez Maître Djembé ! C’est un malentendu ! L’espace d’un instant, la pression semble s’être arrêtée. Un moment de flottement de quelques longues secondes. ▬ Oh. Je vois. Bien. Ils se sentirent soulevés brutalement. ▬ Vous vous serrez les coudes entre humains. Pas de problème. Ce n’est pas comme si je prévoyais de partager sa prime avec une incapable pareille. Il les secoue sauvagement, envoyant la boule protectrice frapper encore et encore les ruines de navire alentour dans le seul but de la briser. À l’intérieur, malgré sa fatigue, Beartrand prend la jeune fille dans ses bras, la protège de la rudesse de chaque impact. ▬ Arrêtez ! Maître Djembé ! Vous vous trompez ! Sourd ou ignorant, Djembé continue d'envoyer la bulle dans tout ce qu’il y a d’un tant soit peu solide dans ce foutu estomac. Ce fut face aux restes du Cerberus que la coquille orange se brisa. L’ours et la jeune fille traversèrent le bois de la coque mal en point pour se retrouver dans la cale du navire. L’homme poisson, à leur suite, semble être calme même si Bérangère sait que ce n’est pas du tout le cas. À force, elle arrive à lire, dans une certaine mesure, au travers de l’impassibilité de son maître. Mais elle ne l’a jamais vu dans cet état, aussi froid et déterminé. Elle se dresse, tant qu’elle peut, entre le chasseur de primes et le fugitif mourant. ▬ Écoutez-moi ! Je crois que Monsieur Beartrand est vraiment innocent ! Ce n’est pas un mauvais homme, je suis sûr qu’on peut en trouver une… Une gifle fulgurante la coupe dans sa phrase et l’envoie brutalement dans le décor. Sonnée et choquée par la violence du coup elle reste muette, tétanisée dans les décombres face à la scène qui continue devant elle. Ce n’est pas la première fois que l’un de ses mentors levait la main sur elle… Mais jamais comme ça. Djembé s’avance toujours vers Beartrand, son pied vient se poser sur la jambe orange de l’ours, dans un craquement sec il la brise avec sa carapace plastique. Le chanteur hurle de douleur, un cri éreinté, d’un homme torturé alors qu'il se trouve déjà aux portes de la mort.

    ▬ Montre moi ton vrai visage, chien. Sa voix est calme, glaciale, une lame venant fendre l’air et se planter dans votre cœur. Une voix qui, instinctivement, fait comprendre que son propriétaire est vide de toute empathie. Un second craquement, la seconde jambe, un second cri plus faible encore. ▬ ARRÊTEZ ! La voix de Bérangère déchire l’atmosphère mortifère de cette sombre cale. Elle a crié avec une force qu’elle-même ne connaissait pas. Elle veut que tout s’arrête, que son maître revienne à la raison, qu’elle soigne Beatrand, qu’il raconte son histoire à nouveau et qu’ensemble, ils quittent cet estomac. Le visage de marbre de l’homme poisson se tourne vers elle. Sans un mot, il se tourne dans sa direction et marche. Elle veut crier encore, fuir, mais comme une proie face à sa fin imminente, elle reste plantée là alors qu’il s’approche. Face à elle, son visage reste inexpressif, mais ses yeux… Deux orbes emplis de dégoût et de haine. ▬ Foutu singe. Il lève son bras bien haut, il compte bien la tuer, d’un coup d’un seul pulvérisé son crâne de faible humaine et s’en retourner à sa véritable victime. Un grognement bref. Quelques gouttes de sang s’écoulent sur le visage d’une Bérangère paralysée. Djembé observe son bras, une lame orange, en plastique, venant de le traverser alors qu’il s’apprêtait à abattre son poing. ▬ Lai… Laisse cette pauvre enfant tranquille… C’est moi que tu veux… Non ? Beartrand tient à peine debout, aidé par des supports en plastique qu’il avait créés à la va-vite. Il crée une seconde lame plastique, la brandit faiblement face au chasseur de primes. ▬ Allez… Viens ! ▬ Pitoyable. En un instant, la lame de l’ours est brisée, tout comme ses supports ainsi que la cale entière. Djembé empoigne l'ancien chanteur par ce qui lui sert de gueule et utilise sa prise comm un outil de démolition, éclatant le plafond et tous les murs autours d'eux, les réduisant à néant. La carapace de l’ancienne star mondiale cède enfin alors que l’homme poisson le tient à la gorge, maintenu dans les airs et à bout de bras. C’est un vieil homme, aux airs maladifs, fatigué, couverts de bleus et la bouche en sang. ▬ Enfin.

    La jeune fille ne sait quoi faire. Dans les restes du Cerberus, elle fait face à ce qui allait tout simplement être une mise à mort. Que faire ? Maître Djembé semble complètement perdu, sourd à ses requêtes, fou. Elle sait, sans vouloir y croire, qu’une fois monsieur Beartrand tué, elle sera la prochaine à subir le courroux froid de l’homme poisson. Mais elle doit agir. Elle doit arrêter tout ça. Elle voulait devenir une chasseuse de primes pour que la justice règne dans le monde et ça, c’est tout sauf juste. Elle prend son courage à deux mains, se lève et s’élance en criant. Elle ne sait pas ce qu’elle fait. Se jeter comme ça sans réfléchir, ce n’est pas son genre. Mais elle espère dans cet acte plein d’espoir arrêter cette exécution. BAM. Elle ne ressent aucune douleur. Son corps vole tel un pantin désarticulé pour s’en retourner dans les décombres dans un silence de mort. ▬ Abrutie. Djembé, sans hésitation, reporta son attention sur le vieux croulant étouffant dans sa poigne. ▬ J’ai longtemps rêvé de ce moment, plus jeune. Tu ne le sais probablement pas, mais j’étais là, durant ton concert. J’étais là quand les marines nous ont parqués comme du bétail dans la fosse. Quand ils nous ont fusillés. Quand tu continuais à faire ton numéro alors que ma famille se faisait massacrer. Ça fait des années que j’avais perdu espoir de voir ma revanche se réaliser un jour. Je pensais que tu étais déjà mort. Mais on dirait que le destin a fait en sorte que nos chemins se croisent à nouveau. L'on m'a donné une chance de réaliser ma vengeance… J’aurais aimé en profiter plus longtemps, mais je vois bien que tu vas bientôt mourir et je ne veux pas te laisser la satisfaction de partir de toi-même. Crève. Il enserre ses deux mains autour du cou de l’artiste qui ne se débat pas. Il ne veut pas que sa fin soit indolore ou rapide, se concentrant pour ne pas lui briser la nuque, pour l’étrangler et le faire périr à petit feu. Complètement immergé dans le moment, Djembé ne réagit que trop tard au brusque mouvement capté du coin de l'œil, à la chose qui grimpe sur lui avec vivacité et à la douleur déchirante qu’il ressent au cou. Il lâche Beartrand et frappe ce qui le mord avec voracité la gorge. Il pose une main sur la plaie sanguinolente. Grommelle. Il souffre, peine à garder une respiration calme et mesurée. Son regard se pose enfin sur la créature l’ayant vicieusement attaqué. Il le reconnaît. L’humain ayant attaqué le cyborg, avec lequel il avait lutté dans la bile gastrique de leur hôte. Il est là, nu, la peau rongée jusqu’à la chair à plusieurs endroits, trois plaies, le long du torse, brûlées par l’acide. Il est là, déchiquetant entre ses crocs le bout de viande qu’il vient d'arracher, le dévorant tel une bête furieuse et affamée. Djembé sent son sang couler dans sa gorge, la blessure est sérieuse, profonde. Inacceptable.

    ▬ Petit bâtard.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Lun 9 Mai 2022 - 19:05

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Bast_Rp
    La Bête humaine… Est un livre d’Emile Zola publié en 1890 où le lecteur suit le mécanicien Jacques Lantier et sa locomotive la Lison dans leurs aventures sur la ligne ferroviaire entre Paris et Le Havre. Relations extraconjugales sulfureuses, suicides, meurtres, ce livre est un véritable thriller où les crimes s’accumulent avec pour toile de fond la décadence de la fin du Second Empire. Et là, chers lecteurs, vous vous dîtes : “Mais, qu’est-ce que cet exposé sur ce livre d’un grand auteur français fait en plein milieu du récit que je suivais jusque-là ? J’ai eu une absence et j’ai cliqué sur un obscur lien Wikipedia quelque part ? Ou bien ai-je décédé derrière mon écran et ces lignes ne sont que les derniers spasmes fiévreux des miettes de ma conscience qui s'effiloche dans le néant infini de la mort ?”. Haha, n’ayez crainte, vous n’êtes pas mort, enfin, je ne pense pas. Non, la raison de la présence de ce bout de savoir sans aucun lien avec notre aventure est très simple : Je gagne du temps. Jusque-là c’était avec plaisir que je racontais les faits singuliers se déroulant dans l’estomac de cette brave baleine qu’est Monstro. La tragique histoire de Beartrand s’étant reclus ici-bas par honte et dégoût envers sa propre faiblesse. La brave Bérangère dont la naïveté n’a d’égale que son courage face à toutes les craintes qu’elle connaît. Et de l’impassible Djembé, l’homme-poisson à la colère aussi froide que la glace et déterminé à tuer celui qu’il pense être responsable du triste sort de sa famille. Des personnages intéressants, profonds, avec des buts et des envies claires. Des êtres dont il est au final assez aisé de retranscrire les pensées, car, comme vous et moi, ils sont relativement sains d’esprit… Et puis y’a ça là…


    Posé tel un membre de la lointaine tribu des Slaves, il est là, rongeant le bout de viande qu’il a arraché à l’homme-poisson. Il est heureux. Malgré sa peau brûlée, malgré les trois plaies trouant la chair de son torse, malgré ses côtes sans doute cassées par le coup de sa victime. Bastard est en pleine extase. Enfin dans ce foutu endroit, il est tombé sur un autre prédateur. Quelque chose face à laquelle il peut laisser aller ses pulsions les plus basses contenues par l’ennui de ces derniers jours. Un être puissant qui lui rend coup pour coup, qui lui inflige une “vraie douleur”. Pas comme cette eau bizarre qui le brûle ou cette foutue lourdeur qui lui ronge les poumons. Une douleur issue d’un véritable acte de violence. Il avale son bout de viande, ricanant entre ses crocs avant que sa voix ne résonne dans un cri cassé et désagréable.

    ▬ TRO’ BON L'POISSON !

    Et sur ses profondes paroles, il s’élance, droit sur un Djembé en garde. Le cannibale est rapide, mais ce n’est rien pour le colosse d’écaille. Cet animal fonce sans réfléchir si bien que c’est sans effort qu’il l’intercepte d’un coup de poing fulgurant en pleine face. L’impact est violent, Djembé ne s’est absolument pas retenu laissant éclater toute la fureur de son peuple dans son poing. Son adversaire repart dans le sens inverse, bien plus vite qu’il n’est venu. Il rebondit sur le sol rose, sur l’acide gastrique, telle une pierre ricochant sur la surface de l'eau. Il finit sa course dans la paroi stomacale de leur immense hôte. Le choc est là aussi violent, tout l’estomac tremble, un grondement lointain et profond fait vrombir l’air. Le mugissement s’étend de longues secondes, l’estomac tremblant et l’acide bouillonnant plus que de coutume afin que le calme ne revienne. Djembé retourne son attention vers le vieux Beartrand. Après tout, ce "combat" est terminé, aucun humain ne peut survivre à pareil coup. ▬ Bien… Maintenant que ceci est réglé… ▬ KEKEKEK OUAIS OUAIS OUAIS BABY ! ‘CORE ‘CORE ‘CORE !

    Sa stupéfaction ne dure qu’un temps. Cette… chose a foncé de nouveau sur lui, fendant l’air avec son sale rire. Heureusement, les réflexes du chasseur sont suffisament aiguisés et c’est sans peine que, d’un revers, il dévie la course de ce monstre à nouveau dans un “mur” entraînant un autre tremblement de douleur de tout l’estomac. ▬ Urg… Sa main lui fait mal, à raison. Deux de ses doigts manquent à l’appel. Des doigts présents dans la gueule déboîtée de Bast. ▬ ‘CO’ ‘CO’ ‘CO’ ! Ah ! Super ! Déjà qu’il a du mal à articuler en temps normal…

    Le pirate se relève, prend appui de ses quatre membres avant de se jeter à nouveau sur la cible de ses envies morbides. L’impulsion envoit une nouvelle vague de douleur à la pauvre baleine dont les plaintes se font plus bruyantes. Encore une fois, cette charge n’a rien de complexe à contrer pour un vrai combattant et malgré la fatigue et sa perte de sang, Djembé repousse une nouvelle fois l’énergumène. Il a visé cette fois-ci le flanc de l’humain, ne souhaitant pas perdre plus de doigts que nécessaire dans sa gueule cassée. Bast’ s’envole de nouveau, complètement à la verticale, pour terminer dans ce qui leur sert de voûte céleste ici. Il y reste accroché, ricanant encore tout en se balançant à bout de bras là-haut. ▬ Pourquoi… est-ce que tu ne… crève pas… saloperie… La respiration de l’homme poisson est courte, il sent son propre sang couler dans sa gorge et remplir tout doucement ses poumons. Il va falloir se dépêcher, tuer ce truc, tuer Beartrand et se soigner. Il suppose qu’il pourrait utiliser l’acide pour cautériser la plaie. Cela lui évitera de mourir là. Il aimerait le faire maintenant, mais il sait que la bestiole pendue au-dessus de lui est vicieuse et qu’un instant d'inattention risque de lui coûter d’autres doigts… ou pire. Il doit finir ce simulacre de combat maintenant.

    Après une longue inspiration, Djembé s’élance dans les airs. Sa main, telle une lance implacable, fend l’air avec pour objectif cette chose et son cœur. Il a foi en sa force pour le transpercer avec cette attaque. Et il espère qu’avec un énorme trou béant dans son torse cette bête allait enfin crever. Mais cette chose s'avère plus vicieuse qu’il ne le pensait. Bast’ c'est lui aussi élancé et il ne venait pas les mains vides. Sa poigne a arraché avec lui un bout de chair du ventre de la baleine. Le vrombissement de Monstro déchire l’air tandis que le sauvage descend avec fureur accompagnée d’une cascade de sang. SPLOOSH. Le bras de Djembé transperce sans problème le bout de viande que sa cible lui a opposé dans la surprise de cet acte irréfléchi. Ils chutent tous deux dans cette rivière de sang alors que leur monde se déchire et connaît ce qui ne peut être décrit que comme une véritable apocalypse.

    L’immense estomac tremble avec violence, la mer d’acide s’agite comme prise dans une tempête. La gravité ne fait plus aucun sens alors que la baleine insulaire vrille et virevolte dans les profondeurs abyssales de West Blue. Les débris sont projetés dans tous les sens. Des vagues d’acides s'écrasent sans cesse contre les parois stomacales. L’air lui-même tremble face aux complaintes incessantes de l’immense créature souffrant d’une horrible indigestion. Djembé fait de son mieux pour rester maître de son environnement, ce qui n’est pas évident quand tout se retourne sans cesse. Il y a cependant du bon dans ce chaos, il a put en profiter pour user un peu d’acide pour arrêter son hémorragie et le sang de la baleine faisant un bon remplaçant pour l’eau dans son utilisation du karaté des hommes poissons. Il se maintient au mieux au “centre” de l'estomac, usant du sang et des débris comme plates-formes éphémères alors que son ennemi continuait ses élans déraisonnés et infructueux. Il est complètement concentré sur le dégénéré, ne prêtant pas attention à la nouvelle grosse boule de plastique orange qui rebondit, elle aussi, dans ce tumulte insensé.
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Dim 16 Oct 2022 - 21:35

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Stad
    Fendant les cieux clairs de West Blue, Gull vole. Il est le membre de l’illustre espèce des mouettes, mais pas n’importe lesquelles ! Il est en effet une mouette factrice ! Ces nobles oiseaux sont des membres essentiels au bon fonctionnement du quatrième pouvoir : la presse. Leurs existences consistent à aller d’îles en îles, distribuant les journaux et les lettres afin que le monde entier ne sombre pas dans l’ignorance et l’isolation. Une vocation importante que Gull remplit avec fierté, comme son père l’avait fait en son temps, et son grand-père encore avant. En soit, ce job est assez plaisant. Il vole, par-delà les mers, est gratifié de quelques friandises avant de reprendre sa tournée après avoir déposé son fardeau et en récupérer un nouveau. Notre facteur à plumes, aime vivre une vie simple, vivre d’air pur et d’eau fraîche, d’un peu de chasse et de pêche, sans que jamais rien ne l’empêche d’aller plus haut. Son emploi lui offre cette liberté, mais ce n’est malheureusement pas de tout repos non plus ! Les mouettes factrices ne se croisent que rarement dans leurs tournées. Il vole seul dans les cieux, qui régissent la majorité de son existence. Une vie de loup solitaire lui donnant parfois l’impression d’être seul dans l’univers. Une vie qui, parfois, l’effraye. Il a peur du ciel, qui peut être une cruelle maîtresse aux vents violents et bourrasques fourbes. Il a peur de l’hiver, qui gèle ses plumes et rend ses journées bien trop courtes. Il a peur des fous, pirates et autres criminels qui espèrent lui voler son fret (ou tout simplement le manger). Il a peur des guerres et des terribles nouvelles qu’elles amènent dans leurs sillages, des pleurs et cris de douleur pour des êtres perdus à jamais. Mais plus que tout, il a peur du temps qui passe. C’est que le monde avance et change, dans une course furieuse et bruyante. Il se souvient, petit oiseau dans la sacoche de son père, que l’air était plus pur, que le courrier plus nombreux. Mais aujourd’hui, les gens ne s’envoient que rarement des lettres, usant de ces fichus escargophones pour communiquer directement, plus simplement. Foutus escargophones qui, lentement, mais sûrement, lui dérobent sa raison d’être. Gull s’estime heureux, lui a encore du travail, mais quid de ses enfants ? Pourront-ils, comme lui et leurs ancêtres, voler dans ce ciel si bleu avec leurs sacoches pleines de nouvelles ?

    Alors qu’il tire sur sa cigarette, ses réflexions sur la vacuité programmée de son existence furent arrêtées brusquement dans leurs cheminements. Un bruit sourd. Un geyser d’eau, de sang et de bille. Habillement, l’animal glisse sur le côté pour esquiver l’étrange phénomène. Son regard d’oiseau de proie capte bien plus bas, à la surface de la relative calme West Blue, une vision singulière et horrible. Une baleine insulaire, d’une taille gargantuesque, véritable île vivante, qui roule sur elle-même. Elle souffre, pousse de grands râles déchirants, tousse et vomit avec force dans la mer et dans les airs. Mal assuré, Gull descend des cieux, captant l’attention de l’immense bête en battant des ailes à quelques mètres devant l’un de ses yeux. Il pousse quelques cris de détresse, de sa voix de mouette éraillée, répondu par un long râle de peine et une toux violente. Les animaux se comprennent. L’instinct et une certaine empathie transcendent les besoins d’un langage partagé. La baleine a quelque chose en elle qui la déchire, la tue même, en la faisant suffoquer et elle n’arrive pas à déloger ce corps étranger et douloureux de ses entrailles. Gull, tout naturellement, lui propose son aide qui est acceptée par le titanesque animal. Il prend son envol, Monstro se tord et ouvre grande sa gueule, véritable gouffre de chair se détachant de l’étendu verte et infinie les entourant. Sans attendre, la mouette s’engouffre dans cette gueule, glissant entre les reflux et odeurs de cet être en peine pour l’aider à déloger son mal. Il ne lui fallut que peu de temps pour trouver le coupable : des carcasses de navires se massent les unes contre les autres dans ce qui doit être la séparation de l'œsophage et la trachée. Des ruines coincées malgré la puissante gorge cherchant à les défaire de là. Gull virevolte, en quête d’une idée pour défaire cet amas dangereux. Son regard vif est rapidement attiré par quelque chose d’étrange et n’ayant rien à faire là. Une sphère d’une couleur orange, coincée avec les restes de navires. Il s’approche, se pose sur cet objet bizarre et creux d’après les bruits qu’il produit après quelques coups de bec. Il a beau avoir parcouru cette mer en long et en large, il n'avait jamais vu ce genre de truc. Il tire une longue bouffée de tabac, observant un peu plus la situation. Visiblement, cette boule est, comme une clé de voûte, ce qui maintient les différentes parties de navires qui forment ce bouchon. Il faut donc s’en débarrasser, si la sphère saute, tout le reste suivra et la pauvre baleine sera sauvée. Ajustant sa casquette, Gull se prépare à accomplir la tâche dantesque qui l’attend. Sa sacoche pleine de journaux, lettres et avis de recherche bien accrochée à son dos, il prend de l’élan dans les airs pour fondre sur cette chose.

    POC.

    Il rebondit contre la dure surface orange, glisse et se retrouve au sol. Un peu sonné, il pousse de grands cris railleurs et picore, sans grands effets, ce terrible obstacle. Il picore, alors que sang et bile se répandent entre certaines failles de cette structure, l'immergeant en partie. Il raille, encore et encore comme pour provoquer cette sphère, en vain. Peine perdue, il est bien trop petit et faible pour arriver à faire quoi que ce soit. Rageur, il met un énième coup de bec à cette chose avant de battre ses ailes pour prendre son envol. BAM. Elle a bougé. Juste un peu. Dans un bruit fracassant. Interdit, Gull se pose dessus, assène un autre coup de bec… BAM ! BAM ! BAM ! La boule vibre sous des impacts invisibles qui renversent l’oiseau. BAM ! BAM ! BAM ! Ce n’est pas la boule qui tremble, mais tout l’amalgame d’épaves ! BAM ! BAM ! BAM ! BAM ! La gorge de la baleine réagit aux impacts de plus en plus violents. La mouette a, l’espace d’un bref instant, l’impression d’être prise au piège dans un volcan se préparant à entrer en éruption. Ses sens s’aiguisent alors que son corps essaye de l’emmener loin d’ici. BAM ! BAM ! BAM ! ▬ Crève putain de singe ! BAM ! BAM ! BAM ! ▬ KEKEKEK ! BAM ! BAM ! BAM ! ▬ CRÈVE ! BAM ! BAM ! BAM ! Gull ne comprend rien, il entend des voix à travers les plaintes et les craquements du bois, les tremblements et râles de la gorge titanesque, les gargouillis des fluides gastriques se mélangeant au sang. Il bat des ailes, horrifié de voir son plumage couvert de l’effroyable liquide qui imbibe et alourdit ses plumes.

    ▬ CRÈVE !
    BAM !

    ▬ KEK !


    ▬ CRÈVE !
    BAM !

    ▬ KEK !



    ▬ CRÈÈÈÈÈÈVE !
    BAM !

    ▬ KEKEKEK 'CO' 'CO' 'CO' !



    Un moment de calme, quelques secondes, comme l'œil d’une tempête que le facteur aillé n’arrive même pas à comprendre.

    BAM !

    La boule orange part, tel un boulet de canon, emportant Gull avec elle qui s’accroche autant qu’il peut sans la moindre prise sur cette fichue chose. La clé de voûte n’étant plus, s’en est assez pour le cétacé qui dans un râle caverneux et guttural laisse le contenu de son estomac s'échapper dans une véritable marée. Elle dégobille la bile. Régurgite les ruines ayant trouvé un gîte en elles depuis des décennies. Gerbe, la boule, l’ours, la courageuse, l’homme-poisson, l’oiseau et le dégénéré imberbe. Les eaux de West Blue souillées par l’infâme contenu de cette pauvre créature marine qui, exténuée, se laisse flotter, sur l’eau et au bord de l’inconscience. Vide, enfin. Plus de douleur. Enfin. Son corps grotesquement grand gît là, sur les vagues, se mouvant légèrement aux rythmes de sa pénible respiration. Gull est confus. Confus, car il est vivant, étalé et couvert de sang et de sucs sur cette boule orange qui flotte joyeusement au milieu de tout ce chaos. Confus, car de cette sphère, jaillis une tête d’ours étrange qui l'observe tout aussi confus. Confus, car face à eux, sur le dos de Monstro, se tiennent deux figures vaguement humaines. Un homme poisson et un ado. Couverts de plaies et de sang. L’homme poisson a perdu une main, un œil, une partie de sa joue, de son cou, de son avant bras et de son mollet en plus de plusieurs brûlures assez graves. Il n’est pourtant pas forcément celui dans le pire état. L’enfant se tient debout sur des jambes brisées, les articulations de sa jambe droite se plient dans des angles improbables tandis que l’os de son fémur transperce la chair et la peau de sa jambe gauche. Son bras gauche est dans un état horrible, réduit en charpie comme si quelqu’un s'était amusé à le tourner encore et encore dans des sens naturellement impossibles. Son torse montre des plaies ouvertes bien circulaire, de-ci de-là d’où le sang coule avec abondance. D’ailleurs, ce corps est partiellement enfoncé sur tout le côté droit, comme si sa cage thoracique n’avait été qu’un bout de tôle déformé par un impact trop puissant. Lorsqu'elle n'est pas couverte de sang, sa peau est brûlée ou à vif. Son nez est brisé le forçant à respirer à travers une mâchoire béante, déboîtée, aux crocs brisés et à la langue sanglante et pendouillante. Une partie de ses cheveux a été arrachée avec le scalp dessous, dévoilant un crâne fissuré à la vue de tous. Toute la partie gauche de son visage est enflée si bien qu’on ne voit plus l'œil de ce côté. L’autre ? Un iris rouge dans un océan de sang. Il ne regarde pas directement la personne face à lui, son œil unique divague et fixe un point invisible, sans doute est-il aveugle. Sa respiration est aussi pénible que celle de la bête sur laquelle ils se tiennent, sifflante et gargouillante d’un sang qui s’échappe de sa gueule cassée. Il tient debout, malgré tout, son corps pulsant visiblement sous des vagues de douleurs qui doivent être insoutenables.

    ▬ Foutu… Singe… Entre deux bouffées laborieuses, l’homme-poisson crache son fiel. Il n’obtient pour seule réponse qu’un bruit cassé qui se veut être un rire dément. La chose en sang fait un pas en avant, s’écroulant à cause de jambes ne pouvant soutenir le poids d’un corps se mouvant. Il est inerte, là, couché sur le monstre marin. ▬ … Bien… Maintenant… Le regard de l’homme poisson vint se fixer sur Gull, l’ours et la boule. Un regard noir, un regard de mort qui paralyse le pauvre oiseau qui n’avait rien demandé à personne et se retrouve catapulter dans le dernier acte de notre incroyable aventure !
    Bastard
    Bastard
    Le Marin de Thiercelieux
    Terminer un RP à la pleine lune (irl ou rp) sur l’île de Toroa.
    Messages : 52
    Prime : 2.500.000 ฿
    Dorikis : 234
    Berry : 57.000.000 ฿
    Localisation : West Blue - Dans la flotte

    Présentation : I'm fucking starving
    Liens : Preys & Predators
    Techniques : CHOMP

    statistiques
    Muscles:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar5/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (5/5)
    Mobilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Technique:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Adaptabilité:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)
    Volonté:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar3/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (3/5)
    Chance:
    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard AzZ01ar0/5Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard 2YXT7J2  (0/5)

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard

    Mar 18 Oct 2022 - 2:29

    avez-vous vu Monstro

    Quête solo // flashback // arc : 0

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard Q58u
    C’est enfin terminé. Enfin. Dehors, libéré de la panse de la baleine insulaire. Dehors, face à la dépouille de ce… Cette chose increvable. Dehors, avec Beartrand à sa merci. Il est là, de nouveau protégé par son ridicule pouvoir. La boule de plastique orange flotte contre le corps immense de la bête, à quelques mètres de lui. Djembé fait un premier pas, un pas qui lui demande un effort surhumain. Il est au-delà de l’exténuation. Plus que ses blessures, c’est son affrontement face au cannibale qui a complètement drainé son énergie et, l’on ne va pas se mentir, ébranler sa pleine confiance en la supériorité des hommes-poissons. Il ne s’est jamais battu comme ça… Mais peut-être réellement parler de combat ? Cela a été un massacre unilatéral. L’écart entre leurs états en est la preuve la plus flagrante. Cette créature n’eut le droit qu’à quelques coups d’éclats, arrachés simplement par sa “stratégie” éreintante à simplement foncer, encore, encore et encore en faisant fi du danger. Qu’importent les dégâts qu’il recevait, cette chose revenait à la charge. Même avec sa gueule complètement éclatée, il essayait de le mordre. Même avec ses deux jambes brisées, il tentait de courir, bondir et lui asséner des coups de pieds. Même avec un bras réduit en charpie, il cherchait à s’en servir. Il l’avait surpassé, en force, en endurance, en technique, en vitesse… Et pourtant, Djembé sent bien que lui aussi ne sera plus de ce monde sous peu. Sa vision est trouble, son œil unique reste fixé sur la boule orange, sur l’ours de plastique incapable de prendre la fuite en mer. Un second pas. Son sang se répand sur la peau épaisse de la baleine. Des cascades carmines s’écoulant de tout son corps. Il va mourir, mais il a encore une dernière chose à faire avant cela. Et c’est par la seule force de sa volonté qu’il fait son troisième pas. Un pas toujours vers ce dernier objectif. La mort du Bourreau Chantant. De Plastic Beartrand. De sa vengeance. De son destin. Du pardon des siens. Du repos des souvenirs sœur. Un dernier pas en direction de la paix. Un dernier pas qui glisse fatalement sur la mare de sang. Le chasseur de primes s'écroule, déséquilibré, fatigué, mourant. Il n’a même pas la force de crier, ni même de soupirer. Il s’éteint. Tout ça pour ça ? Quid du destin ? Quid de sa haine ? Quid de la mort des esclaves, de ses amis, de sa famille qui le hante depuis dix ans ? Qu’importe. C’est de toute évidence la réponse cruellement ironique du destin. “Qu’importe” fut sa dernière pensée avant de sombrer dans l’inconscience totale.

    Il prend une grande inspiration, une bouffée d’air bienvenue. Le ciel est bleu au-dessus de lui. La chaleur du soleil est tempérée par quelques nuages. Il sent la brise marine glisser contre sa peau et chatouiller de son odeur marine ses narines. Il essaye de bouger, en vain. Djembé est là, étendu sur cette immense créature, couvert presque totalement de bandages. Une ombre vient, cachée par le contre-jour, une main amicale lui offrant une gorgée d’eau fraîche. Il essaye de parler, de remercier son sauveur, mais peu à peu, sa vue s’habitue à la clarté de l’astre au-dessus d’eux. Une tête d’ours en plastique, abîmée, mais souriante. Beartrand s’éloigne, rampant au sol, ses deux jambes elles aussi sont exagérément pansées. Il revient, avec peine, avec un autre verre d’eau, mais la seule réponse de l’homme-poisson est un crachat qui n’atteint pas sa cible. ▬ Désolé… La voix si chantante de l’ours est éraillée, trahissant le poids de son âge et son état réel. Il se recule, s’excusant encore une fois, d’une voix si basse que Djembé n’est pas vraiment sûr qu’il n’a pas simplement imaginé cette seconde réplique. Il ne comprend pas la blague. Pourquoi est-il encore vivant ? Pourquoi sa cible s’affaire à l’aider alors que lui-même est dans un été déplorable ? Qui les a sauvées ? Son œil unique cherche, autour d’eux, sur cette île organique qui vogue tranquillement à travers West Blue. Tout un barda est entreposé non loin, des caisses, des cordes, des filets. Il y a également un corps, couvert respectueusement d’un drap, sans doute la bestiole qu’il a vaincue plus tôt. La dernière et seule autre chose de notable est une étrange sphère de bandelettes aux proportions grotesques. Il ne sait pas ce que c’est, mais à défaut d’une meilleure explication, il a l’impression que c’est une sorte de gros cocon.

    ▬ Qu’est-ce que… Il n'a pas le temps de finir sa question que le cri d’une mouette attire son attention. Une mouette factrice, virevoltant près du flanc de la baleine, une petite corde dans le bec accrochée à un baluchon plein de ce qui semble être des vivres. Beartrand rampe, libérant l’oiseau de son fardeau et le laissant picorer ce qui ressemble à un esquimau à moitié fondu. Il revient avec une partie du butin, de la nourriture qu’il commence à réchauffer sur un petit réchaud posé non loin d’eux. ▬ Qu’est-ce qu’il se passe ? L’ours reste concentré sur sa cuisine, restant dos tourné à l’homme-poisson en convalescence, mais lui répondant tout de même de sa faible voix. ▬ Je fais à manger… Elle a trouvé une conserve de raviolis… Dans votre ancien bateau… Elle a dit que vous aimiez ça… Reposez-vous… Vous en avez besoin… On… On en a tous besoin… Il ne comprend pas et l’effort d’essayer lui semble insoutenable. Il reste étendu, observant le ciel bleuté, les nuages. La fatigue fait taire la douleur, mais elle est bien là, lointaine et lancinante. Elle ? Il craint de deviner qui cela est. Et ne sait pas comment digérer cette information si elle est bien vraie. Après quelques minutes, l’ours orange revient. Il tire sa carcasse de plastique et de bandage à la seule force de son bras, essayant de garder le bol de raviolis encore fumant bien stable dans son autre main. ▬ Vous… Vous inquiétez pas… Je vais vous aider… Pour manger… Et c’est ce qu’il fait. Djembé reste interdit face au premier ravioli couvert de sauce tomate. Il ne veut pas céder. Pas prouver sa faiblesse face à cet homme qui lui a tout pris. À cet être qu’il se doit de tuer. Mais la faim le tiraille, et que peut-il faire d’autre ? À contrecœur, il mord et avale la pâte fourrée à la viande. Un goût simpliste, rien de folichon gustativement, mais cela lui rappelle son enfance, quand ses maîtres les nourrissaient, lui et sa sœur, avec ce genre de conserves. Bien sûr, ils mangeaient ses raviolis froids à cette époque. Mais c’était le seul moment qu’il passait avec sa sœur, avant qu’il ne soit envoyé dans les mines et elles dans les appartements de leurs propriétaires. Il mange, lentement, chaque ravioli que lui tend Beartrand. Regagnant peu à peu ses forces, l’homme-poisson sent qu’il reprend ses droits sur son corps. Dans un moment de faiblesse, le bras servant d’appui à l’ours nourricier lâche et, sans l’intervention de Djembé, serait probablement les quatre fers en l’air. Le chasseur de primes s’est redressé, maintenant l’homme à l’aide de son bras manchot et ayant rattrapé le plat de pâtes ayant manqué de se retrouver au sol. Sans rien dire, il laisse Beartrand reprendre ses appuis et se reculer respectueusement, le laissant déguster le reste de son repas seul.

    Il reste silencieux alors que le vieux chanteur range avec soin ce que la mouette avait apporté. Elle est repartie, effectuant des cercles autour d’eux. Maintenant, qu’il n’est plus affalé, l’ancien esclave peut voir une petite embarcation de plastique, aller et venir entre plusieurs épaves de vaisseaux qui flottent et sont tractées dans le sillage de la baleine insulaire qui fend les vagues vertes de la mer. Il voit l’imbécile humaine, sauter sur ces restes de rafiots qui menacent à tout moment de couler. Elle grimpe, saute, fouille et récupère ce qu’elle peut. Pas-grand-chose, mais en allant ainsi de ruines en ruines, ce travail de fourmis est ce qui a permis de regrouper autant de choses sur Monstro. ▬ Elle… Elle est admirable… N’est-ce pas ? L’ours orange a arrêté son rangement, observant lui aussi la petite forme s’acharnant au loin dans ses nombreux efforts. ▬ … J’imagine. Il ne sait pas quoi répondre d’autres. Il a toujours considéré cette gamine comme une bonne à rien. Un boulet à traîner, car ses deux “singes de compagnie” s’amusaient à la tourmenter. Malgré les mauvais traitements, malgré les “blagues” qui n’étaient rien d’autre que des abus, elle était restée à leurs côtés. Djembé se souvient vaguement qu’elle voulait devenir chasseuse de prime, car son père avait connu la mort de la main de pirates, ou quelque chose de cet ordre-ci. Il s’est toujours dit qu’elle devait être simplement stupide, pour ne pas voir qu’ils se servaient d’elle, qu’elle n’allait jamais rien gagner en leur compagnie. Peut-être que c’était autre chose. Quoi, il ne saurait pas l’exprimer. Mais la voir se donner tant de mal pour qu’ils puissent avoir de quoi manger. Pour retrouver sa nourriture préférée dans cet amas de détritus. Cela lui inspire une certaine forme de respect. Elle revient, grimpant sur la baleine avec un sac rempli d’autres bricoles et vivres. Elle ne laisse pas l’ours l’aider pour ranger ce nouvel arrivage, exigeant qu’il se repose. Puis elle pose son regard sur son “maître”. Elle reste un temps là, à l’observer. Sa tête est bandée, cachant toute la partie gauche de son visage, la partie qu’il avait frappé avec toute sa force. Elle ne dit rien, n’a juste qu’un léger sourire triste qui force Djembé à détourner le regard. Elle s’en retourne à la gestion de leurs affaires. Chantonnant une chanson… Une vieille chanson… La plus connue de Plastic Beartrand. Les notes s’élèvent dans le ciel qui s’assombrit. La nuit arrive. Un feu se prépare. Ils sont là, tous les trois, sur le dos de cette bête marine. Dans un silence pesant, brisé seulement par le bruit des vagues et les cris rieurs de la mouette les suivant.
    Contenu sponsorisé

    Avez-vous vu Monstro ? [quête] | ft. Bastard


      Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum












      La date/heure actuelle est Ven 17 Mai 2024 - 6:12