Voguant sur ce navire, qui les retenaient alors il y a encore quelques heures. Eux qui étaient enchaînés à un destin peu glorieux, s'affairait à des tâches dont-ils n'avaient guère les secrets. S'efforçant de faire suivre un cap qui n'était pas leur destination initial et qui n'était pas leur point de départ, la navire avançait plutôt vite. Quatre personne pour une navire qui en demande au moins le double pour bien fonctionner, c'était un travail de longue haleine.

« Souquez les artimuses ! »

Ordonna l'ancien chasseur de prime, devenu par la force des choses Capitaine de ce navire. S'approchant de lui, voyant sa frustration, la jeune femme le regarda et lui dit.

« Du calme, Capitaine, du calme ! En plus ça veut rien dire "souquez les artimuses". »


Le regard des deux autres hommes, quelque peu circonspect, cherchant depuis cette ordre, ce qu'était ces dites choses à souquer, qui de plus, ne savaient par ailleurs, pas la signification de ce dit mot.  

« Artimuses ! Arquebuse ! Je suis pas charpentier !!... Artimons... C'était Artimons... Tirez sur la corde là-bas et monter la voile... " »

Poursuivit-il en ce calmant progressivement, comprenant son erreur et devant faire avec ses blessures qui le faisait encore un peu souffrir. Oui, sa camarade avait prit soin de lui, usant de ses notions apprise par le passé et dont-elle avait prit le temps de lui raconter sur le lit de l'infirmerie. Tenant debout par la force de sa volonté, Magnum donnait aussi de sa personne pour faire tenir le cap à ce navire qui n'était pas le leur, du moins à ses yeux.

Tout était calme, jusqu'à ce que l'un des deux autres hommes n'hurle et qu'on vint à entendre un mouvement d'eau. Les regards ce tournant vers la source du bruit, tous eurent les yeux circonspect, puis une vague d’effrois parcourue le reste du quatuor.




« Putain de Merde !!! »


« WHOUAF !!! »

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« WHOUAF !!! »

« Ne faites plus un seul geste. Sa vision est basée sur le mouvement. »

S'immobilisant tous, à l’exception de le jeune femme qui ce tourna vers le chasseur et qui le regardait d'un air un peu circonspect.  Voyant du coin de l’œil sa camarade le dévisager, il tourna le regard vers cette dernière alors que le chien des mers aboya de plus belle, faisait ainsi trembler tout de navire.

« D'où tu sors une ânerie pareille ? »

« Quoi ?! Mon chien était bien comme ça quand j'étais gamin. »

« Et il avait quel âge ton chien ? »

« Il était vieux et presque aveugle. »

Posant sa main gauche sur son front, la jeune femme indiqua aux deux autres de ce relâcher, leur expliquant que rester dans cette posture ne les aiderait pas. S'approchant du bord du navire, regardant la créature avec questionnement, elle ce tourna vers le pseudo-capitaine qui lui dévisager la bête.

« Celui-là est pas vieux et sans doute pas hostile. Dans le cas contraire je pense qu'on serait déjà mort. »

« Je m'en étais déjà douté... »

Répondit Magnum d'un air condescendant, présumant déjà savoir cette information. S'approchant à son tour du bord, redevenant un peu plus sérieux, il reprit.

« J'ai l'impression qu'il veux jouer ? »

« Moi aussi. »

« WHOUAF !!! »

Les deux autres hommes sursautant à chaque aboiement, le navire était secoué par la force du son qu'il propulsait. Grimaçant tout deux au lieu de prendre peur, le duo le plus réfléchie vint à ce creuser la tête, du moins l'une plus que l'autre. Tendant le bras vers la créature, Magnum vint à propulser un mouvement d'air en direction de sa cible. Étant censé  la blesser, comme cela l'aurait fait sur quiconque de moins volumineux ou de moins résistant, comme l'est ce navire, son ''Pawer Hand'' toucha sa cible, mais celle-ci ne réagit que d'un simple aboiement amical.

« T'es pas malade de l'attaquer comme ça ?!!»

« On a la preuve qu'il veux juste jouer... »

« T'es un grand malade ! »

« Ouai ! Tu pense qu'on peu l'apprivoiser ?  »

« Quoi ?! Nan ! Faut qu'il arrête de nous suivre ! T'as vue la vitesse à laquelle on va et on dirait qu'il ne bouge même pas. Alors que c'est pas le cas !!  »

« Attend, je vais chercher de la bouffe...  »

« Quoi ?! Nan !! Reviens imbécile !! »

Infos:

« WHOUAF !!! »

« Attend, je vais chercher de la bouffe...  »

« Quoi ?! Nan !! Reviens imbécile !! »

Laissant en plan sa camarade sous le regard perdu des deux autres, Magnum chercha à retrouver les cuisine. S'arrêtant quelques instant, prit d'une douleur lancinante, résidu de ses blessures lié à l’affrontement avec les soldats, il vint à apposer une main sur sa poitrine.

« Paw Pain ! »

Insufflant des ondes au sein même de son corps, il repoussa littéralement la douleur de son corps, venant à extraire dans son dos une bulle transparente à l'aura rougeâtre, prenant la forme de ses coussinets.  

« Qu'est ce que tu fais ?! »

« J'avais trop mal, j'ai repousser la douleur de mon corps. »

« Sérieux ?! Tu sais faire ça ? Pourquoi tu l'as pas fait avant ?! »

« Mon père disait qu'il faut savoir endurer dans la vie, mais bon, au bout d'un moment faut savoir ce faciliter la vie... »

Saisissant la bulle entre ses coussinets, il la propulsa gentiment en l'air. De là, suivant le navire depuis quelques temps maintenant, un banc de cormoran vint à s'approcher trop prêt de la bulle et à son contact, la grande majorité du groupe tomba sur le pont, alors que d'autres prirent la fuite.

Une pluie d'oiseau frappant nos protagoniste, les moins courageux hurlèrent sans avoir tout l'histoire, bien trop accaparé par le chien des mers dont-ils n'avaient pas lâcher du regard un seul instant. Chevy comprenant ce qu'il venait d'arriver, Magnum lui, ce réjouis de cette pluie et ramassa les cadavres, un a un.

Un petit tas entre les bras, il revint alors vers le chien et commença à lui jeter des oiseaux, visant la gueule de la créature.

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« WHOUAF !!! »

« Regarde Chevy, il aime ça. »

Lançant un premier oiseau, puis un second, le chien, slash monstre marin, vint à gober ses proies comme de petites croquettes. Frétillant de sa queue de poisson, il s'éleva de quelques mètres et s'étalla sur le pont du bateau. La panique prenant l'équipage, même un le fautif de l'histoire, qui vint à comprendre sa belle connerie, le bateau quand à lui, vint à descendre progressivement dans l'eau.

« Imbéciles !! Je t'av...»

Hurlant contre l'homme qui avait engendré cette fâcheuse histoire, là où les deux autres occupants avaient prit la décision de prendre la hauteur par divers moyen, Magnum lui, n'eut guère l'occasion d'entendre la fin de la phrase de sa partenaire. Ainsi frappé par une vague, violemment projeté par celle-ci, passant malencontreusement par dessus bord avec son précieux butin à plumes, le détenteur de fruit qu'il était n'eut guère le temps de réagir et vint à voir son énergie happé par les pouvoirs malveillant de l'océan.  

Prenant ainsi toute force, autant physique que mental, entrant en léthargie, il perdit les volatiles qui coulèrent eux aussi vers le fond. Ses trois comparses s'alarmant de sa situation dangereuse, l'une ayant fait le rapprochement du aux histoires qu'elle avait entendu, les deux autres avaient avant tout à l'esprit qu'il se ferait manger plus facilement dans l'eau, loin de ce douter qu'il ne pouvait pas remonter seul.

La bête quand à elle quitta le pont, laissant ainsi la poussée d'Archimède faire son œuvre. Ainsi, le bateau repris sa ligne de flottaison bien plus rapidement qu'elle ne l'avait perdu, non sans chambouler les occupants qui furent contrains de voir leur corps s'approcher violemment du sol, fait en bois et plutôt dur au contact de leur épiderme.

Cherchant à ce relever et à accourir vers le bord du navire, les regards se penchèrent vers l'eau, là ou d’innombrables bulles vinrent à provenir de l'endroit approximatif d'où couler à ce moment même le pirate. Un des oiseaux, plus gonflé que les autres, était remonté la surface, mais ce qui inquiétait la petite troupe, était la masse sombre qui s'approchait et qui remonter à grande vitesse.

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« WHOUAF !!! »

« Heeeeeeeu... »

« WHOUAF !!! »

« Heeeeeeeu...  »

« MAGNUM !!! »

« WHOUAF !!! »

« Heeeeeeeu... Maman pourquoi le lit il bouge ? »

« WHOUAF !!! »

« MAGNUM !!! »

« Heeeeeeeu...  Papa ! Zeus et Apollon gueule encore après les écureuils !  »

« WHOUAF !!! »

« Merde ! Et pourquoi je suis... trempé ? Oh non !! »

Reprenant conscience dans un sursaut d'information parcourant son crâne, il ouvrit les yeux et constata la situation cocasse qui était la sienne. Ne sachant pas vraiment comment réagir, cherchant à savoir s'il risquait de tomber, Magnum vit qu'il n'était plus sur le pont du navire, mais sur la tête du monstre marine à l'apparence canine. Trempé jusqu'aux os, ballotté par la bête qui nagé gaiement, il chercha à ce redresser, puis à chercher du regard le navire qui était soit disant le siens à cette heure.  

« MAGNUM !!! »

Attirait par un son presque indescriptible, il vit alors le navire, bien plus loin, cherchant à suivre sa monture et entre-aperçu Chevy, qui semblait alors hurlait, mais dont-il peinait à entendre la voix, dissimilé par les échos des flots et les grognements de la bête. Combien de temps c'était-il passé ? Le navire arriverait-il a les rattrapé? IL n'avait vraiment aucune idée, même s'il en doutait grandement.

En tout cas, il ne pouvait pas restait là à rien faire, sinon, où diable aller l'emporter cette bête ? Il devait réfléchir et c'est ce qu'il fit, du mieux qu'il put en tout cas. Mettant sa caboche en surchauffe, il pensa en premier lieu ce jeter à l'eau, mais l'idée d'y retourner n'était clairement pas la meilleur, car il n'avait aucun contrôle sur ce qu'il pourrait faire et n'avait aucune certitude que les autres parviendraient à le remonter à temps, cela sans compter le fait que le toutou pouvait le retrouver et le ramener à la case départ.

Ne sachant pas si son absence de sa tête aller être une information qui parcourra assez vide son esprit plutôt vide de monstre chien, Magnum vint pourtant à sauter de la bête. Élance, en chute vers l'eau, il utilisa une de ses mains; ou plutôt un de ses coussinets, pour repousser l'air derrière lui et se propulser, comme il en avait l'habitude sur terre pour aller plus vite. Parcourant une certaine distance dans les airs, cherchant à calculer son coup, le premier jet n'avait fait que raccourcir de moitié l'espace le séparant du navire. De nouveau en chute libre, il réitéra l'opération et en quelque instant, s’étala sur la voilure du navire, manquant de percer celle-ci.

Dévallant la toile blanche, sans moyen de ce rattraper, il chuta à quelques mètre en contre-bas alors que Chevy vint à son secours. Tordu par la douleur, il ordonna tout de même par lucidité de changer immédiatement de cap, pour distancer la bête, qui fort heureusement n'avait pas encore compris que son ''ami'' avait disparue.

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